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Le verre

Publié le 13/04/2013

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... matériau a su se faire sa place dans pratiquement tous les sports. Le secteur de l'emballage (bouteilles, flacons, bocaux, etc.) utilise essentiellement les verres creux. Les verres creux servent aussi à la fabrication de briques de verre. Ces blocs de construction peuvent-être incorporés dans du mortier et utilisés dans le domaine du bâtiment. Autres secteurs intéressés par les produits en verre : l'optique, les laboratoires, etc. Sans oublier non plus toutes les applications artistiques : vases, vaisselle, objets décoratifs, etc...

« du verre mécanique est une industrie à investissements lourds et destinée à une production de mas se.

t:industrie du verre à la main se rapproche plus d'un métier d'art qui travaille sur des productions de prestige.

l'INDUmlE DU VERRE MÉCANIQUE De nos jours, une écrasante majorité du verre est produite par l'intermédiaire de la technique dite « float ».

Il aura fallu plusieurs années et d'importantes dépenses à Pilkington Brothers, un verrier anglais, pour mettre au point ce procédé .

Cette méthode permet la production industrielle de verre plat.

En début de chaîne, les mati ères premières (71 % de sable, 14 % de soude, 11 % de calcaire, 4 % de composants secondaires) sont mélangées avec une extrême précision à du calcin , des débris de verre qui permettent de réduire la température de fusion du mélange.

Cette opération est menée au sein de l'atelier de composition grâce à des systèmes de traitement de levage , de pesage et de mélange .

La composition est ensuite introduite en continu dans un four en briques réfra ctaires .

Elle est alors portée à une température de 1 550 °C qui doit être maintenue constante.

Le four est donc équipé de dispositifs automatiques de veille afin de réguler pression , niveau de verre , température, etc.

Le verre ainsi trait é est ensuite déversé sur de l'étain fondu dans le bain dit« float » à une température avoisinant les 1100 °C.

Le débit est là encore régulé automatiquement.

Le verre flotte naturellement sur le bain d'étain.

Accroché par des rouleaux dentés, les «top-rollers », il s'étale progressivement sur la table jusqu 'à atteindre, la plupart du temps , une épaisseur d'environ 5 millimètre s .

Il est possible aussi d'obtenir des épaisseurs plus ou moins importantes en jouant sur l'action des «top-rollers ».

Puis , le ruban de verre est soumis à un second traitement thermique dans un four métallique appelé étenderie .

Suite à cette nouvelle cuisson, le verre est rapidement refroidi mais toujours de manière étroitement contrôlée afin de continuer à assurer des qualités bien définies .

Le verre est alors découpé en plaques de différentes dimensions .

C'est à cette étape que du calcin est récupéré avant d'être broyé et renvoy é vers le début de la chaîne.

t:ensemble du processus de fabrication de verre plat est dirigé depui s une salle de commande .

Le transport du verre se fait ensuite par l'intermédiaire de remorques spécialement conçues (suspensions adaptées, bras articulés, coussins d'air, etc.) pour éviter la casse.

La méthode de production de verre étiré est légèrement différente .

Elle ne lait pas appel à la technique « float ».

À la sortie du four , le ruban de verre s'enroule sur un mandrin équipé d'un système de refroidissement et d'un système de soufflage d'air .

Petit à petit le ruban de verre forme un gros tube qui glisse lentement.

Un tube tiré ensuite en continu par une étireuse.

Le diamètre de la canne de verre est donné par la vitesse de l'étireuse et par la pres sion de l'air de soufflage .

En fin de chaîne, une machine de coupe tranche les cannes en morceaux de dimensions prédéfinies .

Sur la ligne de finition, les extrémités sont recoupées et rebrûlées avant d'être livrée s aux verreries de transformation qui réaliseront les produits finis .

Concernant le verre moulé, pas de technique « float » non plus.

À la sortie du four, la pâte en fusion est dirigée vers des canaux chauffés nommés « feeders » dans lesquels elle s'écou le tout en restant à l'état visqueux.

À l'extrémité des leeders, des gouttes de verre dont la température et la forme varient selon l'emballage à fabriquer, sont découpées .

Ces paraisons passent ensuite dans un moule ébaucheur puis dans un moule finisseur.

Là, elles sont soufflées pour former l'emballage souhaité.

Le verre doit ensuite être refroidi avec précaution .

Il est en effet indispensable d'éviter les écarts de température qui fragili seraient le produit.

C'est l'heure délicate de la recuisson sous arche .

Pour rendre les emballages plus résistants , un traitement de surface est appliqué à ce type de verre.

Celui-ci est appliqué à chaud avant recuisson ou à froid .

Comme pour les autres types de verre , le verre moulé subit une longue série de contrôles qualité à chaque stade de la fabrication.

LE VERRE À LA MAIN En marge de l'industrie du verre mécanique, existe encore aujourd'hui un certain nombre d 'artisans verriers qui fabriquent ou restaurent des objets aussi bien décoratifs qu'utilitaires.

Au cœur d 'un atelier de verrier, on retrouve un four en briques réfractaires qui sert comme dans l'industrie à cuire les compositions obtenue s à partir d'un mélange de matières premières.

t:artisan met ensuite en œuvre diverses techniques de réalisation .

Le verre soufflé est obtenu à partir d'une boule de verre chaud maintenu au bout d'une canne à souffler creuse et métallique.

En soufflant étirant aplatissant et perçant cette boule , le verrier donne à son œuvre la forme voulue.

Les objets obtenus de cette façon portent une marque dite « du pontil » due à la rupture de la jonction entre la canne et l'œuvre.

Autre technique : celle de la pâte de verre.

Des poudre s et granulés de verre s colorés sont introduits dans un moule réalisé en matériau réfractaire .

t:ensemble est ensuite cuit puis refroidi.

