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L'énergie électrique en France

Publié le 08/12/2011

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Les sources d'énergie électrique

Elles sont au nombre de trois, il y a : l'énergie fossile d'origine solaire, l'énergie de l'eau d'origine solaire également et l'énergie radioactive. L'énergie solaire fossile est contenue dans les entrailles de la terre, elle représente des millions d'années d'accumulation sous la forme de végétaux carbonisés ou d'organismes partiellement carbonisés et transformés en pétrole ou en gaz naturel. Ces deux produits après leur extraction sont brûlés, c'est-à-dire oxydés de façon à récupérer l'énergie thermique stockée au cours de leur transformation. En même temps des produits de combustion tels que le dioxyde de carbone, l'eau et divers polluants sont libérés dans l'atmosphère.

« La part de l'électricité dans l'énergie consom­ mable des nations modernes est si importante que cette forme d'énergie commande pour ùne bonne part l'économie et la croissance de ces pays.

Elle joue un rôle de charnière entre les énergies primai­ res de type potentiel comme les combustibles soli­ des, liquides ou gazeux, et leurs transformations mécanique, thermique ou chimique.

Dans nos sociétés hautement industrialisées, l'énergie en général et l'électricité en particulier semblent avoir acquis ce caractère vital qui était auparavant dévolu seulement à la nourriture.

L'énergie est essentielle à la vie biologique, elle l'est tout autant mais sur une autre échelle au fonc­ tionnement et au développement technico­ industriel.

La nourriture est une forme très élaborée de l'énergie, elle seule peut satisfaire nos besoins vitaux.

Pour cela elle est transformée et mise en réserve, avant de servir à l'entretien ou à l'édifica­ tion des structures biologiques d'une complexité inouie, avec un rendement très élevé.

Il est donc normal que la première source d'énergie utilisée par l'homme ait été sa propre énergie musculaire, et à l'occasion celle des autres.

La puissance musculaire d'un homme n'est pas très importante, elle s'évalue aux environs de 6/100" de kilowatt, et de plus son utilisation est limitée dans le temps.

Par contre, elle sait remar­ quablement s'adapter aux circonstances et se coor­ donner avec d'autres ; qu'il suffise de penser à la propulsion des galères.

Très tôt l'homme sut tirer partie de la force aveugle de certains animaux, bien supérieure à la sienne, puis de celle des éléments.

Devenant ingénieur, il conçut les premières machines à voile, les premières roues hydrauliques.

Enfin à l'époque moderne il parvint à transformer l'énergie libérée par la combustion en énergie mécanique.

Les inventions ou les progrès qui jalon­ nent tous les stades de ce développement marquent régulièrement un accroissement ou un saut dans la puissance devenue disponible.

Enfin, que ce soit par l'invention du collier d'at­ telage, la transformation de la roue hydraulique en turbine, voire même l'étude en soufflerie de la meil­ leure coupe de voile pour une course croisière, l'homme ne cesse d'améliorer le rendement de transformation des énergies disponibles.

L'appari­ tion dès la fm du xvn• siècle de la machine à vapeur annonce ou provoque la révolution indus­ trielle européenne.

Avec elle débute l'ère des gran­ des puissances, amplifiées 150 ans plus tard par l'invention du moteur à combustion interne.

Dès lors tout est prêt pour accueillir l'électricité ; c'est elle qui désormais absorbera ou fournira les plus grandes puissances utilisables jamais produites par l'homme, dès que seront inventés les générateurs, les alternateurs et les transformateurs.

Les puissan- ces atteignent aujourd'hui 150 mégawatts par tur­ bine hydraulique et 1 000 mégawatts pour certai­ nes turbines à vapeur qui équivalent à la puissance conjuguée de 20 millions d'esclaves.

L'homme du xx· siècle, habitué à disposer de telles puissances, ne peut voir maintenant sans effroi la privation éventuelle de ces énergies, car elles lui semblent être, à tort ou à raison, la condition même de sa survie ou au moins celle de sa propre civilisation.

Les sources d'énergie électrique Elles sont au nombre de trois, il y a : l'énergie fossile d'origine solaire, l'énergie de l'eau d'origine solaire également et l'énergie radioactive.

() L'énergie solaire fossile est contenue dans les entrailles de la terre, elle représente des millions d'années d'accumulation sous la forme de végétaux carbonisés ou d'organismes partiellement carboni­ sés et transformés en pétrole ou en gaz naturel.

Ces deux produits après leur extraction sont brûlés, c'est-à-dire oxydés de façon à récupérer l'énergie thermique stockée au cours de leur transformation.

En même temps des produits de combustion tels que le dioxyde de carbone, l'eau et divers polluants sont libérés dans l'atmosphère.

() L'énergie hydraulique est aussi une énergie d'origine solaire, dont la récupération est beaucoup plus rapide.

Elle résulte de l'évaporation des mers et des océans sous l'influence du rayonnement solaire.

On estime que les grandes masses d'eau à la surface de la terre absorbent environ 0,33 p.

cent de l'énergie solaire reçue, soit une puissance de dix milliards de kilowatts, dont 6 p.

cent seulement sont récupérés sur les grands cours d'eau lorsque la topographie s'y prête.

L'énergie développée dans les mouvements de marée provient du couplage entre la terre, la lune et indirectement le soleil.

Sa quantité globale peut ê~re évaluée à 30 p.

cent de la consommation d'énergte mondiale, mais la fraction utilisable reste infime - à peine 0,3 p.

cent.

() Les sources fossiles d'origine non solaire sont constituées de minerais radioactifs qui préexis­ taient ou se sont formés probablement avant que le système solaire n'existe.

D'elles, dérivent l'énergie géothermique -encore faiblement exploitée, et sur­ tout l'énergie nucléaire.

Depuis quelques années, la boulimie d'énergie des grandes nations, et la crise qui s'en est suivie, ont fait prendre conscience du caractère irréver­ sible des ressources fossiles.

Le bilan est facile à faire, et ses conclusions sont sévères.

Entre les réserves explorées, l'estimation des autres et la pro­ gression de la consommation, on peut considérer que la fin de ce millénaire marquera l'épuisement des gisements fossiles.

L'énergie hydraulique ne. »

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