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Des jeux Olympiques placés sous le signe de la confrontation politique

Publié le 27/03/2019

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La pérennité de l'idée olympique se trouve sérieusement remise en question par le boycott des Jeux de Moscou en 1980 auxquels ne participent que 81 nations. Une entrée en fonction difficile pour le nouveau président du CIO, Juan Antonio Samaranch, opposé au boycott.

La patineuse suisse Denise Biellmann lors d'une de ses figures acrobatiques à Lake Placid, en 1980

L entrée des troupes soviétiques en Afghanistan fin 1979, donne l'occasion aux États-Unis de brandir la menace du boycott dès le début de l'année olympique. Jusqu'à l'été, la plupart des États occidentaux décident de n'envoyer aucune équipe aux Jeux de Moscou, les premiers à se dérouler dans un pays socialiste. La France et la Grande-Bretagne, cependant, décident d'y participer, ce qui constitue un échec politique pour l'organisateur du boycott, le président américain Jimmy Carter. Moscou estime le comportement hétérogène des partenaires de l'alliance comme un signe de dissension.

 

Les victimes du boycott sont les sportifs qui se voient privés de la reconnaissance de plusieurs années de travail. Ainsi, le défilé au stade olympique rassemble des sportifs de 81 pays seulement, moins qu'à Rome en 1960. En revanche, la cérémonie d'ouverture est parfaitement organisée. Les commentateurs soviétiques ne font aucune allusion aux États qui pratiquent le boycott. Les pays qui attestent de leur protestation contre l'intervention militaire par des bannières et des banderoles, sont ignorés des caméras.

 

Si, au début de la manifestation, des experts, dubitatifs, émettent des réserves sur la va leur sportive de ces « jeux de seconde classe », les sportifs leur prouvent le contraire : 36 records du monde et d'Europe sont enregistrés dans le cadre des 203 compétitions disputées.

 

Ce sont surtout les duels entre les Britanniques Sebastian Cee et Steve Ovett, attendus avec beaucoup d'excitation, qui enthousiasment le public : Ovett bat Cee au 800 m, qui s'impose à son tour au 1 500 m. Le nageur soviétique Vladimir Salnikov fait les gros titres de la presse : ce jeune homme de 20 ans est le

premier à effectuer le 1 500 m nage libre en moins de 15 minutes, à savoir en 14 mn 58,27 s.

1980

« La patineuse suis se Denise Biellmann lors d'une de ses figures acrobatiques à Lake Placid, en 1980 Des jeux Olympiques placés sous le signe de la conf rontation politique La pérenn ité de l'idée olympique se trouve sérieusement re mis e en question par le boycott des Jeux de Moscou en 1980 auxquels ne partici pent que 81 nations.

Une en trée en fonc tion diffici le pour le nouveau président du CIO, Juan Antonio Samar anch, opposé au boycott.

L ' entrée des trou pes sovié­ tique s en Afg han istan fin 19 79, donne l'o ccasion aux États -Unis de brandir la mena ce du boyc ott dès le début de l'an née olym pique.

Jusqu'à l'été, la plup art des États occid entaux décident de n'e nvoyer aucune équipe aux Jeux de Moscou, les premier s à se dér ouler dans un pays socialis te.

La Fr anc e et la Grande-Br etagne , cependa nt, déciden t d' y par ticiper , ce qui cons titue un échec politique pou r l'organ isateur du boyco tt, le pré siden t améric ain Jimm y Car ter.

Moscou estime le compor tement hétérog ène des parten air es de l'all iance comme un signe de di ssension.

Les victimes du boycott sont les spor tifs qui se voient privés de la rec onna issa nc e de plusieur s anné es de trav ail.

Ainsi, le défilé au stade olym pique rassemble des sportif s de 81 pays seulemen t, moins qu'à Rome en 1960.

En reva nche , la cér émonie d'ouver ture est par­ faitement organisée.

Les commen­ tate urs sovié tiques ne font aucune allu sion aux États qui pratiqu ent le boyco tt.

Les pays qui attestent de leur protest ation contre l'inter­ ven tion militaire par des ba nni ères et des bander oles, sont ignorés des camér as.

Si, au début de la man ifestat ion, des experts, dubitatifs, émettent des réserves sur la va leur sportiv e de ces « jeux de seco nde classe », les sportif s leur prouvent le contra ire : 36 records du monde et d'Eur ope sont enregis trés dans le cadre des 203 compé titions disputées.

Ce sont surtout les duels entre les Br itanniq ues Sebas tian Cee et Steve Ovett, attendus avec beauc oup d' excita tion, qui enthousiasmen t le public : Ovett bat Cee au 800 m, qui s' im pose à son tour au 1 500 m.

Le nageur soviétique Vladimir Salni kov fa it les gros titr es de la presse : ce jeune homme de 20 ans est le pr emier à eff ectuer le 1 500 m nage li br e en moins de 15 min utes, à sav oir en 14 mn 58,27 s.

Aux Jeux d'hiver de Lake Placid, les problè mes politiq ues ne sont pas trop sensible s.

Les organis ateurs do ivent tout d'abord trouver un. »

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