Et, le moule est délicatement détruit pour dégager la pièce de verre.

Enfin , le thermo­ formage consiste à poser à froid une ou plusieurs feuilles de verre sur un moule réfractaire afin qu'elles en épousent la forme à la cuisson.

LE MARCHÉ DU VERRE A l'aube du xx~ siècle , le marché du verre s'étend à de nombreux domaines.

Dans le bâtiment le verre plat est bien sûr utilisé pour le vitrage.

li peut alors être totalement transparent , translucide ou semi-transparent.

Certaine s vitres présentent des qualités thermiques particulières afin d 'éviter entre autre, les risques de condensation.

Dans le secteur de l'automobile, les pare -brise , lunettes arrières, vitrages latéraux, rétroviseurs et parfois toits sont aussi conçus à base de verre plat.

Parmi les particularités des pare-brise : une légère teinture ou un système de désembuage obtenu par incorporation d'éléments électriques résistants au sein du verre feuilleté.

Habitation s et automobiles abritent aussi d'autres formes de verre : des fibres de verre.

Un verre particulier également prisé par le secteur de la mer pour la fabrication de coques de bateaux en tous genres y compris d'embarcations sportives .

Et plus généralement, la libre de verre est très appréciée dans le secteur du sport.

hl'Ches , skis, raquettes, etc., ce matériau a su se faire sa place dans pratiquement tous les sports .

Le secteur de l'emballag e (bouteilles , flacons, bocaux, etc.) utilise essentiellement les verres creux.

Les verres creux servent aussi à la fabrication de briques de verre.

Ces blocs de construction peuvent -être incorporé s dans du mortier et utilisés dans le domaine du bâtiment.

Autres secteurs intéressés par les produits en verre : l'optique , les laboratoires, etc.

Sans oublier non plus toutes les applications artistiques : vases, vaisselle, objets décoratifs , etc.

En France , le marché du verre est relativement stable depuis une dizaine d'années .

Et l'Europe est aujourd'hui encore leader du marché de la production de verre.

Le vieux continent propose également la plus grande ~------------._ ___________ ...._ ___________ __,proportion de produits à forte valeur La technique du « float » Ruban de verre continu Four Arche de refroidissement ( dépot de couche) Bain d'étain (Float) Arrivée de mati ère brute Découp e transversale Dis po sitif de manutention verticale de grands plateaux Dispositif de manutention verticale de petits plateaux ajoutée.

Quatre entreprises se partagent 66 % de la production mondiale de verre « float » de qualité .

Le NSG Group , par l'intermédiaire de Pilkington, socié té britannique à laquelle on doit l'invention du procédé « float »,est l'un des leaders mondiaux de la production de verre pour la construction et l'automobile.

Le groupe dispose d'unités de production dans 27 pays et a réalisé un chiffre d'affaire de 5 ,7 milliards de dollars en 2007.

Le Groupe Saint-Gobain, issu de la Compagnie des Glaces fondée par Colbert est aujourd'hui l 'un des leaders du marché de la production , de la transformation et de la distribution du verre .

li emploie quelques 207 000 personnes dans 54 pays du monde pour un chiffre d'affaire s'élevant à près de 44 milliards d'euros en 2007.

Ces activités s'étendent du verre feuilleté pour le vitrage à la laine de verre en passant les cristaux et les verres moulés.

La Asahi Glass Company a été fondée au Japon en 1907.

Elle fut alors la première au pays du Soleil Levant à proposer des feuilles de verre.

Malgré quelques difficultés e t la récente décision de réduire sa production , en Amérique du Nord notamment l'entreprise a réalis é en 2007 un chiffre d'affaire de près de 1,7 milliard de yen.

Asahi Glass Company mise aujourd'hui sur l'innovation en travaillant à la mise au point de verres spéciaux comme des vitres permettant de réguler la température d'une pièce en fonct ion des saiso ns, par exemple.

Le groupe américain Guardian Industries est le dernier du club des quatre plus importants producteurs mondiaux de verre.

li emploie 19000 personnes réparties dans quelque 20 pays et travaillant sur près de 25 chaînes de production de verre « float ».

Ces quatre grands groupes ont dernièrement écopé d'amendes infligés par la Commission Européenne pour entente commerciale frauduleuse sur le verre plat.

Du c6rt DE ...

ARTISANAT Aujourd 'hui, une vingtaine d'artisans se partagent le marché mondial de la verrerie à la main .

On peut par exemple citer la maison Daum , Keith Brokelhurst les frères Antoine et Etienne Leperlier, Diana Hobson ou encore Louis Leloup .

Tous ont su sublimer la matière prestigieuse qu'est le cristal pour se bâtir une renommée internationale.

RECYCLABLE À L'INFINI Dès le milieu des années 70, les industriels du verre d'emballage français se sont engagés dans une politique de développement durable en encouragent le tteydage de leurs produits .

Aujourd 'hui, à proximité de la plupart des usines de production de bouteille, on trouve un centre de traitement du verre usagé.

Car, avec une bouteille en verre, il est possible de refaire la même bouteille sans qu'il soit possible de distinguer le verre recyclé du verre primaire.

Seule limite à ce recyclage : refaire du verre incolore à partir de verre coloré ! Le premier tri est réalisé par le consommateur qui dépose dans des conteneurs ses emballages en verre en prenant soin de ne pas y mélanger capsu les ou autres éléments infusibles.

À l'arrivée dans le centre de traitement le verre subit une série de tris, mécanique , optique ou par soufflage, permettant d'éliminer des objets indésirables (sacs plastiques , bouchons , papier , etc.).

Puis, le verre est broyé et transformé en calcin qui est alors renvoyé vers les industries verrières.. »

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