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Brigitte Bardot, une star d'un type nouveau

Publié le 24/03/2019

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bardot

Au milieu des années 50, une véritable bombe explose dans le monde du cinéma français : une jeune actrice, Brigitte Bardot, bouleverse les habitudes et les conventions d'un monde bien-pensant et facilement moralisateur.

Les principaux films de Brigitte Bardot

Brigitte Bardot et Jean-louis Trintignant dans Et Dieu créa la femme (1956). les deux acteurs tombent amoureux au cours du tournage.

Brigitte Bardot a fait plus pour la balance commerciale française que la régie Renault. Dans sa froideur statistique, ce célèbre constat dit bien l'ampleur du phénomène Bardot à la fin des années 50. À cette époque, la moue enfantine et provocante de BB, sa liberté de langage et de comportement ont déjà franchi les frontières comme un signe avant-coureur de l'évolution des mœurs. Pendant que la foule des bien-pensants dénonce sa conduite scandaleuse, Marguerite Duras, Simone de Beauvoir ou François Nourissier saluent en elle Je symbole de la génération féminine montante. Le général de Gaulle la sacre superstar.

 

Issue de la haute bourgeoisie parisienne, la jeune Brigitte reçoit une éducation stricte. Il faut être Je diable - ou Roger Vadim en personne - pour déceler en cette mignonne adolescente brune, aux joues rondes et à la taille fine, celle qui va devenir « Je rêve impossible des hommes mariés >>. Elle n'a pas 18 ans lorsque Je futur cinéaste l'épouse et la transforme en une blonde à la grâce animale qui fait vieillir en un clin d'œil les vedettes consacrées de l'époque. « Sa cote a dépassé les frontières, elle tourne sans arrêt. L'avenir dira s'il s'agit d'un feu de paille >>, écrit en décembre 1955 un journaliste de Combat.

 

Le feu de paille est un incendie. Il se déclare un an plus tard, en 1956, lorsque Roger Vadim achève de créer le mythe Bardot en lui donnant le rôle d'une sauvageonne à la sensualité débridée, dans Et Dieu créa la femme. Elle devient celle que les femmes jalousent tout en s'efforçant de lui ressembler, celle que les hommes désirent en faisant semblant de s'en moquer. La pertection de son corps de poupée Barbie avant l'heure aurait pu en faire une star supplémentaire à la mode hollywoodienne : superbe et inaccessible.

Mais son aspect « nature », son espièglerie et son franc-parler la situent dans la vie bien réelle. Elle est << la seule vamp du monde qui ressemble à la petite cousine que vous avez aimée >>, selon Marcel Achard.

bardot

« Brig itte Bardot et Jean-louis Trintignant dans Et Dieu créa la femme (1956).

les deux acteurs tombent amoureux au cours du tournage.

Brigitte Bardot, une star d'un type nouveau Au mili eu des anné es 50, une véritable bombe explo se dans le monde du cinéma français : une jeune actrice, Brigitte Bardot, bouleverse les habi tudes et les conventions d'un monde bi en-pensant et faci lement moralisateur .

B rigitte Bardot a fait plus pour la balan ce commer ciale française que la régie Renault.

Dans sa froideur statistiq ue, ce célèbre constat dit bien l'ampleur du phénomène Bardot à la fin des années 50.

À cette époque, la moue enfantine et provocante de BB, sa liber té de lang age et de compor­ tement ont déjà franchi les fron­ tières comme un signe avant-cou reur de l'évolution des mœurs.

Pendant que la foule des bien-p ensants dénonce sa condui te sca ndale use, Mar guerite Duras, Simone de Beauvoir ou Fran çois Nour issier sa luent en elle Je symbole de la génération féminine montante.

Le général de Gaulle la sacre superstar.

Issue de la haute bourgeoisie parisienne, la jeune Br igitte reçoit une éducation stricte.

Il faut être Je diable -ou Roger Vad im en per­ sonne -pour déceler en cette mign onne adol escente brune, aux joues rondes et à la taille fine, celle qui va dev enir « Je rêve impossible des hommes mariés >>.

Elle n'a pas 18 ans lo rsque Je futur cinéas te l'ép ouse et la transforme en une blonde à la grâce animale qui fait vie illir en un clin d'œil les vedettes consacrées de l'époque.

