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Coopérativité

Publié le 12/02/2012

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Par la suite, de nombreux exemples de cooperativite devaient etre decouverts, notamment dans le fonctionnement de certaines enzymes. Diverses theories tentent d'en rendre compte. L'allosterie suppose que proteines existent sous deux formes en equilibre, aux affinites différentes pour les molecules qu'elles peuvent fixer. La fixation dune molecule deplace l'equilibre dans le sens de la forte affinite d'ou la cooperativite. Cette theorie explique ainsi de nombreux cas positifs....

« 4 Une autre thborie postule ('induction de changements de forme au sein de la structure proteique au moment de Ia fixation d'un ligand (molecule susceptible de se fixer a la proteine).

Ce changement de conformation au niveau de la region de fixation peut seulement concerner quelques atomes et etre de l'ordre d'un angstrom, mais it se reper- cute aussi dans des zones eloignees de la molecule au niveau d'autres regions de fixation d'autres molecules.

De telles modifications de conformation sont decelees avec precision par cristallographie aux rayons X sur Ia molecule d'hemoglobine. 5 L'utilisation des rayons X montre aussi que dans cer- tains cas la fixation dune molecule dans une zone de la proteine entraine des perturbations au niveau dune seconde region de fixation et peut, de ce fait,rendre la fixation dune seconde molecule plus difficile.

Ce type de cooperativite negative prevue par la theorie a ete retrouve dans la nature.

Les theories du type allosterique en rendent mal compte. 6 La cooperativite positive implique des concentrations de ligand pour saturer la proteine dix fois plus petite que la normale (('inverse etant vrai pour la cooperativite nega- tive).

Des enzymes douees de la premiere propriete rea- giront donc a de faibles variations de certaines subs- tances, tandisquelesenzymes caracterisees parla seconde attenueront les variations d'autres molecules.

La cooperativite permet ainsi un reglage module des activites enzymatiques du metabolisme cellulaire. 4 Une autre théorie postule l'induction de changements de forme au sein de la structure protéique au moment de la fixation d'un ligand (molécule susceptible de se fixer à la protéine).

Ce changement de con ,formation au niveau de la région de fixation peut seulement concerner quelques atomes et être de l'o~dre d'un angstrôm, mais il se réper­ cute aussi dans des zones éloignées de la molécule au niveau d'autres réglons de fixation d'autres molécules.

De telles modificat ions de conformation sont décelées avec précision par crlstatlographle aux r ·ayons X s ·ur la mo 'lécu . Je d'hémoglobine.

5 L'utilisation des rayons X montre aussi que dans cer­ tains cas la fixation d'une molécule dans une zone de la protéine entraîne des perturbations au niveau d' une seconde région de fixation et peut , de ce fait, rendre la fixation d'une seconde molécule plus difficile.

Ce type de coopératlvité négative prévue par la théorie a été retrouvé dans la nature.

Les théories du type allostérique en rendent mal compte .

6 La coopérativité positive implique des concentrations de ligand pour saturer la protéine dix fols plus petite que la normale ~l'inverse étant vr·ai pour la coopérativité néga ­ tive).

Des enzymes douées de la 'première propriété réa­ giront donc à de faibles variations de certaines subs­ tances , tandis que les enzymes caractérisées par la seconde atténueront les variations d'autres molécu. Jes .

La coopérativité permet ainsi un réglage modulé des activités enzymatiques du méta 'bolisme cellulaire .. »

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