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Les plaques autochromes restituent le monde en couleurs naturelles

Publié le 29/03/2019

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Les plaques autochromes restituent le monde en couleurs naturelles

La première photographie en couleurs de Ducos du Hauron (vers 1875)

La plaque autochrome mise au point par les Frères Lumière vers 1903, commercialisée dès 1907, est le premier procédé de photographie en couleurs. Elle ne délivre non pas des photos sur papier mais des diapositives sur verre dans des formats standardisés.

Le 19 août 1839 marque le début de l'ère de la photographie. Ce jour-là, à l'Académie des sciences, à Paris, Louis Jacques Mandé Daguerre présente une invention qui permet de réaliser des images à partir de sujets réels. Le daguerréotype est le premier procédé photographique utilisable. Une plaque de cuivre argentée soumise à de la vapeur d'iode devient sensible à la lumière ; on l'expose alors dans une chambre noire et on la soumet ensuite à des vapeurs de mercure qui font apparaître l'image. Celle-ci, directement positive, est fixée à l'hyposulfite de sodium.

 

Ce procédé révolutionnaire comporte cependant deux défauts : les images obtenues ne sont pas reproductibles et ne sont pas en couleurs. Ni Daguerre, ni Nicéphore Niepce, son partenaire, ne trouveront de solutions à ce dernier problème, ce qui fait que, jusqu'à l'aube du xx^ siècle, les photographies seront colorées à la main pardes peintres miniaturistes.

 

Il faudra près de quarante ans avant qu'Auguste et Louis Lumière, de Lyon, ne proposent un procédé appelé << autochrome », qui permet enfin de reproduire les couleurs. Dès 1869 pourtant, le Français Ducos du Hauron obtient des clichés colorés à partir de trois plaques enduites de gélatine pigmentée.

 

En 1904, ils déposent un brevet pour un procédé nouveau permettant d'obtenir des photographies en couleurs qu'ils commercialisent en 1907, les plaques autochromes.

 

Pour obtenir ces plaques, ils faisaient teindre en rouge, vert et bleu, les couleurs primaires, de miAuscules grains de fécule de pomme de terre qu'ils mélangent jusqu'à obtenir une poudre qui paraît grise. Ils déposent ensuite celle-ci sur une plaque de verre

 

enduite de colle sur laquelle se fixent les grains. Le tout est passé entre deux rouleaux pour obtenir une surface parfaitement lisse. L'espace libre entre les grains est rempli de charbon noir et le tout est enduit d'une solution de bromure d'argent.

 

L'autochrome est exposé dans l'appareil photographique, côté verre tourné vers la lentille. Avant

1903

« La première photographie en couleur s de Ducos du Hauron (vers 1875) Les plaques autochromes restituent le monde en couleurs naturelles La plaque autochrome mise au point par les Frères Lum ière vers 1903, commer cialisée dès 1907, est le premier procédé de photog raphie en couleurs.

Elle ne déliv re non pas des photos sur papier mais des diap ositives sur verre dans des formats standardisés.

L e 19 août 1839 mar que le début de l'ère de la photo­ graphie.

Ce jour-là, à l'Aca­ démie des sciences, à Pa ris, Louis Jacques Mandé Daguerre présente une invention qui permet de réaliser des images à partir de suje ts réels.

Le dague rréotype est le prem ier procédé photographique utilisable.

Une plaque de cuivre arge ntée soumis e à de la vapeur d'iode devient sensible à la lumièr e ; on l'e xpose alors dans une chambre noire et on la soumet ensuite à des vapeurs de mercure qui font appa­ raître l'image.

Celle-ci, directe ment positiv e, est fixée à l'hyposulfite de so dium.

Ce procédé révolut ionnair e comporte cependant deux défauts : les images obtenue s ne sont pas repr oduc tibles et ne sont pas en couleur s.

Ni Dag uerre, ni Nicéphore Ni ep ce, son partenai re, ne trou­ veront de solutions à ce dernier problème, ce qui fait que, jusqu'à l'a ube du xx• siècle , les photo­ graph ies seront colorées à la main par des peintres miniaturistes.

Il fa udr a près de quar ante ans avant qu'Aug uste et Louis Lumière, de Lyon, ne proposent un procédé appelé. »

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