« Sa cote a dépassé les frontières, elle tourne sans arrêt.

L'avenir dira s'il s'agit d'un feu de paille >>, écrit en décem­ bre 1955 un journal iste de Combat.

Le feu de paille est un incendie.

Il se déclare un an plus tard, en 1956, lorsque Roger Vadim achève de créer le mythe Bardot en lui donnant le rô le d'une sauvageonne à la sensual ité débridée, dans Et Dieu créa la femme.

Elle devient celle que les femmes jalousent tout en s'efforçant de lui resse mbler , celle que les hommes désirent en faisant semblant de s'en moquer.

La pertec tion de son corps de poupée Barbie avant l'heure aur ait pu en faire une star sup­ plém entaire à la mode holly­ woodienne : superbe et inacce ssible.

Mais son aspect « nature », son espiè­ glerie et son franc-parler la situent dans la vie bien réelle.

Elle est >, selon Marcel Achard.

La protectrice des animaux montre comment fonctionne un piège, en 1991 Phénomène de soci été davan­ tage qu'actrice, c'est le souven ir que laisse Brigitte Bardot aujour ­ d'hui, même si on lui reconn aît tard ivement du talent à traver s quelque s film s qui ont fait date, comme La Vérité ou Le Mépris.

Depuis sa première apparition au cinéma dans Le Trou norm and (1 952), aux côtés de Bourvil, elle a joué dans 46 films jusqu'en 1973.

Pour tant, elle reconnaît que le métier de coméd ienne ne l'a jamais vraiment passionnée.

Le « petit chat sexy >> qui remplis sait les salles aux État s-Unis, et dont la photo circulait sous le manteau à Moscou avait beau répéter qu'elle voulait claquer la porte du cinéma, personne ne la croya it.

C'est pourtant ce qu'elle fait, à l'âge de 39 ans, après l'échec de Colin ot Trousse-Chemise, pour entreprendre le seul combat qui l'ai t, selon ses dires, jamais motivée : la dé fense des animaux et no tamment celle des bébés phoques.

Les principaux films de Brig itte Bardot 1956 Et Dieu créa la femme l'action du film tourne autour d'une femme-enfant à la criniè re blo nde, véritable mangeuse d'hommes.

qui ne sait résister à aucune tenta­ tion érotique et fait tourner la tête à trois hommes en même temps.

La beauté excep tionnelle de Brig itte Ba rdot.

le décor de Saint­ Tropez et une scène de mambo endiablé, au centre de l'histoire, rendirent ce film célèbre dans le monde entier.

19 58 En cas de malheur Dans un de ses rôles les plus exigeants, Brigitte Bardot se révèle aux côtés de grands noms du cinéma français comme Edwige Feuillère et Jean Gabin.

Elle joue une accusée qui séduit le juge (Gabin) au cours de l'instruction.

1960 La Vérité Dans ce film qui se déroule dans un tribunal.

Brigitte Bardot interprète une femme accusée du meurtre de son aman t et méprisée par la société à cause de sa déché­ ance sociale.

le metteur en scène Henri-Georges Clouzot s'attaque en particulier au parti pris de la police et de la justice contre ceux qui sont socialement faibles.

Le film est le plus gros succès de l'année en France.

1963 Le Mépris Jean-Luc Godard tourne, avec Brig itte Bardot dans le rôle principal.

l'adaptation d'un roman d'Alberto Moravia.

Une épouse ne ressent plus pour son mari (Michel Piccoli), un auteur de scénario obsédé par sa carrière, que du mépris.

Une satire mordante de l'industrie du cinéma, dans laquelle Jack Palance interprète un produc­ teur vulgaire et où Fritz lang joue son propre rôle.

1965 Viva Maria ! Dans ce film de Louis Malle, satire du film d'aventur es, Bri gitte Bardot joue aux côtés de Jeanne Moreau.

les deux femmes interprètent deux strip-teaseuses qui mettent fin à la révolution dans un pays d'Amérique latine après la mort du chef des rebelles.

195 6 Brigi tte Bardot dans En cas de malheur, en 1958 Une scène au tribunal extraite de La Vérité, en 1960 Brigi tte Bardot dans Le Mépris, en 1963 Br igitte Bardot et Jeanne Moreau dans Viva Maria !, en 1965 141. »

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