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La Papeterie

Publié le 08/12/2011

Extrait du document

 

Le papier et le carton sont essentiellement constitués de fibres enchevêtrées de cellulose, substance qui entre pour une grande proportion dans la composition des végétaux : elle représente en effet 45 % à 55 % du poids du bois et des végétaux séchés. Quels que soient l'origine de la cellulose et l'emploi auquel est destiné le produit fini, la fabrication se décompose en deux phases, la fabrication de la pâte à papier, et sa mise en oeuvre. Ces deux opérations sont si distinctes qu'elles constituent dans la pratique deux industries différentes, très souvent réalisées dans des lieux et même des pays différents. C'est ainsi que de nombreux pays boisés (Canada, U. S. A., Pays scandinaves) sont de gros exportateurs de pâte à papier, alors que d'autres, moins riches en forêts, comme la Grande-Bretagne, se classent très honorablement par l'importance de leur production de papier.

« gnines ou les corps étrangers sont à élimi­ ner dans ce cas.

Après un déchiquetage et le rejet des fers, caoutchoucs, après ouver­ ture des coutures, les petits morceaux sont traités à chaud sous pression par des les­ sives de soude ou de chaux, entraînant les lignines mais respectant les celluloses.

On obtient ainsi une seconde catégorie : les pâtes à papier de chiffon.

Enfin les v.ïeux papiers, simplement dé­ chiquetés et divisés dans des appareils dits « aquapulpeUis », mettent à la disposition du fabricant, prêtes à l'emploi, les cellu­ loses qui les composent; comme il s'agit de fibres courtes, un mélange s'impose avec des fibres neuves de bois, paille ou chiffon, pour redonner de la solidité.

Lea dift'érentes sortes de pâtes.

Le choix de la matière première n'est pas le seul facteur susceptible d'influer sur la qualité de la pâte obtenue : l'interven­ tion de produits chimiques en cours de préparation est prépondérante.

C'est ainsi qu'en l'absence totale de telle intervention, on obtient des pâtes contenant une propor­ tion très forte de lignines.

Le caractère pu­ rement mécanique de leur élaboration leur fait attribuer le nom de pdtes mécaniques.

Parfois blanchies au bisulfite de soude (qui libère de l'anhydride sulfureux) ou à l'eau oxygénée, ces pâtes ne sont employées seu­ les que pour la fabrication de papiers et cartons de médiocre qualité.

Mais elles sont souvent mélangées aux pâtes chimiques pour donner des qualités moyennes, utilisables même pour des papiers d'impression.

Par une élimination incomplète des li­ gnines, à l'aide de soude, de carbonate et de sulfure de soude, et par action de vapeur d'eau sous pression dans des autoclaves, on obtient les pâtes « kraft » ou « simili­ kraft :., à fibres assez longues, brunes, qui servent à la fabrication de papiers et car­ tons d'emballage particuli.èrement résis­ tants.

Mais les papiers de bonne qualité, papiers pour impression en particulier, sont fabri­ qués à partir de pâtes constituées en tota­ lité ou en partie par des pâtes chimiques, dites pâtes au bisulfite, pâtes à la soude, au sulfate, pâtes à la chaux, pâtes au chlore...

selon la nature des produits uti­ lisés pour dissoudre la lignine et les parties minérales.

Les pâtes chimiques sont dites écrues ou blanchies selon leur couleur; le blanchi­ ment s'obtient le plus souvent par l'action du chlore dégagé par le chlorure de chaux; on emploie aussi maintenant l'eau oxygénée.

Pour la conservation et le transport, les pâtes sont concentrées par pression dans des épaississeurs rotatifs et des presse-pâtes, jusqu'à un degré variable de siccité.

Un mètre cube de bois écorcé, pesant 480 kg, fournit environ 350 kg de pâte méca­ nique sèche.

La fabrication du papier La fabrication du papier consiste à faire des fibres de cellulose de la pâte à papier un feutre de résistance et d'aspect appro­ priés aux usages à satisfaire.

La préparation du mélange.

LBS CHARGES, LA MSINB, LBS COLORANTS.

Selon la qualité du papier, les celluloses conservées en silos sont employées pures ou mélangées.

Des matières minérales, talcs, kaolin ...

, des matières organiques appelées charges, telles que l'amidon, le talc ou le kaolin, lui donnent des qualités nouvelles 1 opacité, satinage, « amour » de l'encre d'im­ primerie ...

L'incorporation de résine dissoute dans du sulfate d'alumine, empêchant le mouillage, permet l'écriture à l'encre, « en­ colle » le papier, selon l'expression habi­ tuelle.

Les colorants, enfin, apportent la nuance infiniment variable qu'on peut dé­ sirer, colorants de tous ordres : végétaux, minéraux ou synthétiques.

MÉLANGE ET RAFFINAGE.

- La fibre des pâ­ tes conservées dans les silos est sèche, dure, incapable de s'associer à d'autres fibres pour constituer un enchevêtrement écrasé et com­ pact.

Pour donner aux fibres la plasticité né­ cessaire, elles sont traitées mécaniquement à grande eau dans des appareils appelés raf­ fineurs ou piles raffineuses.

Un raffineur du type hollandais, aux nom­ breuses variantes, comporte en principe une cuve allongée dans laquelle la pâte circule en contournant une paroi médiane.

D'un côté de cette paroi un cylindre garni de lames métalliques tourne au-dessus d'un bloc fixe, la platine, garni également de. »

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