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Compte rendu de texte - Céline Braconnier

Publié le 22/02/2022

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« Compte rendu de texte – Céline Braconnier Le texte que nous étudions cette semaine est l’article « Le vote et l’abstention en temps de crise » rédigé par Céline Braconnier et paru dans Savoir/Agir (vol.13, numéro 3, 2010).

Céline Braconnier est directrice de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, professeure de Sciences Politiques, agrégée d'histoire et spécialiste de la participation électorale. Cet article évoque la chute, depuis les années 80-90 et surtout au tournant du siècle, du taux de participation aux élections.

Ce qui est nouveau c’est que désormais, le nombre de citoyens ne votant pas excède le nombre de citoyens qui votent : on parle alors de démocraties abstentionnistes, comme c’est le cas pour la France.

Pour la première fois, en France, en 2002, cet abstentionnisme ne touche pas seulement les législatives mais aussi les présidentielles. Il y a bien sûr une forte corrélation entre crise économique (et ses attributs et conséquences : forte inflation ou déflation, baisse du pouvoir d’achat, montée du chômage, baisse de la cohésion sociale) et abstentionnisme.

Mais ceci est majoritairement présent en France et en Europe (à l’exception du Danemark) contrairement aux États-Unis où l’on observe les mêmes taux que soit durant les crises ou non. En effet, les catégories sociales les plus affectées par la crise (ex : communautés afro-américaines) sont celles qui sont le plus touchées par la crise et aussi celles qui participent le moins.

Cependant, leur abstentionnisme est aussi élevé hors période de crise économique car elles sont sous-représentées.

Elles qui sont les moins diplômées sont celles qui votent le moins et sont le moins représentées sur les listes électorales. C’est une évolution à l’américaine que l’on observe en France et en Europe car, si ce n’était pas vrai par le passé, on observe une augmentation de l’écart entre taux de votes dans la métropole et les communes populaires c’est-à-dire les zones banlieusardes (Garge-les-Gonesse ou Villetaneuse en banlieue parisienne, le Mirail à Toulouse). Cela relève de plusieurs causes au premier rang desquels le manque de confiance envers e politique et sa crédibilité, qu’il soit de gauche ou de droite, mais aussi le sentiment de discrimination que subissent certaines minorités et surtout, la déstructuration du monde ouvrier.. »

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