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Juillet 1979: Sports et Loisirs

Publié le 17/12/2011

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L'archéologie

L'archéologie n'est pas accessible à tout le monde ; c'est même une discipline Plutôt fermée et les archéologues de métier ,en defendent l'accès avec une rigueur qu'on ne peut guère leur reprocher, car, depuis des siècles, le nombre de gisements archéologiques dévastés par les amateurs et, plus souvent encore, par les voleurs, est considérable. Il est en effet nécessaire de protéger contre les déprédations dues à l'ignorance ou au seul goût du gain, ce qui est avant tout un héritage universel et la source d'une connaissance qu'on n'a pas le droit de supprimer.

« nés, et ils le sont d'autant plus qu'ils ignorent les vraies données de cette discipline.

C'est pourquoi les chercheurs de métier se defient un peu d'eux et exigent, avant de les engager, qu'ils montrent patte blanche.

Les chantiers de fouilles acceptent, en général, les volontaires à partir de dix-huit ans, dans la mesure des disponibilités.

D faut pouvoir payer le voyage aller-retour et le séjour, c'est-à-dire l'héber­ gement et la nourriture.

Les sommes sont générale­ ment modiques.

Les samedis et les dimanches sont libres.

Ces chantiers offrent souvent des occasions exceptionnelles d'évasion puisqu'on peut aller tra­ vailler aussi bien en France qu'en Italie ou en Israël.

Pour beaucoup d'amateurs, c'est le moyen idéal de s'initier à une science difficile qui peut devenir par la suite un véritable métier.

Renseignements pratiques--------, -Touring-Club de France, 65 avenue de la Grande-Armée, 75782 Paris, Cédex 16.

Le nouveau cinéma allemand Phénomène essentiellement berlinois dans les années 1920-1930 mais mondialement connu, le cinéma allemand se fait aujourd'hui aussi bien à Munich qu'à Berlin ou Hambourg.

Les change­ ments de quarante ans d'histoire, la situation parti­ culière de la République fédérale mais aussi les tra­ ditions littéraires et artistiques se retrouvent dans ce « jeune cinéma » allemand.

Dès ses premières manifestations, le nouveau cinéma allemand a affirmé ses liens avec la littéra­ ture.

L'œuvre de Volker Sch!Ondorff depuis les Désa"ois de l'élève Torless (1965) à son dernier film le Tambour, Palme d'Or au Festival de Can­ nes 1979, témoigne de ce compagnonnage fertile de la littérature et du cinéma.

Pour Schlondorff il ne s'agit jamais d'une simple mise en images d'une œuvre littéraire mais plutôt de son exploration pour en retrouver, souvent, la modernité.

L'éduca­ tion de Torless décrite par Musil en 1915, a beau­ coup à voir, sur les écrans de 1965, avec la conscience inquiète d'un humanisme à réinventer après la Deuxième Guerre mondiale.

Schlondorff poursuivra cette démarche avec le personnage féminin de Coup de grâce (1976).

Werner Heriog va aussi vers les sources littéraires dans !:Enigme de Kaspar Hauser (1974) et maintenant Woyzeck, mais son chemin est très différent.

Il y a chez lui, une fascination de l'image et les textes le traversent comme une série d'hallu­ cinations, d'images qui s'imposent à lui et dont il renvoie l'effet magique vers le spectateur.

A la question «qui est Kaspar Hauser?» s'ajoutent celles-ci « d'où viennent les images de ses rêves ? de ses souvenirs?» Werner Herzog, hanté par les images l'est aussi par les visages et dans plusieurs de ses films on retrouve les mêmes acteurs : Klaus Kinski dans Aguirre, la colère de Dieu, Nosferatu, fantôme de la nuit et Woyzeck ; Bruno pour l'Enig­ me de Kaspar Hauser et Stroszek (La Ballade de Bruno).

Acteurs et auteurs prolongent souvent leur collaboration d'un film à l'autre.

Certains, nous sont ainsi devenus familiers ; ils viennent très sou­ vent du théâtre, sont engagés dans la réalité contemporaine de l'Allemagne et s'intéressent à la création au même titre que les réalisateurs : Angela Winkler, Margarethe Von Trotta dans les films de V.

Schlondorff dont celle-ci est co-scénariste, Bruno Ganz héros de l'Ami américain de Wim Wenders, de Nosferatu, et du Couteau dans la tête de Reinhardt Hauff.

Ce film est situé aujourd'hui, dans une Allemagne où un état policier se voit entouré d'ennemis, et où l'homme de la rue peut se retrouver à son corps défendant, ennemi de l'Etat.

Témoigner sur l'époque, sur la vie politique, économique du pays, est un souci des réalisateurs allemands au même titre que la réinvention de la littérature.

Acteurs, écrivains, auteurs de films se retrouvent dans une même entreprise.

Peter Schneider, jeune romancier a écrit le scénario du Couteau dans la tête.

Heinrich Boil, Prix Nobel de littérature, a col­ laboré à l'Honneur perdu de Katharina Blum mais aussi à l'Allemagne en automne (1977), film collec­ tif, témoin d'un moment grave de l'histoire du pays, l'assassinat de H.-M.

Schleyer et les mystérieux suicides des membres du groupe Baader.

Bien que leurs références ne soient pas liées à des événe­ ments précis, les films de Uwe Brandner et de Wim Wenders, tous deux Munichois, parlent de la Répu­ blique fédérale, aujourd'hui.

Le dessinateur, le jeune homme démobilisé les immigrés turcs et pakistanais dans Ha/be ha/be de U.

Brandner sont autant de témoins d'un malaise à vivre dans les cités, et dans le pays tout entier, auquel fait écho par son titre et son thème le film de Wenders, Alice dans les villes (1973).

Le thème du voyage est au cœur de tous les films de Wenders, de Faux mouve­ ment à !'Ami Américain en passant par Au Fil du temps, il a construit ses films autour d'un itinéraire, errances d'un projectionniste ou d'un photographe, d'un jeune homme, Wilhelm Meister moderne.

Wim Wenders est aussi fidèle à ses personnages qu'à ses interprètes ; un grand jeune homme blond aux cheveux ébouriffés, au sourire triste et ironique poursuit sa route à travers des images-film ou photos-de film en film il a le visage de Rüdiger Vogler.

Mentionnons encore, l'œuvre de Rainer Werner Fassbinder, cinéaste prolixe, souvent cruel et provocateur.

Chaque année, le Festival international de Berlin, donne à voir, l'énorme production alleman­de ; de plus en plus nombreux ces films parviennent jusqu'au public français, nous n'avons pas fini de les découvrir.. »

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