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La fragilité du plongeur

Publié le 25/03/2012

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Le corps humain est mal adapté aux activités sous-marines. Il est naturellement conçu pour s'adapter à un milieu sec. Au niveau de la mer, le corps est soumis à une pression atmosphérique de 1 013 millibars par centimètre carré. La pression augmente avec la profondeur de l'eau à raison d'une atmosphère ou d'un bar par dix mètres. A cette profondeur, la pression représente deux fois celle de l'air au-dessus de l'eau. A 300 mètres, la pression sur l'ensemble de la surface du corps correspond à un poids de six tonnes, soit 30 kilogrammes par centimètre carré. De telles pressions suffisent pour écraser le mécanisme relativement faible qu'est celui du corps humain. Ce n'est pourtant pas le cas, parce que les plongeurs s'assurent qu'ils sont pris dans un "mélange respirable" dont la pression est identique à celle de l'eau qui les entoure. Etant donné que les solides et les liquides du corps sont virtuellement incompressibles, seuls les espaces d'air doivent pouvoir résister aux pressions d'écrasement de l'eau.

« deur de 10 mètres au maximum.

Aristote parlait de l'an­ cien procédé des plongeurs, qui, sans aucune protection, les pieds posés sur un lest en pierre suspendu à un corda­ ge, descendaient rapidement dans l'eau, et plongeaient à des profondeurs de 30 mètres pour détacher des éponges .

A une époque plus rapprochée, on enregistre également des records de plongeurs masculins et féminins à grandes profondeurs, pour rapporter des produits aussi variés que les coraux et les huîtres perlières.

Ce sont des excep­ tions, rendues possibles par les tours d'adresse et d'ingé­ niosité que cette activité développa au cours des généra­ tions.

Mais, pour le commun des mortels, nager à des profon­ deurs de plus de 10 mètres nécessite un supplément de mélange respirable à la même pression que l'eau environ­ nante.

Des appareils de plongée ont été mis au point pour fournir du gaz à la pression exacte de la profondeur dans laquelle le plongeur se meut.

Le type d'appareil de respi­ ration le plus courant est dérivé de l'invention du com­ mandant Le Prieur, de la marine française, perfection­ née ensuite par J.

Y.

Cousteau et son équipe.

Les plon­ geurs portent sur leur dos une ou deux bouteilles en acier ou en alliage robuste, contenant de l'air comprimé à une pression de 14 atmosphères par centimètre carré.

L'im­ portante fonction qui consiste à fournir 1 'ai r à la pres sion nécessaire est assurée par un détendeur, qui constitue l'é­ lément le plus important de l'équipement du plongeur autonome.

Il est souvent incorporé dan s le masque .

Le plongeur inspire par un embout, destiné à lui fournir la quantité exacte d'air indispensable à chaque demande, et qui comporte également une soupape.

Cette soupape est un diaphragme en caoutchouc synthétique, exposé à la pression de l'eau du côté extérieur et présentant une chambre remplie d'air du côté intérieur.

Le plongeur in­ s pire l 'air de cette chambre par les tuyaux respiratoires, pui s la pression de l'eau abaisse le diaphragme pour rem­ plir le vide partiel qui a été créé.

Lor s de ce mouvement, le diaphragme écarte un pis ton d'un joint, ce qui permet à l'air des bouteille s de pénétrer dan s la chambre à air et d'exercer une pression suffisante pour relever le dia­ phragme.

Le plongeur expire l'air dan s la mer par une soupape de non-retour, envoyant ainsi ces petit s nuage s t Ci-dessus: Un vase grec datant d'e111 •iron 500 ans a1•a11t J.-C.

nous mo111re un plongeur prêt à plonger.

011 sait que les a11cie11 s Grecs atteignaient des profon­ deurs de 20 à 30 mèt res, lorsqu 'ils allaient recueillir des éponges.

A gauche: Un scaphandre auto­ nome ou "scuba", fonctionnant à la demande, dit à circuit ouvert.

Il permet le passage de l'air uni­ quement lorsque le plongeur in­ spire.

Les gaz expirés sont rejetés dans l'eau où ils forment des bul­ l es .

de bulles tellement caractéristiques sur le parcours du plongeur.

Dan s les eaux froides, il est indiqué de porter une combi­ naison de plongée en mou sse néoprène cellulaire adhé­ rant au corps, mais laissa nt la possibilité de la présence d 'une fine couche d'eau entre le vêtement et le corps, pour accroître les qualités d'isolation de la combinaison.

Pour des séjours plus prolongés sous l'eau, il est néces­ saire de porter des vêtements de protection plus solides et un sous-vêtement moins épais.

Beaucoup de personnes ne connaissent de l'équipement de plongée en eaux pro­ fondes que le scaphandre constitué d'un casque en cuivre à hublot et d'une structure rigide aux épaules, reliée à un 257. »

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