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POIDS ET HALTÈRES -SPORTS DE COMBAT: BOXE • LUTTE • CATCH JUDO • KARATE • ESCRIME

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

HALTEROPHILIE Les récits épiques de l'Antiquité vantaient les exploits des hommes forts, tels que Samson, Hercule, Milon de Crotone. De tous temps donc, l'haltérophilie (appelée aussi : poids et haltères) a été une des activités préférées de l'homme et il n'y a rien eu d'étonnant à ce qu'elle ait été codifiée. Rien n'est plus ingrat pour l'haltérophile que ce long et pénible duel avec la fonte, puisque les poids à soulever sont accrochés à des barres de fonte. Un bon haltérophile n'est pas seulement un athlète dans la pleine force de l 'âge et des moyens, mais aussi un homme énergique, impitoyable envers lui-même, capable de sc dépasser avec de prodigieuses réserves de volonté et détermination.

« BOXE Historique Le premier boxeur connu fut Thésée, fils d ' Egée , l'un des héros de l'Antiquité ct on lui attribue la paternité de la boxe, dans des temps très reculés, bien avant Jésus-Christ.

C'est d ire que, vraisemblablement, la boxe est née avec l'homme en tant que sport de combat, mais elle n 'était pas évidemment du tout régle­ mentée comme elle le devint par la ·suite.

On se servait, aux envir ons du xvni • si~cle , d'un bâton et des documents de cette époque nous rapportent qu'un nommé Torn Figg régnait dans toute l'Europe de l'Ouest avec un solide gourdin.

En fait , la boxe ne prit son aspect moderne que vers 1730 , avec l'apparition des rings .

On la régl ementa d'une mani ère assez précise et, en ce qui concerne ce sport comme beaucoup d'autres , les Anglais furent les premiers à le codifier avec un certain soin.

Un batelier de la Tamise, Jack Broughton, fut le premier champion célèbre, s'exhibant dans une cabane de foir e à Tottenharn , un des quartiers les plus populeux de Londres.

Il s'entoura d 'élèves, créa un club , anima final ement un mouvement aca­ démique promis au succ è s.

Il relevait tou s le s défis qu'on lui lançait ct ne disputait de com­ bats qu'à mains nues.

Le s gant s de boxe n'apparurent qu'en 174 7 et la réglementation définitiv e (ou presque) de la boxe ne fut établie qu'en 1891, année où le Marquis de Queens­ bury, une des figures les plus en vue d~ la noblesse anglaise , publia des règles précises.

Amateur de sport, le Marquis de Queensbury donna , sans i-onie , se s lettr es de noblesse à la boxe : les gants étaient indispensables, les repris es ne devaient pas dépasser trois minutes , elles étaient séparées de repos de soixante secondes.

On ne se bat pas e ncore autrement aujourd 'hui.

La boxe (qui est la box e anglaise, pour la différencier de la boxe française) entra en force en France en 1894 par l'attrait qui entourait un boxeur français, Georges Lavigne, émigré aux Etats-Unis; Lavigne disputa un championnat du monde avec George Siddon s, un match « au finish ~ qui atteignit 77 reprises et ne s 'inter ­ rompit sur un verdict d'égalité , qu'à la nuit tombante.

Lavigne se produisit ensuite en An­ gleterre.

Etrangement la boxe était interdite partout ailleurs qu'en Grande-Bretagne, les matches se disputant secrètement.

Seule, la création de la Fédération française de Boxe, en 1903, sur l'impulsion de jeunes ct audacieux sportifs français, donna une existence légale à ce sport.

Les échanges entre la France, l'An­ gleterre et les Etats-Unis se firent alors à un rythme régulier.

Toute la boxe mondiale est aujourd'hui forte­ ment organisée et commercialisée au maximum.

Des promoteurs existent partout, en Europe, en Angleterre, aux Etats-Unis, en A~érique du Sud en Afrique du Sud, en As1e, etc.

Le « b~xing-business » est un e notion à ne pas négliger.

Evidemment, dans certains cas, elle conduit à de déplorables excès et tous les matches ne sont pas intégralement « régu­ liers ~.

Mais nu très grand nombre de combats se déroulent de façon absolument régulière.

On remarquera que dans les pays à gouvernement communiste , la boxe professionnelle est inter­ dite.

En Chine , elle est même formellement proscrite, car il est professé qu'elle dég~ade et détruit l'individu.

Cc principe est excessif dans la mesure où il ne tient pas compte de la sévérité de la régle mentation technique et mé­ dicale qui entoure la boxe moderne, qu'elle soit professionnelle ou amateur.

Réglementation LE CADRE : le combat se déroule sur un ring carré, de 4 ,90 rn au minimum et 6 rn au maxi­ mum, entouré de trois rangs de cordes de chanvre et recouvert d'un tapis en f e utre ou d'une simple bâche.

Le ring doit déborder le s cordes de 50 cm.

La durée du combat est divisée en reprises (rounds) de trois minutes chacune, avec repos de une minute entre chaque reprise .

Retour­ nant dans leur coin respectif pour chacun des temp s de repos , les boxeurs y retrouvent leur manager et l es soigneurs (appel és é gal em e nt seconds ).

Les boxeurs s'affrontent le torse nu s'ils sont professionnels ou avec un maillot de corps s'ils sont amateurs.

Les gants rembourr é s des pro ­ fessionnels sont, soit de cinq onces (143 gram ­ mes) pour le s cat égories poid s mouches à p oids légers soit de six onc es (171 grammes) pour les catégories poids mi-moyens à poids lourd~ .

Pour les box eurs amateurs, les gants sont um­ forrnérncnt d e huit onces (227 grammes).

Le s pugilistes professionnels peuvent s'entourer le~ mains (sous le s gants) de sparadrap, ce qui est interdit aux amateurs , de bande élastique ou de gaze, ccci étant une simple tolérance et non une obligation.

La moustache, la barbe et tout enduit de corps sont int erdits.

Les boxeurs portent obli­ gatoirement une coquille protectrice du bas­ ventre.

Le combat est dirigé par un arbitre qui est sur le ring ; deux juges-arbitres , en dehors du ring, attribuent les points dont le décompte fournira le vainqueur, si le combat va à la limite .

LEs CATÉGORIES : les catégories de poid s chez les boxeurs, pour les amateurs c omme pour les professionnels, sont les suivante s : poids mouches .

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48 à 51 kg incl.

poids coqs .

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51 excl.

à 54 kg poids plumes .

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54 à 57 kg poids légers .

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57 à 60 1{1( poids super-légers .

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60 à 63,5 kg poids mi-moyens (ou welters).

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63,5 à 67 kg poids super mi-moyens .

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67 à 71 kg poids moyens .

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71 à 75 kg poids mi-lourds .

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75 à 81 kg poids lourds .

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au-dessus de 81 kg LES couPS : plusieurs coups sont expressé­ ment prohibés : ceux au-de ssous de la ceinture (coup bas) et à la nuque (coup du lapin) et, bien entendu, tous les coups donnés quand. »

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