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Le système solaire

Publié le 20/03/2012

Extrait du document

En 1749, le naturaliste français Georges Buffon supposait que les planètes s'étaient formées à partir des débris d'une énorme comète, qui aurait été détruite lors d'une collision avec le Soleil. Cette théorie de la catastrophe fut modernisée en 1913 par un inventeur et ingénieur autrichien, Hans Hôrbiger. Il défendait l'idée extravagante que l'univers entier était constitué d'étoiles métalliques chaudes et de glace cosmique. Hôrbiger pensait qu'une étoile relativement petite, une fois refroidie, devait s'incruster en dernier lieu dans la glace cosmique. Au cours de son voyage dans l'espace, elle courait le risque de rencontrer une grande étoile chaude.

« lui-même peut être déformé par la pré sence de tout corps ayant une masse.

Plus la ma sse d'un objet est grande, plus la déformation qu'il provoque dans l'espace est grande.

Il est possible d'imaginer que l'énorme masse du Soleil courbe l'espace tout autour de lui, tandis que les masses des planètes modifient la distorsion totale à des degrés variables, en fonction de leur propre grosseur et de leur éloignement du Soleil.

Le résultat de la cour­ bure de l'espace autour du Soleil est que les planètes suivent des lignes de moindre ré­ sistance à travers l'espace déformé ..

C'est presque comme si elles passaient par des cou ­ loirs distincts formés par l'espace lui-même.

Les savants pensent aujourd'hui que l'effet , Ci-dessus: Une vue du système solaire avec le Soleil au milieu.

Les neuf planètes tournent tout es autour du Soleil sur une orbite qui leur est propre, et chacu ne parcourt son cycle autour du So­ leil en un temps diff érent des au­ tres.

Les planètes ne sont pas des­ sinées à l'échelle, parce que les plan ètes exté rieu res sont, en fait, beaucoup trop éloi gn ées du So­ le il , par rappo rt aux plus pro ­ c h es, et il serait impossible de les r eprése nte r sur la mêm e figure.

Néanmoins, l'artiste démontre clairement que les planètes n'o nt aucune lumi ère propr e, et qu'el­ l e s ré fléchiss e nt seulement la lu­ mière du Sol e il .

de la gravité fut le plus important facteur dans la formation du système solaire, il y a quatre milliards d'années.

En 1749, le naturaliste français Georges Buf­ fon supposait que les planètes s'étaient for­ mées à partir des débris d'une énorme comè­ te, qui aurait été détruite lors d'une collision avec le Soleil.

Cette théorie de la catastrophe fut modernisée en 1913 par un inventeur et ingénieur autrichien, Hans Hôrbiger.

Il dé­ fendait l'idée extravagante que l'univers en­ tier était constitué d'étoiles métalliques chau­ des et de glace cosmique.

Hôrbiger pensait qu'une étoile relativement petite, une fois refroidie, devait s'incruster en dernier lieu dans la glace cosmique.

Au cours de son voyage dans l'espace, elle courait le risque de rencontrer une grande étoile chaude.

S'il s'ensuivait véritablement une collision, la plus petite étoile pouvait s'encastrer comme un boulet de glace dans l'étoile la plus gran­ de.

Mais, au fur et à mesure que fondait la glace, la grande étoile pouvait devenir insta­ ble temporairement.

Le résultat était une énorme explosion et, selon Hôrbiger, le nua­ ge de gaz et de glace éjecté de l'étoile refroi­ dissait ensuite.

A partir de ce nuage, les pla­ nètes se condensaient lentement au fur et à mesure que la température diminuait.

Hôrbiger poussa encore plus loin ses idées saugrenues.

Il suggéra que les différents sa­ tellites du système solaire avaient été expul­ sés par le Soleil de la même façon que, quel­ que temps plus tard, s'étaient formées ces planètes.

Il supposa même que la Terre avait capturé et perdu six satellites avant d'attirer sa Lune actuelle.

Aussi farfelues que nous semblent les théories de Hôrbiger au­ jourd'hui, il avait des milliers d'adeptes en­ thousiastes au début du siècle.

De nombreu­ ses réunions scientifiques furent interrom­ pues au milieu d'un tumulte et des cris de ce genre: "Assez d'orthodoxie astronomique! Nous voulons Hôrbiger." Une théorie beau­ coup plus plausible fut proposée en 1905 par deux Américains, un géologue, Thomas Crowder Chamberlin, et un astronome, Fo­ rest Ray Moulton.

Ils supposèrent que, des millions d'années auparavant, le Soleil était presque entré en collision avec une autre étoile.

La puissante attraction gravitation­ nelle entre des corps aussi énormes, ati cours d'une pseudo-collision, avait fait s'échapper de l'une des étoiles une longue coulée de gaz.

Il se pourrait que cette coulée se fût ensuite morcelée en plusieurs petits nuages de gaz, à partir desquels se seraient condensées les pla­ nètes et leurs satellites.

Nous savons au­ jourd'hui que les probabilités d'une pseudo­ collision de cette sorte sont infinitésimales.

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