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Le projet ITER

Publié le 23/03/2012

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Le projet ITER, ou encore l'International Thermonuclear  Experimental  Reactor (« réacteur thermonucléaire expérimental international «) est un projet d’envergure mondiale qui s’inscrit  dans une demande de l’humanité pour disposer de ressources importante d’énergie électrique car ces ressources ne sont pas  facile à assurer sur le long terme, on sait bien que l’énergie électrique produite à partir de ressource fossile est en voie d’épuisement les évaluations varient entre 40 et 200 ans selon qu’il s’agit de charbon ou de pétrole.

Organisation d'ITER :

L’organisation Iter est gérée par un traité international qui fixe les droits et obligations de chaque partenaire : Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Europe, Fédération de Russie, Inde, Japon. La principale instance est le Conseil ITER, situé à Moscou en Russie.  Il est composé de huit membres : deux Européens, deux Russes, deux Japonais et deux américains. Le Conseil ITER est assisté d'un comité technique et d'un comité de gestion.   Kaname Ikeda, ancien ambassadeur japonais, est  nommé  directeur général de l'organisation en décembre 2005. L’organisation internationale est responsable de la conception de l‘installation de recherche, de sa construction prévue pendant 10 ans, de son exploitation pendant 20 ans et de sa mise à l’arrêt.

« Choix du site de construction du prototype : Au départ, 4 sites ont proposé leur candidature pour la construction du prototype de réacteur à fusion nucléaire : - Cadarache, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en France ; - Clarington, dans l'Ontario au Canada ; - Rokkasho-Mura, au nord de l'île Honshu au Japon ; - Vandellos, en Espagne. Le 26 novembre 2003, l'Espagne a décidé de se retirer du projet, suite à une querelle franco- espagnole.

Peu de temps après, le Canada a renoncé à son site par manque de financement.

C'est finalement à Moscou, le 28 juin 2005, qu'a été signée la déclaration commune de tous les membres du programme ITER, désignant Cadarache comme le site de construction du réacteur.

Le centre de Cadarache, qui héberge déjà 18 installations nucléaires de base, satisfait la plupart des contraintes imposées par l'installation projetée ITER, avec souvent de grandes marges. Coût : Une des négociations importantes en cours concerne la répartition des budgets de construction, de fonctionnement et de démantèlement entre les différents participants.

Le budget estimé à 10 milliards d'euros (50 % pour la construction et 50 % pour l'exploitation), va subir une augmentation de 3 milliards à 20 milliards.

À la conférence de juin 2005 de Moscou les membres participants de la coopération d'ITER ont convenu sur la division suivante des contributions de placement : 50% par le membre de l’accueil (l’Union européenne) et 10% par chaque membre de non-accueil. Objectifs : - Produire dix fois plus d'énergie que la machine n'en aura reçu, l'équation Q ≥ 10 symbolise cette objectif, - Etudier les plasmas en combustion, - Remplacer la fission nucléaire par la fusion nucléaire, - Reproduire un phénomène se produisant naturellement dans l'espace et sur terre, - Utiliser un combustible presque inépuisable, - Produire moins de déchets radioactifs. - … En bref, Iter doit valider la faisabilité d’un nouveau type de réacteur générant de l’électricité. L’avantage est que ce type de réacteur permettrait de remplacer intégralement toutes les centrales en places en ayant pour matière premières des éléments que l’on trouve abondamment dans la nature pour un bilan écologique très bon.

Pas de gaz à effet de serre, juste de la vapeur d’eau comme les centrales nucléaires actuelles, mais avec Iter il n’y aura que des déchets très peu radioactifs et très facile à gérer contrairement à l’Uranium et le Plutonium.. »

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