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TRANSPORTS AÉRIENS: Étude générale de l'avion, Sa construction, sa propulsion, son pilotage

Publié le 07/12/2011

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Les «Transports aériens « constituent la branche cadette d'une énorme activité moderne: les « Transports publics«. Ils ont bénéficié de la masse considérable des connaissances scientifiques et techniques acquises en moins d'un siècle. « On n'arrête pas le progrès « ! Il est donc permis de s'interroger sur l'évolution future de ce moyen de transport, dont le développement fut spectaculaire, en quelques décennies seulement. L'aviation, en général, a tiré le meilleur parti des progrès techniques dus aux très onéreuses recherches imposées par deux guerres mondiales successives. En temps de guerre comme en temps de paix, les vertus et le courage des aviateurs de toutes nations ont contribué à son épanouissement. La liste de ses martyrs est, hélas ! trop longue, mais leurs sacrifices n'ont pas été vains. Depuis, la science aérospatiale a apporté des connaissances nouvelles dont l'aviation n'a pas manqué de tirer parti. Quoi qu'il en soit, l'aviation commerciale est assujettie aux impératifs imposés à tous les systèmes de transports publics modernes. Evoluant dans toutes les parties du monde, elle a nécessité l'élaboration de règles internationales.

« Le rendement technique et commercial repose sur la rentabilité du matériel.

Il tient compte des frais d'acqui­ sition, de fonctionnement et d'entretien et des possibili­ tés d'en amortir l'importance dans le cadre d'une politi­ que commerciale équilibrée.

Il faut y ajouter la notion de prix de revient «Kilomètre-Passager» (PKM) ou« Tonne-Kilomètre>> (TKM) dont l'intégration, dans le cadre d'une concur­ rence toujours plus vive, impose une gestion prévision­ nelle bien calculée du matériel, du personnel, et des frais d'exploitation et, enfin et surtout, d'une clientèle âpre­ ment disputée par une concurrence en perpétuelle évolu­ tion.

Tels sont les impératifs auxquels les transports en commun doivent faire face.

Les transports aériens ne sauraient y échapper, d'autant que leur évolution dans les trois dimensions font courir des risques plus impor­ tants.

Leur merveilleuse organisation, la sûreté de leur techmque commercmle et prolessionnelle leur ont donné, dans l'ensemble des transports, une place de choix.

LES DIVERSES SORTES D'AÉRONEFS Les représentent l'ensemble des appareils utilisés pour se déplacer dans l'air.

Les transports aériens tères, de véhicules à effet de sol, (dont le plus typique tères, de véhicules à effet de sol, (dont le plus typique exemple est l'aéroglisseur), voire de fusées et enfin de ballons et de dirigeables.

Ces derniers font actuellement l'objet d'études et il n'est pas tout à fait impossible de voir, un jour, reprendre la lutte entre les plus lourds et les plus légers que l'air.

La loi du 31 mai 1924 considère comme tout appareil capable de s'élever ou de circuler dans les airs.

Elle distingue: - les>, engins plus lourds que l'air ayant recours à une force dynamique ; - les >, plus légers que l'air et dont le mode ascensionnel repose sur la différence de densité d'un gaz par rapport à celle de l'air.

L'avion C'est de très loin la forme d'aéronef la plus utilisée dans l'aviation en général et plus particulièrement dans l'aviation marchande.

Quelle que soit son utilisation, (armement, transport, tourisme), l'avion classique présente des éléments de base suivants : - une coque rigide sur laquelle sont fixés les organes nécessaires aux évolutions au sol comme en l'air: le ou >.

- un ou plusieurs groupes motopropulseurs destinés à assurer le déplacement rapide de l'engin dans l'atmo­ sphère; -des assurant la sustentation ; - des > destinés à la stabilité propre de l'engin; - des > permettant l'évolution dirigée de l'avion dans les trois dimensions ; - Un > ou , les > ou à , etc.

Le plus léger que l'air : l' « Aérostat » Il s'agit du et du , dont la sus­ tentation est assurée par une enveloppe hermétique enfer.mant un gaz plus léger que l'air : gaz d'éclairage, hydrogène, hélium.

Le ballon se déplace et ne saurait satisfaire les exigences de~ transports aériens.

Le dirigeable, au contraire, est muni de groupes moto­ propulseurs et de gouvernes capables d'en faire un engin propre à la navigation et aux transports lents mais éco­ nomiques.

Abandonné en raison de sa fragilité relative et de son inflammabilité (antérieurement à l'emploi de l'hé­ lium), cet engin a peut-être devant lui un nouvel et bel avenir grâce aux techniques modernes dont il peut béné­ ficier et sa spécialisation dans les transports de fret ou les croisières.

L'avion fusée En matière de transports aériens, l'avion fusée reste un objet d'expérimentation.

Sera-t-il capable, un jour, de supplanter les supersoniques d'aujourd'hui? C'est pourtant l'engin rêvé pour les liaisons à grande dis­ tance, à très haute vitesse, dans les zones d'atmosphère raréfiée.

La propulsion par fusée s'affranchit totalement du milieu dans lequel elle évolue ; elle n'est tributaire que de sa propre alimentation.

Ainsi en est-il des engins spa­ tiaux.

MECANIQUE DU VOL DE L'AVION Pourquoi et comment un avion est-il capable de vain­ cre la pesanteur et d'évoluer en l'air, son propre poids, celui de ses divers organes, de son carburant et de son. »

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