Les astéroïdes

« axe, une fois toutes les quatre-vingts minu­ tes, la totalité de sa surface doit subir la cha­ leur torride du Soleil et, lorsqu'il en est le plus près, ses roches de surface sont proba­ blement chauffées au rouge.

Un autre asté­ roïde bien connu est Eros (n° 433), qui fut décoUvert en 1898.

Lorsqu'il est le plus près de la Terre, sa distance par rapport à notre planète est de 24 millions de km.

Des obser­ vations attentives de la manière dont varie sa masse brillante laissent penser qu'il a la for­ me d'un cigare d'environ 29 km de longueur et 6,5 km de largeur.

Un autre groupe d'astéroïdes, qu'on appelle les Troyens, se trouve véritablement sur le chemin de l'orbite de Jupiter.

Ils sont réunis en deux groupes, en avant et en arrière de la planète géante.

Au-delà de Jupiter, un astéroïde a également été localisé.

En effet, en novembre 1977, l'astronome américain Charles Kowal décou­ vrit Chiron, un bloc de roche d'environ 160 km de diamètre, qui se déplace, à l'heure ac­ tuelle, quelque part entre Saturne et Uranus.

Cependant, les derniers calculs prouvent que Chiron n'est pas sur une orbite stable.

Dans quelques millions d'années, il sera certaine­ ment expulsé à tout jamais du système solai­ re.

D'où sont venus les astéroïdes? Selon une des théories les plus répandues, on suppose qu'il s'agit des débris d'une planète géante ayant existé jadis entre Mars et Jupiter.

A un moment quelconque de ce passé très ancien, Ci-dessous : Vision d'artiste s ur la future méthode d'exploitation minière des astéroïdes riches en métaux, pour suppléer les réser ­ ves décroissantes de ces matières sur la Terre.

Les savants envisa­ gent la possibilité, si le progrès technique le permet, d'utiliser les plus gros astéroides comme de lointaines stations de recherche, où des appareils seraient réunis pour renvoyer à la Terre d'énor­ mes quantités de renseignements très précieux .

la planète est supposée avoir explosé, en lais­ sant dans son sillage des fragments de roche, que nous appelons astéroïdes.

Une hypothè­ se plus probable est qu'ils se sont formés à partir des roches et des poussières originelles, résidus de l'époque à laquelle se sont formées les planètes du système solaire, il y a quatre milliards et demi d'années.

Les plus grands astéroïdes sont certainement riches en métaux et en minéraux.

Certains sa­ vants de l'espace ont même supposé qu'il se­ rait un jour possible de les exploiter.

Une proposition plus concrète serait de les utiliser comme lointaines stations de recherche.

Des instruments placés en batterie sur Icare pour­ raient, par exemple, renvoyer à la Terre, par radio, des fantastiques gros plans de la surfa­ ce du Soleil.

Néanmoins, le doute subsiste encore de savoir si le matériel, qui serait construit au niveau de la technologie actuel­ le, pourrait supporter une telle proximité avec le Soleil.

Le seul espoir serait d'isoler les appareils dans des cabines placées au­ dessous de la surface de l'astéroïde et de les faire fonctionner par un système télécom­ mandé soit à partir de la Terre soit d'un sa­ tellite.

D'autres astéroïdes, comme Eros, par exem­ ple, pourraient constituer d'excellents labo­ ratoires pour des équipes d'astronomes.

Lei' savants, en sécurité dans une base permanen­ te, qui serait construite au moment où l'asté­ roïde t>erait le plus rapproché de la Terre, pourraient apprécier un tel voyage à travers la ceinture d'astéroïdes.

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