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escrime - sport.

Publié le 25/05/2013

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escrime - sport. 1 PRÉSENTATION escrime, art d'attaquer et de se défendre à l'aide d'une arme blanche. L'escrime moderne, pratiquée avec un fleuret, une épée ou un sabre, est un sport qui respecte des règles traditionnelles et consiste à toucher l'adversaire en évitant d'être touché. 2 HISTOIRE DE L'ESCRIME 2.1 Le développement de la pratique de l'escrime à partir du Moyen Âge Duelliste Un duelliste porte souvent une épée dans une main et une dague dans l'autre. Le duel fut interdit à partir du XVII e siècle en Europe. © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. L'origine de l'escrime est lointaine et indéterminée, car les hommes se sont toujours défendus contre leurs ennemis en utilisant des armes, improvisées ou fabriquées. C'est au Moyen Âge que la pratique de l'escrime devient courante : les chevaliers pratiquent l'exercice des armes, parfois à cheval. Puis au XVIe siècle est fondée l'École française d'escrime, première du genre et, en 1567, Charles IX crée l'Académie des maîtres d'armes fréquentée assidûment par les bretteurs confrontés à la multiplication des duels. 2.2 L'escrime au XVIIe siècle : la pratique se perfectionne et se diversifie Parallèlement, une arme longue et fine appelée rapière, ou épée de Cour, apparaît en Italie et s'exporte très vite en France et en Grande-Bretagne. Les maîtres italiens font autorité dans l'art du maniement des armes qu'ils nomment scherma. Au milieu du XVIIe siècle apparaît le fleuret, ainsi nommé car il est garni d'un bouton (la mouche) comme une fleur. L'épée et le sabre sont perfectionnés au siècle suivant. Trois écoles rivalisent alors en Europe : la française, qui privilégie le fleuret, l'italienne, attachée à l'épée, et la hongroise, sp&eac...

« 4 RÈGLES ET TACTIQUES DE L’ESCRIME Attaque en escrimeC.

Petit/Agence Vandystadt/Photo Researchers, Inc.

- sport. 4.1 L’assaut Toucher la surface valable de l’adversaire avec son arme est le but ultime du combat que l’on nomme assaut.

Au fleuret, seules comptent les touches sur le tronc (torse,dos, épaules) tandis qu’à l'épée, le corps entier, de la tête aux pieds, constitue une cible possible.

Au sabre, la surface valable est située au-dessus de la ceinture (tête, braset torse).

Les tactiques varient selon les armes, mais certaines bases leur sont communes.

L’assaut débute par la position de garde, genoux fléchis, bras armé partiellementtendu vers l'adversaire. 4.2 L’attaque Le mouvement d'attaque de base est la fente qui consiste à lancer le bras armé vers la cible, en faisant un pas en avant.

L’autre geste d’attaque est la flèche, résultat d’undéséquilibre du corps vers l’avant, accompagné d’un allongement du bras.

Une attaque est dite simple lorsqu’elle est exécutée d'un seul mouvement de lame destiné àtoucher l'adversaire avant qu’il ne puisse parer.

Une attaque complexe comporte plusieurs mouvements, dont les premiers sont des feintes destinées à inciter l'adversaire àparer dans une direction autre que celle où l'attaque aura finalement lieu. 4.3 La défense Il existe plusieurs types d’actions défensives : le tireur peut se déplacer pour éviter l’attaque (esquive), chercher à toucher plus vite que l’attaquant en évitant d’être touché(contre-attaque) ou dévier l’arme adverse de sa propre lame (parade).

On compte huit parades principales nommées selon les positions de la main : prime, seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septime et octave. Chacune protège une partie différente de la cible.

Au fleuret et au sabre, une parade réussie suffit à rendre la priorité au défenseur qui peut poursuivre d’une action offensive appelée riposte. 4.4 Arbitrage et déroulement d’un assaut Pour le fleuret et le sabre (armes dites de « convention »), l’arbitre juge de la priorité d’une attaque en déterminant qui est attaquant, donc prioritaire.

À l’épée en revanche,le point est accordé à celui qui touche le premier.

Les touches simultanées sont annulées au fleuret.

Au sabre et à l’épée, elles sont accordées aux deux tireurs. Les assauts se déroulent sur une piste d'environ 2 m sur 14.

Les compétitions sans contrôle électrique sont jugées par trois ou cinq arbitres.

Un seul suffit, le président, lors des compétitions avec contrôle électrique.

Les épreuves sont divisées en deux parties : matchs de poule en cinq touches dans un premier temps, puis tableau avecélimination directe où les assauts se déroulent en quinze touches. 5 LES COMPÉTITIONS D’ESCRIME L'escrime masculine est au programme des jeux Olympiques depuis 1896, et l'épée est également l’une des cinq épreuves du pentathlon moderne.

En 1924, les femmes ontpu concourir au fleuret, puis à l’épée en 1996.

Le sabre féminin était encore en 2000 une épreuve non olympique.

Aux Jeux comme aux Championnats du monde (disputéstous les ans à l’exception de l’année olympique), on décerne des titres individuels et par équipe. Les Championnats du monde et d’Europe ainsi que la Coupe du monde sont organisés par la Fédération internationale d'escrime.

Pendant longtemps, cinq pays ont dominéce sport : la France, l’Allemagne, la Hongrie, l’Italie et la Russie.

Depuis le début des années quatre-vingt-dix, ce sport s’internationalise et il n’est pas rare de voir destireurs cubains, chinois ou coréens sur les podiums. 6 LES GRANDES FIGURES DE L’ESCRIME Jean-François LamourL'escrimeur Jean-François Lamour a connu une brillante carrière sportive (double champion olympique de sabre individuel, en 1984 àLos Angeles et en 1988 à Séoul) avant de devenir ministre des Sports en 2002.TempSport/Corbis Le Français Lucien Gaudin, champion olympique de fleuret et d’épée en 1928, à l’âge de quarante-deux ans, est l’une des figures importantes de la première partie dusiècle, de même que l’Italien Nedo Nadi, vainqueur de cinq médailles d’or aux Jeux de 1920.

À cette époque, les tireurs pratiquent toutes les armes. Après la Seconde Guerre mondiale, le Français Christian d’Oriola marque sa génération en devenant champion olympique de fleuret en 1952 et en 1956.

Symbole de ladomination hongroise sur le sabre, Aladar Gerevich obtient 23 médailles dans sa discipline de prédilection entre 1932 et 1960.

L’Italien Eduardo Mangiarotti quant à luireçoit 41 médailles dans sa discipline, l’épée, en vingt-quatre ans de carrière. Dans les années quatre-vingt, les Russes dominent le fleuret à l’image d’Alexandre Romankov, cinq fois champion du monde.

En France, Jean-François Lamour entre dansl’histoire en conservant en 1988 son titre olympique du sabre acquis en 1984.

Dans le même temps, Philippe Riboud et Philippe Boisse, puis Éric Srecki, font triompherl’épée française. Chez les femmes, la Française Laura Flessel est devenue en 1996 la première championne olympique de l’histoire de l’épée, en individuel et par équipe.. »

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