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Les méthodes de pêche

Publié le 25/03/2012

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Quiconque est patient, a l'oeil vif et le geste rapide peut attraper un poisson. Vous vous agenouillez près d'un rivage calme et vous attendez que le poisson passe. Alors, vous vous élancez pour saisir votre proie. Rapidement, vous joignez vos deux mains sous l'animal frétillant, vous le retirez de l'eau et le déposez sur la rive. Une autre façon plus facile consiste à récolter des coquillages dans les rochers. C'est ainsi que la pêche débuta. Vint ensuite l'utilisation d'hameçons et de lignes, de pièges fixes, de filets tirés ou poussés par une personne le long du rivage. Ensuite, on passa à l'utilisation de bateaux pour déployer les hameçons et les lignes, pour déposer les pièges et pour tendre les filets. La pêche passa du rivage à la pleine mer, et des méthodes plus spécialisées furent adoptées pour attraper des variétés de poissons bien spécifiques. Ces méthodes peuvent grossièrement se diviser en pêche de fond et pêche pélagique, selon le type de poisson pêché, le poisson de fond, ou démersal, vivant sur le fond de la mer et le poisson pélagique nageant entre deux eaux. La pêche de fond est principalement établie sur l'utilisation du chalut.

« l r de cylindres de fonte ou de caoutchouc; de grands bour­ relets de 60 centimètres de diamètre sont reliés à la fune de fond et empêchent fe filet de s'enrouler.

La partie su­ périeure du filet est maintenue au-dessus du fond à l'aide de flotteurs.

En raison de l'importance de la poutre en bois , qui peut atteindre 20 mètres, les bateaux à voile étaient obligés de remonter le chalut par un côté du navire au moyen d'une potence (portique).

Lors de l'introduction des chaluts à panneaux élévateurs, on dut se plier aux exigences de conception des bateaux existants , les panneaux étant éga­ lement relevés par les deux bords .

Ainsi, durant de nom­ breuses années, les plus gros navires des flottilles présen­ taient des bordés peu élevés afin de faciliter le hissage du filet à bord.

Hisser le filet est ardu et périlleux.

Les pê- · cheurs s'alignent le long du plat-bord; lorsque le bateau roule de leur côté, ils se penchent pour saisir le filet.

Lorsqu'il roule dans l'autre sens, ils embarquent (tirent) le filet, afin d'en hisser une partie à bord.

Le mouvement Ci-dess u s: L'équipage d'un chalulier allendanl de reni rer le chalul .

Celle opéra/ion es110ujour s aussi dangereuse el ardue, même sur les cha/u­ liers modernes.

A droile: Une poche pleine f/ollanl à la surface con/r e le flanc d'un chalulier.

La poche es/ la par/ie la plus élroite du chalut à panneau x: ··u/ti­ me piège dans leq uel le poisson se fait prendre .

A gauche: Un chalut à panneaux, file! de pêche de fond /ar­ gemenl ulilisé de nos jours .

La conceplion de ce chalul a élé améliorée duran/ /rois quarls de siècle.

L 'ouverlu re du file/ s'élend horizonlalemenl grace à deux panneaux divergenls, chacu n étant placé de chaque côlé du file/ remo rqué au moyen de cab/es métalliques appelés funes.

Le sommet du file/ es/ maintenu ou ver/ à l'aide de flolle ur s, fondis que le fond es/ mainlenu vers le bas au moyen de lests mélalliques .

se répétant, l'équipage est souvent dans l'eau jusqu'à la ceinture, en attendant que le ventre du filet soit sur le pont et que la poche -extrémité du chalut dans laquelle les poissons se trouvent prisonniers -flotte le long du bordé.

La poche est hissée à bord et suspendue durant quelques instants au crochet d'un mât de charge.

Ensui­ te, un des membres de l'équipage se place au-dessous et donne un coup sec sur le noeud largable qui ferme la po­ che, puis s'écarte vivement de la cascade de poissons qui roulent sur le pont.

Le filet est ensuite préparé pour un autre "trait" et les pêcheurs entament le vidage, le net­ toyage et le triage des poissons.

Le poisson est entreposé sous le pont, parfois en tonneaux, parfois en caisses.

Lorsque la pêche est bonne, et qu'une poche bien pleine apparaît à l'extrémité de chaque chalut, il y a peu de temps mort entre la relevée du chalut, l'entreposage sous le pont et la relevée du chalut suivant.

En pareil cas, l'é­ quipage travaille dix-huit heures d'affilée, pratiquement sans répit.

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