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ALPINISME : Règles générales Équipement Matériel

Publié le 04/11/2011

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A partir de ce moment, on ne chercha plus seulement à parvenir au sommet des montagnes, mais à y parvenir par des voies nouvelles. L'alpinisme moderne était né. Il devait se perfectionner avec l'attaque de voies de plus en plus difficiles, notamment dans les parois verticales ou même surplombantes des Dolomites, et dans les faces nord des plus grandes montagnes des Alpes. En même temps se développaient les expéditions aux plus hauts sommets du monde, dans l'Himalaya. Le premier « 8 000 «, l'Annapurna, fut gravi en 1950 par une expédition française conduite par Maurice Herzog, et l'Everest, le plus haut sommet de la terre, en 1953, par un Australien, Sir Edmund Hillary, et un népalais, Norgay Tensing, membres d'une expédition dirigée par l'anglais Sir John Hunt.

« te d'Etat-major » au 80 000 • : par exemple, le Pelvoux par le capitaine Durand en 1828 .

Mais c'est il y a un peu plus d'un siècle, en particu­ lier sous l'influence d'alpinistes britanniques, que l'on commença à gravir les montagnes « pour rien » et à explorer systématiquement les Alpes et les autres massifs montagneux.

Entre 1854 et 1865, année qui vit Whymper accéder successivement aux sommets des Gran­ des Jorasses, de l'Aiguille Verte et du Cervin, les plus hauts et les plus difficiles sommets des Alpes furent gravis.

C'est sans doute à cette époque que le mot « alpinisme » s'imposa dans le monde occidental pour désigner le fait de gravir de s montagne s, quel que soit leur nom.

A partir de ce moment, on ne chercha plus seulement à parvenir au sommet des monta­ gnes, mais à y parvenir par des voies nouvelles .

L'alpinisme moderne était né.

Il devait se per­ fectionner avec l'attaque de voies de plus en plus difficiles , notamment dans les parois ver­ ticales ou même surplombantes des Dolomites, et dans les faces nord des plus grandes monta­ gnes des Alpes .

En même temps se développaient les expéditions aux plus hauts sommets du monde, dans l'Himalaya.

Le premier « 8 000 », l'Annapurna, fut gravi en 1950 par une expédition française conduite par Maurice Herzog, et l'Evere st, le plus haut sommet de la terre, en 1953, par un Australien, Sir Edmund Hillary, et un népalais, Norgay Tensing, membres d'une expédition dirigée par l'anglais Sir John Hunt.

L'alpinisme en 1972 L'alpinism e a donné naissance à une abon­ dante littérature et est actuellement une activité sportive très attractive.

Mais si l'on distingue le fait de sc promener dans les montagnes et celui de les escalader, ce qui offre des degrés de difficultés extrêmement variés, ont peut con­ sidérer que l'alpinisme est pratiqué par un nombre relativement restreint de personnes par rapport à d'autres sports ou activités de plein air.

Une proportion relativement élevée d'alpinis­ tes est inscrite à l'un des clubs groupés dans la Fédération Française de la Montagne, dont le plus important est le Club Alpin Français , fondé en 1874.

Les noms des meilleurs alpinistes sont bien connus du grand public, et on peut citer, pour le troisième quart du vingtième siècle, Louis Lachenal, Jean Couzy, Lionel Terray, Hermann Buhl (tous quatre morts en montagne), Gaston Rebuffat, Robert Paragot, René Desmaison, Toni Hiebeler, Walter Bonatti...

etc ...

Le sens de l'alpinisme L'alpinisme est un jeu, un jeu du corps et de l'esprit, et n'a aucun but utilitaire.

Un des bons alpinistes de cette génération, écrivain humo­ riste de surcrott, Georges Livanos, affirme qu'il est parfaitement vain « de s'écorcher les mains, de se fatiguer, de se geler et de risquer de se casser le cou pour atteindre un incommode et inutile sommet, pointe de neige ou tas de cail­ loux, sur lequel il n'y a rien d'autre à faire que d'en redescendre au plus vite ».

Il est vrai qu'on peut porter le même jugement sur maintes ac­ tivités humaines désintéressées.

Sur le plan technique , la pratique de l'alpi­ nisme a considérablement évolué, permettant de gravir des parois autref ois jugées inaccessibles.

Quels que soient les moyens employés, les buts finaux de l'escalade et la mentalité de l'alpi­ niste, l'alpinisme reste essentiellement une con­ frontation de l'homme avec la montagne.

James Ramsey Ullrnan, auteur d'une histoire de l'alpi­ nisme, fait observer qu' « une montagne n'est jamais conquise : le Cervin, aujourd'hui, peut cracher des canonnades aussi meurtrières qu'au temps de Whymper ...

II n'y a pas de route na­ tionale vers le sommet des montagnes, mais seulement la route de l'habileté et de la con­ naissance, du soin et de l'esprit d'entrepri se, de la patience et du labeur acharné ».

Et il eon­ elut son livre par ces lignes : « Que les hommes aient gravi le Cervin, qu'ils pui sse nt un jour gravir l'Ever es t lui-même, (ceci était écrit en 1942), cela ne veut pas dire grand chose.

Qu 'ils veuillent les gravir, et qu'ils essaient de les gravir, cela veut tout dire ».

Qui peut pratiquer l'alpinisme ? Bien qu'il apparaisse comme une activité par­ ticulièrement rude et, pour beaucoup , rebutante, et qu'en fait il soit pratiqué par un nombre restreint d'amateurs, l'alpinisme semble être à la portée d'un nombre relativement élevé de personnes : le tout est de s'entendre sur le ni­ vea u des difficultés à affronter.

De fait, dans les pays de montagne comme la Suisse, l'ouest de l 'Au triche, le nord de l'Italie, le sud de l'Al­ lemagne , le sud-est et le sud-ouest de la France.

il est une activité sportive courante.

II est pratiqué par des personnes de tous âges et de toutes conditions sociales, il n'exige qu'une bonne santé qu'il entretient, de l'expérience, et n'entraîne pas de frais élevés.

Et l'on voit ainsi des hommes d'âge mftr continuer à réaliser des courses très difficiles , et d'autres personnes parcourir la montagne jusqu'à un âge très avan­ cé.

D'autre part, sans en exagérer l'importance, on doit tenir compte des conditions d'âge et de santé pour savoir qui peut pratiquer l'alpinis­ me.

Les avis des médecins sont partagés sur les altitudes limites permises aux enfants, soit au cours de séjours, soit surtout à l'occasion d'une course.

En raison de la raréfaction de l'oxygène, déjà sensible à 2 000 ou 3 000 mètres, et des efforts demandés au cœur lorsqu'on se déplace sur un terrain accidenté, la pratique de l'alpi­ nisme ou tout simplement le séjour en monta­ gne peuvent être déconseillés aux enfants et aux adolescents de moins de quatorze ans, comme aux personnes sujettes à certaines affections : troubles du système circulatoire ou respiratoire, du système nerveux ou du vago-sympathique.. »

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