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La météorologie : une technique, un métier

Publié le 07/12/2011

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Quel temps fera-t-il demain ? Pour répondre à cette question que se pose tout un chacun, de nombreux journaux publient des cartes météorologiques, la radio et la télévision diffusent un bulletin chaque jour. Mais la météorologie ne se borne pas à informer l'homme de la rue, elle est indispensable à de nombreux secteurs de l'économie aussi variés que l'aéronautique, les transports par route et par voie ferrée, la marine, l'agriculture, l'aménagement du territoire, la protection civile, le tourisme et la santé publique.

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« • Le centre administratif (77, rue de Sèvres, Boulogne-Billancourt) s'occupe des questions administratives concernant l'ensemble des services.

• Les Services Météorologiques des Dépar­ tements et Territoires d'Outre-mer comprennent 59 stations.

• L'Ecole Nationale de la Météorologie (1, quai Branly, Paris 7•) forme les ingénieurs et techniciens de la météorologie.

Comment devient-on météorologiste ? Les candidats à l'Ecole Nationale de Météorologie y sont admis par concours, sauf les anciens élèves de l'Ecole Polytechnique admis sur titre.

Les cours ont lieu à Paris où à Bois d'Arcy (Yvelines).

Après les études, qu~ durent 2 ou 3 ans, les élèves effectuent des stages dans différents ser­ vices de la Météorologie Nationale.

L'Ecole forme trois sortes de corps : - le corps des Ingénieurs de la Météorologie ; les candidats sont admis à partir de 30 ans ; ils sont soit diplômés d'une Ecole Nationale d'Ingé­ nieurs, soit titulaires d'une maîtrise ès-sciences (mathématiques, physique, informatique, mécani­ que ...

); - le corps des Ingénieurs des Travaux de la Météorologie; les candidats, qui ont entre 18 et 30 ans, passent un concours du niveau des classes M et P (mathématiques supérieures et mathématiques spéciales) ; - enfin, le corps des Techniciens de la Météoro­ logie ; les candidats, qui ont également de 18 à 30 ans, passent un concours du niveau du Baccalau­ réat C ou G.

Notons que des concours intérieurs et examens professionnels offrent des possibilités de promo­ tions à 1 'intérieur de ces trois corps (qui sont hié­ rarchisés), et d'un corps à l'autre.

Les galets de la Durance : un chauffage économique Le procédé vient de Rome, de l'Antiquité romaine ; les Américains s'y sont intéressés ; les Anglais, avant d'avoir trouvé du pétrole dans la mer du Nord, l'ont amélioré et l'ont proposé à des architectes français.

Deux constructions tirant l'en­ semble de leur chauffage de l'énergie solaire ont été mises au point en Provence : à Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var, et à Lioux dans le Vaucluse.

De nombreux procédés ont été expérimentés dans ce domaine et donnent souvent d'intéressants résultats ; mais ils visent tous à faire chauffer de l'eau qui est envoyée ensuite dans les canalisations, aussi bien celle des radiateurs que celle de la salle de bains ou de la cuisine.

Ici, c'est différent.

C'est l'air qui est chauffé ; il est pulsé par des conduits qui le diffusent dans les différentes pièces de la construction et, à l'aide de tout un système de ther­ mostats, la température est égale partout et varie en fonction de la demande des habitants.

C'est la mai­ son idéale.

Quelques tonnes de galets puisés dans la Durance (entre quatre-vingts et cent tonnes dont le prix varie entre 2 500 et 3 000 francs) sont stoc­ kés dans des accumulateurs où ils emmagasinent, durant la journée, la chaleur solaire.

La façade exposée au midi joue le rôle de capteur et d'accu­ mulateur.

En un temps où le pétrole et l'électricité coûtent des fortunes, ce genre d'installation, cher au départ, puisqu'il faut investir dans des machines assez compliquées, se révèle très rapidement économi­ que.

Non seulement, on n'a plus besoin de produit de base pour se chauffer, ce qui est tout de même appréciable, mais on n'a plus besoin non plus de radiateurs, meubles encombrants, onéreux et vite détruits par la corrosion.

En revanche, l'énergie solaire est gratuite, illimitée et non polluante.

Ce n'est pas négligeable.

Des constructeurs s'intéres­ sent en France, à cette solution qui paraît préfé­ rable à celles utilisées actuellement.

Si l'investisse­ ment est assez lourd et atteint environ dix pour cent de plus que celui nécessaire à la construction d'un bâtiment classique, il y a fort à penser qu'a­ vant dix ans l'énergie solaire donnera de l'air pulsé et de l'eau chaude à des villes entières en France.

Ce sera la fin des pétroliers.

L'énergie solaire appartient au domaine de l'écologie.

C'est un thème qui retient l'attention de l'ingénieur Robert Chareyre dans un ouvrage un peu utopique, dans le sens noble du mot, aux Edi­ tions Alternatives, la Maison autonome- sorte de panacée rousseauiste moderne qu'un Robinson Crusoé n'aurait pas désavouée.

Electricité, chauffa­ ge, alimentation, tels sont les problèmes que l'au­ teur évoque en dressant un répertoire des solutions proposées dans le commerce à ceux qui souhaitent aménager eux-mêmes leur habitation.

Robert Cha­ reyre n'est pas un inconditionnel du chauffage solaire ; il pense que celui-ci est lié, comme on l'au­ rait supposé, à la situation et à l'orientation de la maison.

Il propose qu'on donne une place de choix au chauffage au bois.

Personne ne discutera ce choix.

L'odeur, la lumière, la gaîté du feu de bois suffisent à sa promotion.

Mais il va plus loin et donne quelques solutions nouvelles qui consistent, par exemple, à chauffer les serres à partir des déchets domestiques et à chauffer la maison en uti­ lisant les déchets agricoles.

Ainsi, rien ne se perd et rien ne se crée.

Ce n'est pas un rêve.

On trouve dans cet ouvrage très technique les adresses des fournisseurs en même temps que la manière d'utili­ ser leurs produits.. »

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