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L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE Les techniques de production des métaux purs et des alliages non ferreux

Publié le 17/12/2011

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Selon la quantité d'étain incorporée, l'alliage permet de faire des tubes résistants (4 pour cent d'étain) des fils (7 pour cent) des feuilles laminées (10 pour cent). Le bronze peut subir des contraintes élevées sans déformation permanente, ce qui le rend particulièrement intéressant pour la confection de ressorts. L'addition de plomb à moins de 4 pour cent empêche les pièces de devenir poreuses et améliore la coulée. Les bronzes au plomb et au zinc sont très utilisés dans la robinetterie. En élevant la teneur en étain à 18% on obtient des pièces supportant bien les frottements tels que les coussinets. Les bronzes au plomb jouissent des mêmes propriétés. On les coule parfois dans une armature d'acier pour en faire des coussinets de laminoir capables de travailler à haute température.

« Les lingots de cuivre eux extrémités teintées sont prêts pour l'embarquement vers les industries utilisatrices.

(Photo J.-C.

Pinheira) qualités, d'autres au contraire doivent être élimi­ nées, ainsi l'argent augmente sa résistance au contraire du bismuth qui le fragilise.

L'oxygène dans le cuivre sous forme de Cu 20 peut se combi­ ner avec l'hydrogène en atmosphère fortement réductrice pour former de la vapeur d'eau qui rend le cuivre poreux et lui donne la « maladie de l'hy­ drogène».

Vue aérienne d'une mine de nickel en Nouvelle-Calédonie.

Le minerai est surtout composé de sulfure et d' arséniosulfure.

(Photo G.

Boutin -Atlas-Photo) Le cuivre est avant tout recherché pour sa gran­ de conductibilité électrique et sa résistance à la corrosion saline.

Très malléable et ductile il se prête bien au laminage et à l'étirage, par contre il se moule très mal car il devient poreux.

Le nickel Cet élément qui fond à 1354° C et entre en ébul­ lition à 2730° C est surtout consommé comme alliage, mais on l'utilise aussi comme protecteur (nickelage) ou comme pièce de monnaie.

En 1971 le monde produisit 660 000 tonnes de ce métal, dont la première place revient au Canada, suivi de la Nouvelle-Calédonie.

Le nickel est ferromagnétique et très résistant à la corrosion ; il renferme presque toujours du car­ bone, du cobalt ainsi que du cuivre, du fer et du silicium, mais on peut l'affiner par électrolyse.

Cette méthode sert également au dépôt de couches de nickel sur des pièces usées (rechargement) que l'on veut protéger ou décorer.

Le chrome Ce métal fond vers 1850° C et est surtout destiné à la confection d'alliages et à la protection des sur-. »

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