Énergie géothermique

« Énergie géothermique 93 une richesse locale ne pouvant apporter un appoint sérieux au bilan énergétique général.

Depuis 1973, la perspective s'est modifiée.

Cette même année, le Congrès américain votait un crédit de 2,5 millions de dollars pour la recher­ che géothermique dans l'ouest du pays.

Au Japon, une usine pilote devrait être achevée en 1985.

A la même date, la centrale de Bouillante, en Guadeloupe, devrait couvrir le quart des besoins locaux grâce à un turbo-alternateur de 20 MW.

Partout, l'utilisation exhaustive des zones ther­ males connues (dans le Massif central, par exemple) et surtout la prospection des nappes non décelables en sur­ face étendraient considérablement la production d'élec­ tricité d'origine géothermique.

Mais les réservoirs profonds sont surmontés de roches très dures et les forages néces­ saires exigeront l'élaboration d'une technologie dérivée de celle des forages pétroliers.

5 Dans le sous-sol des bassins sédimentaires, à 1 000 ou 2 000 rn de profondeur, s'étendent d'immenses lacs tièdes (50 à 80 °C).

Ces " zones de basse température ..- sont exploitées depuis longtemps pour le chauffage urbain en Hongrie ou en Islande.

A Melun, la nappe à 70 oc du Bas­ sin parisien fournit l'eau chaude sanitaire à 3 000 loge­ ments et le chauffage à 300 autres depuis 1969.

Entre 1975 et 1978, le couplage géothermie-pompe à chaleur a permis d'alimenter en eau naturelle à 900 les radiateurs de 15 000 logements à Mont-de-Marsan, Villeneuve-la-Garenne, Houil­ les, Blagnac et Creil, réalisant une économie de 20 000 tonnes de pétrole par an (par grands froids, l'intervention de chaudières d'appoint au mazout reste nécessaire).

Le programme EDF prévoit l'extension du système à des villes comme Strasbourg, Ivry, Massy, Tarbes et Soissons .

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Voir aussi : Energies nouvelles.. »