Les hélicoptères

« Ci-dessus: Certains hélicoptères remplacent par­ faitement les grues les plus puissantes dans les zones où elles ne peuvent accéder.

Ici, un Sikors­ ky CH-54A Skykrane de l'Armée américaine ré­ pare un pont au Viêt-Nam.

Ces 'grues du ciel' peuvent manoeuvrer des charges atteignant 18 tonnes.

A droite: Grâce à leur manoeuvrabilité, les héli­ coptères sont le mo yen idéal pour effectuer des travaux de secours en montagne et en mer .

Cet h élicoptère suisse des services de secours en mon­ tagne est employé comme moyen de secours des alpinistes en détresse.

que du rotor vers le haut, le rotor principal de l'hélicoptè­ re penche vers l'avant en vol de croisière normal, l'air traversant la tête de rotor vers le bas.

Le pilote dispose de deux commandes principales.

La première, le manche, ou 'cyclique', placé devant lui et tenu de la main droite, modifie le pas de chaque pale de façon cyclique lorsqu'el­ le a effectué une rotation de 360° pour incliner le disque dans la direction souhaitée, de manière que 1 'hélicoptère modifie sa route en conséquence.

La seconde est une commande de pas appelée 'collectif', qui se présente sous la forme d'un levier placé en bas à gauche du pilote, et qui modifie le pas de toutes les pales en même temps pour faire monter ou descendre l'appareil selon les besoins.

Au début, les possibilités des appareils à voilures tour­ nantes étaient très limitées, et les premiers à être lancés en séries étaient les petits Bell et Hill er équipés de moteurs à pistons d'environ 200 ch et d'une banquette pour trois personnes sous une 'bulle' en plastique aménagée dans le nez.

En 1955, la France produisit l'Alouette propulsée par un turbomoteur.

Grâce à ce mode de propulsion plus léger, plus puissant, et aussi plus silencieux, 1 'Alouette et ses successeurs allaient capter progressivement une part importante du marché des engins à moteurs à pistons tout en décuplant l'attrait de l'hélicoptère.

Bien qu'il soit toujours coûteux, comparé aux avions de même capacité, son aptitude à décoller et à atterrir dans un mouchoir de poche, les possibilités qu'il a de se déplacer latéralement ou en arrière, et sa relative facilité de pilotage en ont fait un outil de travail très apprécié pour plus de dix mille so­ ciétés et un grand nombre de compagnies d'aviation.

Dans les régions manquant encore d'infrastructures, les véhicules les plus fréquemment rencontrés sont bien sou­ vent des hélicoptères en tout genre et de toutes tailles.

Dans le Tyumen soviétique, par exemple, ils transportent les équipements lourds destinés à l'exploitation pétrolière sur des sites inaccessibles par d'autres moyens.

Quelques métropoles disposent de lignes aériennes desservies par des hélicoptères assurant le transport de passagers et du courrier postal entre le toit de certains immeubles, des aéroports et des héliports suburbains, en dépit du niveau élevé des coûts d'utilisation et d'une législation très stric­ te en matière de sécurité et de bruit.

C'est seulememt au cours des dernières années qu'on a pu, notamment en utilisant des pièces normalement destinées à l'automobi­ le, abaisser assez sensiblement les coûts relatifs aux héli­ coptères.

Tout porte à croire que, après 1980, on verra se multiplier les grands hélicoptères de transport de passa­ gers beaucoup plus efficaces et économiques.. »