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CYCLISME COURSES SUR ROUTES COURSES SUR PISTE CROSS CYCLO-PEDESTRE CYCLO-BALL

Publié le 05/11/2011

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Dès après la guerre 1939-1945, la disparition rapide du sport cycliste était annoncée par tous ceux qui ne voyaient plus la bicyclette que munie d'un moteur. Mais si les cyclomoteurs se sont fortement généralisés comme moyen de transport individuel, le sport cycliste, victoire de l'effort des jambes, est resté bien vivant; et il en a beaucoup de mérite, avec les difficultés de la circulation moderne qui posent de nombreux problèmes pour l'organisation des grandes compétitions. Les pouvoirs publics ont compris que le sport cycliste ne survivrait pas à l'asphyxie de ses épreuves majeures, celles qui, tels le Tour de France, Bordeaux-Paris et bien d'autres, continuent à fasciner les foules et à polariser leur enthousiasme.

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« Il en va de même pour les principales com­ pétitions étrangères de ce genre, courues en Belgique (Liège-Bastogne-Liège.

Le Tour des Flandres, la Flèche Wallonne), en Italie (Milan­ San Remo, le Tour de Lombardie).

L'interna­ tionalisation des palmarès est une donnée mo­ derne du cyclisme; elle était inévitable .

Elle appartient à l'essence de la compétition et lui donne ses lettres de noblesse, son relief.

En règle générale, ces palmarès consacrent la su­ périorité dans le renouvellement constant des champions des trois nations majeures du cy­ clisme d'hier et d'aujourd'hui, la France, la Belgique et l'Italie.

COURSES PAR ETAPES.

II existe deux sor- tes de courses par étapes - les épreuves « ville à ville 1>, - les Tours nationaux.

La première catégorie comprend, par exem­ ple, des épreuves comme Paris-Nice (avec quel­ quefois des détours par ...

la Corse) ou Varsovie­ Prague (une splendide course à travers tous les territoires de l'Europe de l'Est, via Berlin-Est).

La deuxième catégorie, incontestablement la plus fournie, est celle des « Tours » nationaux, de France, de Belgique, d'Italie, d'Espagne, ceux d'Italie et d'Espagne ayant pris une importance accrue depuis une dizaine d'années, en raison de la nécessité pour les entreprises commercia­ les qui soutiennent les grandes « écuries 1> cyclistes d'implanter leur image de marque sur les marchés étrangers.

Car, par son retentisse­ ment et sa répétition durant trois semaines, un Tour national fait pénétrer une marque, un slogan dans le public auprès duquel il est un remarquable véhicule publicitaire.

Mais aucun Tour n'égale ou n'approche seu­ lement le Tour de France, la plus grande épreuve sportive du monde après les Jeux Olym­ piques et la Coupe du Monde de football.

Pour ses détracteurs, le Tour de France n'est qu'une immense manifestation publicitaire où le sport perd son sens.

Pour d'autres, il est un des mo­ numents du sport contemporain, un phénomène social de la plus haute importance.

L'épopée mise au goût de chacun, entrant dans le domaine du quotidien.

Quoi que l'on en pense, l'aspect sportif du Tour de France est indiscutable avec les efforts extraordinaires, répétés un jour après l'autre durant près d'un mois, par chaleur écrasante ou...

sous la pluie, par ses partici­ pants.

Il est soigneusement préservé par les orga­ nisateurs (Jacques Goddet et Félix Lévitan), il est sublimé de lui-même par la ferveur popu­ laire spontanée qu'il recueille et par l'intérêt que les organes de l'information moderne ne cessent de lui porter.

Aucun journal ne pren­ drait le risque de ne pas consacrer une large place au récit du Tour de France .

Le fait est là, tout ce qui entoure la compétition elle-même n'est qu'une apparence et, pour les organisa­ teurs, le moyen financier de préserver l'essor de leur épreuve.

Cette caravane de près de 2 000 personnes (coureurs, suiveurs, organisateurs) traverse la France régulièrement au hasard d'un trajet souvent modifié mais toujours accroché à ses « noint.s chauds 1> (les cols des Alpes ou des Pyrénées) et se terminant en apothéose à Paris.

La formule du Tour de France n'a jamais été fixe en ce sens qu'il s'est disputé, soit par équipes de marques cyclistes, soit par équipes nationales.

Après six années consacrées aux luttes de marques, il est revenu en 1967 à la formule des sélections nationales.

C'est cer­ tainement un moyen de clarifier l'épreuve,. »

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