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ETUDE DE LA CHAÎNE RESPIRATOIRE

Publié le 05/09/2018

Extrait du document

Conclusion

Ce TP nous a permis de comprendre la fonctionnement de la chaine respiratoire et ces complexes, ainsi que les mécanisme de transport des électrons et des protons dans les différents complexes:

Le Complexe I a une action NADH coenzyme Q réductase, récupérant les électrons du NADH
et permet le transport de protons, de la matrice mitochondriale à l’espace inter-membranaire.
Le Complexe II a une action Succinate coenzyme Q réductase, récupérant les électrons
du FADH2 et permet le transport d’aucun proton.
Le Complexe III a une action Coenzyme Q cytochrome C réductase, et permet le transport
de protons, de la matrice mitochondriale à l’espace inter-membranaire.

Le Complexe IV a une action Cytochrome C oxydase, et permet le transport de protons de la matrice mitochondriale à l’espace inter-membranaire.

L'ATP Synthase ou Complexe V, produit de l'ATP à partir de ADP + Pi (phosphate inorganique)


En somme, l’inhibition d’un seul des cinq complexes par des drogues tels que Antimycine A, Oligomycine et Roténone entraîne l'arrêt de toute la chaîne respiratoire mitochondriale, c’est pourquoi on groupe tous ces effecteurs sous le nom générique d’inhibiteurs de la chaîne respiratoire mitochondriale.

« -Dans un second temps, il s’agit d’identifier le lieu d’action de 4 effecteurs (Tracé3, Tracé4 et Tracé5) Tracé 1: Pour réaliser le tracé 1, nous plaçons dans la cellule 1,5 mL de tampon de respiration, 10 µL de la suspension de mitochondries.

Nous fermons la cellule ou chambre de mesure par un piston doté d’un fin canal, par le quel nous ajoutons 10µL de succinate à 1M.

C’est par ce même canal que nous ajouterons 8 µL d’ADP; quand la courbe reprend l’allure d’avant l’ajout d’ADP, nous injectons de nouveau 8µL d’ADP dans la chambre de mesure. Interpretation des résultats: *Ajout du tampon de respiration: l’enregistreur trace une droite verticale. *Ajout des mitochondries: on observe une pente non négligeable de courte durée.

Cette consommation transitoire d’O2 → alors que le Succinate n’est pas encore ajouté) est liée aux substrats endogènes contenues dans les mitochnondries elles-mêmes: NADH et FADH, leurs quantité étant très faible, la consommation d’O2 ne dure pas longtemps. *Ajout de Succinate: nous observons une accélération de la consommation d’O2, la courbe a une pente significative. *Ajout d’ADP (n°1): la pente est importante, la consommation d’oxygène est accélérée, puis va se stabiliser. *Ajout d’ADP (n°2): la consomation de l’O2 augmente, puis la vitesse se stabilise. [Nos courbes étant inexploitable, Voici ce que nous aurions dût observé] Tracé 2: Pour le tracé 2, nous mettrons 1,5 mL de tampon de respiration et 15 µL de suspension de mitochondries. Après fermeture de la chambre, nous injecterons 10µL d’un mélange Glutamate -Malate.

Nous ajouterons 10 µl d’ADP après que la vitesse soit redevenue identique à celle d’avant ajout d’ADP, nous injecterons enfin 10 µL d’ADP. Interprétation des résultats: *A l'ajout du tampon et des mitochondries, on a la même réaction qu'au tracé1 *Ajout du Glutamate -Malate: augmentation de la consomation d'O2 → la réduction du Malate grace au NADH, provoque la libération de deux protons, l’un avec le malate, l’autre avec l’acide glutamique. Ces deux protons rentrant dans la mitochondrie, restituent l’énergie libre qu’ils ont acquise en étant pompés vers l’extérieur par les complexes de la chaîne respiratoire.

Cette énergie qui est le moteur qui permet le fonctionnement de la navette malate/aspartate est donc couplée aux oxydations de la chaîne respiratoire mitochondriale, comme la phosphorylation de l’ADP) *Ajout d’ADP (n°1): la consommation d’oxygène augmente. On attend que la vitesse redevienne identique à celle avant l'ajout d'ADP *Ajout d’ADP (n°2): la consommation de l’O2 augmente, puis la vitesse se stabilise.. »

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