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1995: Le chic plastique et le style hippie font un retour éclatant dans la mode

Publié le 22/03/2019

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Dans cette décennie de communication tous azimuts, les créateurs sont tributaires de leur époque. Armani, Versace, Paco Rabanne ou Romeo Gigli, qui possèdent tous leur site internet, y présentent leurs collections, y mettent en vente des créations, y effectuent une concurrence épique (Hugo Boss) ou y délivrent leur recette préférée de pâtes (Armani). Les amoureux de la mode peuvent faire leur shopping dans le monde du cyberespace, dans les boutiques virtuelles, et commander une combinaison du créateur belge Walter van Beirendonck.

 

Les tons criards plaisent particulièrement aux jeunes. Le style de la génération techno est près du corps et coloré. Les cheveux sont teints en vert ou en rouge, les vêtements laissent apparaître le nombril, où il n'est pas rare d'y voir un anneau d'argent puisque la mode est au piercing. On arbore malicieusement un tatouage sur l'épaule. La jupe étroite, courte ou longue, est confectionnée dans des matériaux plastiques, les chaussures massives à talons compensés font ressembler celles qui les portent aux hippies et aux popstars des années 60 et 70.

 

La mode du début des années 90 a quelque chose de déjà-vu. Outre les vêtements de travail et le tailleur Chanel des années 60, la mode pop et hippie des années 70 est reprise avec ses motifs psychédéliques, ses vêtements à fleurs et ses vestes courtes au crochet. Faisant fi du bon goût, la jeunesse combine des vêtements fragiles et transparents, comme dans les années 70, avec des chemises de bûcheron, des chaussettes de laine et des chaussures militaires. Ce look grunge (de l'anglais grunge, déchets, ordures) inspiré par des groupes underground comme Nirvana ou Pearl Jam, devient une mode d'avant-garde. L'industrie textile exploite ce

filon en imposant les vêtements superposés, mode appelée layering. Ce style exige que l'on porte le vêtement le plus court et le plus étroit au-dessus d'une tenue complète : par exemple, une veste courte sur un tee-shirt long, lui-même sur une jupe ou un pantalon.

Une mode criarde est de rigueur lors de la Love Parade à Berlin.

En raison de la récession mondiale, le culte des marques, datant des années 80, perd du terrain. L'étalage du luxe est aussi dépassé que le vêtement fait sur mesure. Les impulsions nouvelles viennent de couturiers américains comme Calvin Klein ou Donna Karan qui créent des vêtements qui se vendent et se portent. L'Autrichien Helmut Lang est partisan d'un style minimaliste d'une élégance sobre. Ce maître de la simplification impose un idéal de beauté qu'incarnent des mannequins blêmes, extrêmement maigres tels que Kate Moss. Lang fait défiler ses «Twiggies des années 90 >> sans maquillage et pieds nus. Comme nombre de ses collègues, il utilise le plastique. Ses vêtements, étuis minimalistes, mêlent la dentelle et le caoutchouc, les matières synthétiques brillantes et la mousseline. Romeo Gigli crée des chemises en cellophane, Walter van Beirendonck

« Le look plastique est en vogue aupr ès de la quasi totalité de la jeune génération.

Le chic plastique et le style hippie fo nt un retour éclatant dans la mode Des modèles au teint blafard exhibant des tenues au débr aillé artistique, des costumes aux couleurs vives d'oiseaux de paradis : haute couture et love Parade font la mode du début des années 90.

Elle s'écar te de plus en plus de l'étalage de luxe des années 80.

D ans cette décennie de com mun ication tous azi­ mu ts, les créate urs sont tribut aires de leur époque.

Armani, Versace, Paco Rabanne ou Romeo Gigli , qui possèdent tous leur site interne t, y présentent leurs collec­ tions , y mette nt en vente des créations, y effect uent une concur­ rence épique (Hugo Boss) ou y dél ivrent leur recette préférée de pâtes (Armani).

Les amoureux de la mode peuvent faire leur shopping dans le monde du cyberespace, dans les boutiques virtuelles, et com­ mander une combina ison du créa­ teur belge Walter van Beirendonck.

Les tons criards plaisent particuliè­ rement aux jeunes.

Le style de la génération techno est près du corps et coloré.

Les cheveux sont teints en vert ou en rouge, les vête ments lais sent appa raître le nombril, où il n'est pas rare d'y voir un anneau d' ar gent puisque la mode est au piercing.

On arbore malicieusement un tatouage sur l'épaule.

La jupe étroite, courte ou longu e, est confect ionnée dans des matériaux plastiq ues, les chaus sures massives à ta lons compensés font ressembler celles qui les portent aux hippies et aux popstars des anné es 60 et 70.

La mode du début des années 90 a quelque chose de déjà-vu.

Outre les vêtements de trava il et le tailleur Chanel des années 60, la mode pop et hippie des anné es 70 est reprise avec ses motifs psychédé liques, ses vête ments à fleur s et ses vestes cou rtes au crochet.

Faisant fi du bon goût, la jeu nesse combine des vête­ ments fragi les et tran spar ents, comme dans les années 70, avec des chem ises de bûcheron, des chaus­ settes de laine et des chaus sures mili taires.

Ce look grunge (de l'anglais grunge, déchets, ordures) in spir é par des groupe s un der­ ground comme Nirvana ou Pearl Jam , devient une mode d'ava nt­ garde.

L'industrie textile exploite ce filon en imposant les vête ments supe rposés, mode appelée layering.

Ce style exige que l'on porte le vêt ement le plu s cour t et le plus étroit au-dessus d'une tenue complète : par exemple, une veste cou rte sur un tee -shir t long, lui­ même sur une jupe ou un pantalon.

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