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Pluton

Publié le 20/03/2012

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Vers la fin du siècle dernier, l'astronome américain Percival Lowell calcula que les orbites des planètes extérieures Uranus et Neptune subissaient l'influence d'une planète encore plus lointaine, mais non encore localisée. Dans son laboratoire privé, à Flagstaff, en Arizona, Lowell fit des recherches laborieuses pour trouver cette "planète X". Il travailla sans succès pendant dix ans, jusqu'à sa mort en 1916. Ce n'est que quatorze ans plus tard que la planète fut repérée par l'astronome Clyde Tombaugh. Celui-ci travaillait dans le même observatoire, mais avec du matériel plus perfectionné. La nouvelle planète fut appelée Pluton, d'après le nom du dieu grec des Enfers...

« La possibilité la plus intéressante est qu'une autre planète inconnue existe quelque part au-delà de l'orbite de Pluton.

Aussi fantasti­ que que semble cette idée, elle paraît être la meilleure explication des écarts constatés dans les orbites d'Uranus et de Neptune .

Certains astronomes ont même essayé de dé­ terminer les caractéristiques de la planète mystérieuse .

Les derniers calculs indiquent qu'elle pourrait être en orbite autour du So­ leil à plus de 9 milliards de km.

A cette dis­ tance, elle devrait avoir un diamètre d'envi­ ron 15 000 km et une masse six fois plus grande que celle de la Terre .

En juillet 1978, une autre découverte remar­ qua .ble fut faite à partir d'un observatoire à Flagstaff, près du domicile de Lowell.

Un astronome américain, James Christy, était en train d'étudier les détails de l'orbite de Pluton, lorsqu'il remarqua une élongation notable de l'image de la planète, reproduite sur une plaque photographique.

Les études ultérieures ont presque confirmé la conclu­ sion de Christy, c'est-à-dire que l'élongation est due à la présence d'un satellite sur une or­ bite proche de Pluton.

Christy le nomma Charon, en référence au batelier mythologi­ que qui transportait les âmes de l'autre côté du Styx, au royaume des morts .

Charon est un satellite très inhabituel.

Il semble avoir un diamètre égal à quarante • • •• .

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• • Ci-des sous: Deux photographie s prises par l'astronome américain Clyde Tombau gh , à l'observatoi­ re de Lowell, en Ari zona, en 1930, montrent pour la première foi s la plan ète Pluton (/léch é e).

Sa présence avait déjà été suppo· sée en 1905 , lorsque l'astronom e américain Percival Lowell dé· montra qu'il devait exister une neuvième planète, qui explique­ rait les petites irrégularités dans l 'orbite de Neptune .

Ju squ'alors , Pluton avait échappé à la recher· che en raison de sa très faible ap· parence .

Cette planète demeure un grand m ystère.

En 1978 , un satellite fut découvert autour de Pluton, ce qui conduisit à une r éé valuation de sa taille .

D e nos jour s, cette planète est suppo sée êtr e à la foi s plu s petite et plu s brillante que l'on ne l'avait c ru auparavant .

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• • • • • • • pour cent de celui de Pluton, ce qui fait de lui, comparativement à sa planète mère, le plus grand de tous les satellites du système solaire .

Mais, ce qui est plus remarquable en­ core , c'est que Charon effectue son orbite autour de Pluton en 6,4 jours, exactement le même temps qu'il faut à Pluton pour accom­ plir une rotation sur son axe.

Donc, Charon doit stationner au-dessus d'un endroit parti­ culier de la surface de Pluton.

Il s'agit là d'un phénomène unique dans le système so­ laire.

Certains astronomes se demandent mê­ me si Pluton est une véritable planète.

Sa si­ militude avec certains des plus grands satelli­ tes des planètes géantes permet de supposer qu'il pourrait, en fait, avoir été autrefois un satellite de Neptune.

Il aurait été déchiqueté par quelque ancien cataclysme, peut-être mê­ me par l'intrusion de la dixième planète mystérieuse.

Pour l'instant, les savants ne peuvent émet­ tre que des hypothèses sur les particularités de la surface de Pluton.

Les températures doivent être proches du zéro absolu et, même si la planète avait eu une atmosphère dans le passé, ses gaz seraient maintenant gelés ou li­ quéfiés au niveau de la surface.

Au-delà de sa lointaine orbite, se cache le mystère non éclairci de la dixième planète et, plus loin en­ core, le gouffre immense de l'espace in­ terstellaire.

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