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Comment les Jeux olympiques sont-ils nés ?

Publié le 03/03/2012

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I/ L’histoire des Jeux Olympiques

 

1)    La naissance des Jeux et leur(s) but(s)

 

Les tout premiers Jeux Olympiques antiques eurent lieu en 766 av. J.-C. à Olympie, le village d’une vallée sacrée situé en Elide et considéré comme un sanctuaire.  Ces Jeux Olympiques antiques étaient à l’époque estimés comme des festivals religieux, culturels et sportifs en l’honneur de Zeus, le dieu des dieux. Les grecs de l’antiquité pensaient que le corps comme l’esprit nécessitait la discipline et que les pratiquants de cette discipline seraient aptes à mieux honorer Zeus. Au milieu du sanctuaire de Zeus se trouvait un stade entouré d’oliviers et même après que Zeus eut cessé de s’y manifester, le sanctuaire resta tout de même un lieu important et sa réputation ne fit que croître grâce à la fête qui rassemblait l’ensemble des peuples Grecs et au concours Olympique dont le prix était une couronne dite sacrée constituée de rameaux d’oliviers. On supposait à l’époque que la vitalité des arbres sacrés se transmettait aux destinataires à travers les rameaux. Ces Jeux avaient alors lieu tous les quatre ans et les citoyens grecs uniquement pouvaient y concourir.

La Grèce Antique était divisée en états indépendants, fréquemment en guerre les uns contre les autres. Mais à l’occasion des Jeux, une trêve officielle était proclamée, appelée « Ekecheiria «. Cela équivalait au voyage sans danger des athlètes pour se rendre et revenir des Jeux. Toute violation de cette trêve était passible de la peine de mort.

 

« et ceux d’autres nations à voter à l’unanimité la réhabilitation des Jeux Olympiques.

Le but des Jeux Olympiques modernes est de participer à construire un monde pacifiste et meilleur, en éduquant la jeunesse par le biais de sports pratiqués sans aucune discrimination ainsi que dans l’esprit Olympique qui implique la compréhension mutuelle, la camaraderie, la solidarité et le fair-play. En 1920 à Anvers, pour la première fois le serment Olympique est prononcé par Victor Boin, escrimeur belge : « Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l'honneur de nos équipes.

» Ce serment, écrit par Pierre Courbertin, est prononcé par un athlète du pays hôte tenant le pan du drapeau olympique de sa main gauche.

Un juge du pays hôte prononce également un serment dont l'énoncé diffère légèrement. Autre symbole des JO : la flamme olympique.

Ce symbole nous vient des Jeux Olympiques de l’antiquité au cours desquels une flamme sacrée brûlait en permanence sur l’autel de Zeus.

Cette flamme fut allumée pour la première fois aux Jeux d’Amsterdam en 1928 puis de nouveau durant les Jeux de Los Angeles en 1932.

C’est en 1936 que Carl Diem, président du comité d’organisation des Jeux de la Xie Olympiade à Berlin, proposa d’allumer la fameuse flamme en ancienne Olympie et de la transporter jusqu’à Berlin via un relais du flambeau.

Son idée fut ainsi réalisée et la tradition se perpétue depuis.

La flamme Olympique est allumée par des femmes, vêtues de tuniques similaires à celles que portait les Grecs de l’antiquité, au cours d’une cérémonie dans l’antique stade Olympique à Olympie même.

C’est naturellement que la flamme est allumée, à l’aide d’un miroir parabolique qui réfléchis les rayons du soleil d’Olympie.

Ensuite, la grande prêtresse remet le flambeau au premier relayeur. Egalement non négligeable quand il s’agit des symboles des Jeux, le credo Olympique.

La forme actuelle du credo tel qu’il apparaît sur le panneau d’affichage à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques est : «Le plus important aux Jeux olympiques n'est pas de gagner mais de participer, car l'important dans la vie ce n'est point le triomphe mais le combat ; l'essentiel, ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu.» Pierre de Courbertin s’est inspiré du sermon de l’évêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, prononcé en 1908 au cours des Jeux de la Ive Olympiade à Londres.

Les paroles exactes étaient «L'important dans ces Olympiades n'est pas tant d'y gagner que d'y prendre part.

». C’est en 1924 que les premiers Jeux Olympiques d’hiver font leur apparition à Chamonix en France.

Les premiers sports de cette nouvelle compétition sont le ski alpin, le ski de fond, le hockey sur glace, le saut à ski, le patinage artistique et le patinage de vitesse ainsi que le combiné nordique.

Par la suite, d’autres disciplines sont ajoutées comme la luge ou encore le ski acrobatique.

Dès lors, les jeux ont lieu tous les quatre ans de 1924 à 1936 où ils seront interrompus par la Seconde Guerre Mondiale.

La compétition reprend en 1948 avec le même système quadriennale. En 1948, Sir Ludwig Guttmann organisa en Angleterre à Stoke Mandeville une compétition sportive destinée aux vétérans de la Deuxième Guerre mondiale atteints à la moelle épinière.

Quatre ans plus tard, des concurrents hollandais se joignirent aux épreuves. Ainsi, le mouvement international connu de nos jours comme le Mouvement Paralympique était né.

Par la suite, des Jeux furent organisés sur le modèle de JO pour la première fois à Rome en 1960 à l’intention des athlètes qui était handicapés.

A Toronto en 1976, d’autres catégories de handicap furent ajoutées et l’idée de rassembler divers groupes d’handicapés dans des compétitions sportives internationales vit le jour.

Au cours de la même année se tinrent les premiers Jeux Paralympiques d’hiver en Suède.. »

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