L'énergie éolienne

« d'espèces végétales protégées.

Si une telle espèce est présente sur le site, des mesures de protection doivent être prises.

Dans certains cas il est préférable de renoncerau projet.

Toutefois l'existence de plantes intéressantes ne constitue pas forcément un frein.L'effet stroboscopique de l'ombre créé par les pales d'une éolienne a été le sujet d'une controverse il y a quelques années.

Selon les opposants, une éolienne ayant unmât de 75m de haut et des pales longues de 50m, produirait une ellipse de 100m de largeur.

L'éolienne priverait alors à la flore de cette surface de 30mnd'ensoleillement par jour, soit 182 heures par an.

Mais les études de différents cabinets spécialisés montrent que cette privation n'a pas vraiment de répercussion surla photosynthèse de plantes.Les nuisances dues à la fréquentation potentielle du site par le public doit également être pris en compte.

Des mesures de protection spécifiques doivent être prises(balisage d'un tracé promenade, sensibilisation par l'information...). III.

Les impacts sur l'Homme 1.

L'impact visuel Les éoliennes de dernière génération sont des structures de grandes dimensions dont le point haut des pales peut culminer à plus de cent mètres.

Leur visibilité estincontestable et leur présence peut susciter des réactions de la part des riverains.Le paysage ne peut se réduire aux données visuelles et physiques du monde qui nous entoure.

Le paysage se construit aussi sur des données sociales et culturellesdirectement liées à l'observateur et à sa relation avec le territoire considéré.

Ainsi, là où certaines personnes voient un paysage familier pour lequel ils éprouvent unattachement, d'autres le verront comme un espace de production agricole.

De la même manière, certaines personnes perçoivent l'implantation d'éoliennes comme uneintrusion, une pollution visuelle ; d'autres estiment qu'elles peuvent parfaitement s'intégrer à un paysage rural.Par ailleurs, la progression de nos consommations énergétiques a fortement contribué à la diffusion d'infrastructures souvent considérées comme nuisibles à l'égarddu paysage : lignes électriques et pylônes, château d'eau...Aujourd'hui l'électricité est souvent produite dans des lieux éloignés (centrales nucléaires) donc les impactsvisuels sont négligeables.

Avec les éoliennes, on rapproche la source de production du lieu de consommation, donc on rapproche également les impacts.Les éoliennes sont implantées en général dans des endroits bien ventés et dégagés.

Une recherche de distribution, de dimension permet de les harmoniser aux paysageexistant : courbure d'un rivage, silhouette d'une crête, masses végétales.

On choisira soigneusement leur implantation en fonctions des angles de vue à différentesdistances.Pour estimer l'impact de éoliennes on peut simuler leur intégration dans le paysage grâce à des logiciels.De plus, les calculs économiques se fondent sur une durée de vie de 20 ans.

A terme, la réglementation impose le démontage des machines, la récupération desmatériaux et la remise en état totale du site.

Un parc éolien ne constitue donc pas un fardeau pour les générations futures. 2.

L'impact sonore Le problème du bruit à souvent été posé en ce qui concerne les nuisances produites par les éoliennes.

Il a trois origines distinctes : aérodynamique, mécanique etélectromagnétique (nacelle).La législation en vigueur (décret 2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage) définit les mesures à effectuer pour obtenir le bruitrésiduel qui servira de base de référence.

On pourrait penser qu'il suffirait d'éloigner les éoliennes de toute habitation pour éviter tout problème.

Mais la propagationdu bruit dépend aussi du site, de sa topographie et de sa végétation.Afin de mieux prendre en compte cet impact on modélise le bruit.

Dans certains cas cette modélisation peut entraîner la modification :– du nombre d'éoliennes envisagées ;– de leurs positions respectives ;– du mode de fonctionnement ;– etc. Avant l'obligation de l'étude d'impact, des problèmes de bruits sont d'ailleurs apparus sur plusieurs parcs, comme à Plougras en 2003.

Il s'agissait d'un problème surla machine, le défaut a néanmoins été corrigé la même année. « Saisie par les ministères en charge de la Santé et de l'Environnement de juin 2006, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail(Afsset) a rendu des conclusions en mars 2008 sur « les impacts sanitaires du bruit généré par les éoliennes » :« Dans le cadre de l'expertise produite par Afsset, il apparaît que les émissions sonores des éoliennes ne génèrent pas de conséquences sanitaires directes surl'appareil auditif.

Aucune donnée sanitaire disponible ne permet d'observer les effets liés à l'exposition aux basses fréquences et aux infrasons générés par cesmachines ».» Conclusion On a appris, grâce à de nombreuses études, à maîtriser les impacts négatifs des éoliennes et à les minimiser au maximum.

De plus, ces impacts sont dérisoirescomparés aux autres moyens traditionnels de production électrique tel que le nucléaire ou le charbon, mais il ne faut pas les négliger.

Les éoliennes permettent doncune production électrique décentralisée, sans pollution et sans émission de gaz à effet de serre, s'inscrivant ainsi, pleinement dans une démarche de développementdurable.Bien que l'énergie éolienne produise une grande quantité d'électricité, elle ne suffit pas à elle seule à répondre à nos besoins énergétiques.750 éoliennes remplacentseulement 1 réacteur nucléaire et le territoire français compte 58 réacteurs nucléaires...

Il faut donc la compléter avec d'autres moyens de productions d'électricité. Bibliographie : Énergie éolienne, Marc RAPIN et Jean-Marc NOËL (Dunod) L'énergie du vent, les éoliennes au service des hommes et de leur planète, sous la direction de Philippe ROCHER (Le Cherche Midi) Le Grand livre de l'éolien, Paul GIPE http://cduvent.org/ http://windtest.de/ http://industrie.gouv.fr/ http://planete-eolienne.fr/. »