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Synthèse "Sport et Etat" Pierre Collomb

Publié le 18/06/2013

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« Sport et Etat « dans le sport, revue Pouvoirs, PUF, Paris, n°61, avril 1992 Pierre COLLOMB SPORT NATION POLITIQUE IMAGE ARME Activité physique visant à améliorer sa condition physique LAROUSSE 2012 Ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire, ayant une communauté d'origine, d'histoire, de culture, de traditions, parfois de langue, et constituant une communauté politique LAROUSSE 2012 Ensemble des options prises collectivement ou individuellement par les gouvernements d'un état dans quelque domaine que s'exerce leur autorité. LAROUSSE 2012 Aspect sous lequel quelqu'un ou quelque chose apparaît à la société, manière dont elle le voit et le présente à autrui. LAROUSSE 2012 Tout objet, appareil, engin qui sert à attaquer ou à se défendre LAROUSSE 2012 Synthèse Le sport est devenu « l'objet d'intérêts politiques « par le biais de différent facteurs : le développement des médias audiovisuels, l'économie que génère celui-ci et l'image du des valeurs du monde moderne qu'il renvoie : « En un mot c'est le Bien ! « « Affirmant servir le sport il [le pouvoir politique] espère aussi s'en servir « ainsi c'est un moyen efficace afin de véhiculer des valeurs, des messages. Les liens qu'entretiennent ces deux domaines sont de plus en plus tourné vers des relations de pouvoir : le président du CIO a parfois autant de pouvoir qu'un chef d'état. Deux façon d'utiliser le sport : comme image à des fins positives ou plus négativement comme une arme. I-l'image L'image de la nation Selon A. Blondin « Le supporter est d'abord un homme qui se contemple dans un champion « ainsi il résulte que les pouvoirs politiques s'associent à l'image de ces champions et par conséquent le sport donne « une image de la nation «. Cette image se retrouve lors des cérémonies précèdent les grands rassemblement sportif (Jo, coupe du monde...) avec les symboles se rattachant à la nation : le drapeau, les hymnes... D'ailleurs l'une des premi&...

« Selon A.

B lond i n « Le suppo r te r est d’abord u n homme qu i se con temp le dans u n champ ion » ainsi i l résu l te que les pouvoi rs pol i t iques s’associen t à l’ i mage de ces champ ions et pa r conséquen t le spor t donne « u ne i mage de l a na t ion ». Cet te i mage se re t rouve lo rs des cérémon ies p récèden t les g rands rassemb lemen t spo r t i f (Jo, coupe du monde…) avec les symboles se ra t tachan t à la na t ion : le d rapeau, les hymnes… D’a i l leu rs l’u ne des p rem iè res reconna issances d’un éta t s’effectue pa r sa reconna issance spor t ive avec l’exemp le des pays de l’ex URSS. I l pe r met aussi de « symbol iser la pol i t ique » d’une na t ion.

Les g randes l ignes pol i t iques d’un gouve rnemen t se re f lè ten t dans sa pol i t iq ue spor t ive.

A i ns i que l’exp l ique Gay Lescot dans Spo r t et éducat ion sous v ichy, PU L, 1991, p97, l a pol i t ique pou r la jeunesse de Jean Bo rot ra se confo r te avec la pol i t iq ue du hau t n iveau spo r t i f et du champ ion qu i « deviend ra i t l’exp ression du dynam isme du pays ». De p l us, ceci est aussi va lab le su r le p lan i n te r na t iona l af i n d’appuyer et d’af f i r me r l a na t ion et ses va leu rs comme l’a fa i t H i t le r en organ isan t les JO de 1936, ma is aussi af i n de dég rade r l’ i mage d’une na t ion adverse. En f i n, le spo r t à t ravers les v ic toi res d’a t h lè tes pe r met ten t à u ne na t ion d’appuyer sa force, sa pu issance : « on ne gagne pas pa r hasard ma is pa rce que l’on est m ieux p répa ré.

» De pa r t l a max i me « ci t i us, al t i us, fo r t i us » le spo r t est aussi en p roies au p rog rès, les résu l ta ts des compét i t ions pe r me t ten t de mesu re r le p rog rès d’une na t ion.

A i ns i, la compét i t ions fa i t rage en t re les na t ions et le spo r t devien t « le re f le t des re la t ions i n te r na t iona les B- L’ i mage des re la t ions d ip loma t iques Souven t, les conf ron ta t ions i déologique, pol i t iq ue d ip loma t ique ou m i l i t a i re se re f lè te au n iveau spo r t i f ai nsi l’adve rsa i re est vu comme le ma l.

Selon l’accepta t ion de ce « ma l » i l peu t découle r des boycot ts spo r t i fs af i n de re layer « le deg ré d’accepta t ion des na t ions » et le refus de sa pol i t iq ue. Le spor t est aussi u n bon moyen de comp rend re les re la t ions en t re les na t ions et de les p révoi r car « el les p récèden t ou t r adu isen t les mu ta t ions dans les re la t ions d ip loma t iques.

Exemp le des p l us ma rquan t avec la d ip loma t ie du p i ng- pong » évènemen t p récu rseu r d’un rapp rochemen t en t re les USA et l a Ch i ne. I l s’est avéré que l’ i mage du spor t est « u ne techn ique nouvel le de rapp rochemen t en t re gouve r nemen ts host i les » avec des signen t ad ressées à l’opi n ion pub l ique adve rse et non au gouve rnemen ts.

Le spor t est « u n révéla teu r de l’opi n ion pub l ique » et pe r me t à la pol i t ique de p répa re r cel le-ci à des changemen ts dans sa pol i t ique ét rangère.. »

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