Devoir de Philosophie

La nage (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 15/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

autres, formant une onde irisée qui se déplace à la surface de l'animal. Cette onde locomotrice améliore l'efficacité par rapport à des battements synchrones. Beaucoup de larves planctoniques possèdent des cils locomoteurs. Celles des annélides et des mollusques primitifs sont en forme de toupie et portent deux couronnes de cils (d'où leur nom de trochophores, « porteuses de couronnes »). Celles des mollusques évolués sont des larves véligères (« porteuse de vélum »), qui nagent grâce à un vélum lobé bordé de cils. Certains cnidaires (méduses et anémones de mer) ont des larves aplaties, nommées « planula », qui possèdent une couche externe de cellules ciliées.

 

Les bryozoaires, fixés à l'âge adulte, ont des larves ciliées ressemblant à celles des annélides.

 

Les rotifères, qui font partie des némathelminthes, ou « vers ronds », possèdent des couronnes ciliaires autour de la bouche. Ces couronnes, tournant en sens inverse, attirent les particules nutritives.

 

Chez certaines espèces, elles permettent en outre des déplacements rapides. Certains plathelminthes ou « vers plats » se

de leurs nageoires pectorales. Les hippocampes, les amies, le régalée (Regaleœs glesne), nagent grâce à celles de leur dorsale. Beaucoup de poissons de récifs ont une nageoire anale bien développée, qui leur permet des déplacements lents, mais très agiles. Les gymnotes ou les poissons-couteaux peuvent ainsi nager à reculons. Les balistes et les saint-pierres doivent leur grande manoeuvrabilité aux ondulations de leurs nageoires dorsale et anale. Les seiches utilisent

« ressemblent à de minuscu les têtards : ils nagent comme eux, grâce à leur queue munie d'une chorde .

ONDULA TIONS DES NAGEOIRES Les nageoires impaires (dorsale, anale et caudale) et les nageoi res paires (pectorales et pelvie nnes) peuvent onduler indépendamment du corps.

Les torpilles, les aigles de mer et les raies monta nagent grâce aux ondulatio ns de leurs nageoires pectorales.

Les hippocampes, les amies, le régalec (Rega lecus glesne), nagent grâce à celles de leur dorsa le .

Beauco u p de poissons de récifs ont une nageoire .

anale bien développée, qui leur permet des déplacements lents , mais très agiles.

Les gymnotes ou les poissons­ couteaux peuvent ainsi nager à reculons .

Les balistes et les saint-pierres doivent leur grande manœuvrabili té aux ondulations de leurs nageo ires dorsale et anale.

Les seiches utilisent également les ondu lations de leur nageoire latérale pour nager à petite vitesse ou se maintenir sur p lace.

OSCILL ATIO NS Les déplacements les plus rapides sont ceux des requins blancs, des lamies, des maquereaux , des thons, des espadons et marl ins, ainsi que des derniers ichtyosaures et des cétacés (pointes à plus de 50 km / h).

Ils sont produits par les osci llations d'une nageoire coudoie rigide , attachée par un pédo ncule.

Cette nageoire est en forme de croissant de lune .

Elle possède un profil hydrodynamique :le bord d'attaque est arrondi, épais et rigide , l'arrière mince et flexible.

Les muscles sont très importants : entre 1/3 et 1/2 du poids total chez les cétacés.

Le corps est en fuseau, le museau parfois en pointe .

Chez le th on, la plus grande épaisseur est un peu en avant de la moitié du corps, ce qui maximise l'écoulement linéaire.

Le thon est aussi un poisson « à sang chaud » : son réseau sanguin « piège » la chaleur de ses muscles, ce qui augmente leur efficacité.

Les poissons-lunes ont une nageoi r e caudale très courte.

Ils se déplacent par des osci llations synchrones de leurs nageoires dorsale et cauda le : elles sont longues et étroites, avec un profil hydrodynamique.

Signa lons aussi le poisson-rasoir Aeoliscus strigatus : il nage la tête en bas, grâce aux oscillations de sa nageoire dorsa le - située en face ventra le ! Il est capable de se déplacer de haut en bas, d 'avant en arrière, et de pivo ter sur lui-même.

Cette incroyab le manœuvrabilité est adaptée à son mode de vie au milieu des coraux et des piquants d 'oursins.

LE VOL AQUATIQU E Assez simi laire au vol aérien des oiseaux , ce mode de nage est fondé sur les osci llations de membres antérieurs à profi l hydrodynamique .

Il est pratiqué par certains téléostéens , par certaines raies, par les tortues marines , ainsi que par certains oiseaux comme les pingouins, les manchots , les pélicans, les cincles et par les otaries.

Le battement est le plus souvent vertical et la trajectoire n 'est pas droite, mais monte et descend quand la nage est la plus vigoureuse (tortues, manchots).

Les p lésiosaures possédaient quatre nageoi res identiques et battaient peut­ être a lternativement des pectorales et des pelviennes.

Ce mode de nage n'est plus représenté actuellement.

Les phoques , morses et éléphants de mer nagent avec leurs membres postérieurs .

Leurs membres antérieurs ont un rôle de gouvernail ou de propulsion à très basse vitesse .

MOUVEMENTS MUSCULAIRES DISCONTINUS Ils comportent un mouvement de retou r à la position de départ.

ce qui réduit leur efficacité.

Des adaptations morphologiques augmentent la puissance du mouvement propul sif et diminuent le coût du retour .

Chez le grèbe huppé , par exemple, chaque doigt est palmé et le tarse est aplati : durant la poussée, la palmure se déplie et le tarse frappe l'eau selon sa p lus grande largeur ; durant le retour, la palmure se replie , les doigts s'acco lent et le tarse fend l'eau selon sa plus petite largeur.

Il en est de même pour les soies natatoires des arthropodes , qui s'étendent et se replient tour à tour.

LA NAGE DU CHIEN Les quatre membres ont un mouvement alterné diagonal : c haque membre antérieur pagaye alternativement , en même temps que le membre postérieur opposé .

Cela permet d'obtenir une vitesse constante.

C'est la noge de la plupart des mammifères, l'ornithorynque , la pratiquent la nage alternée diagonale , mais leurs pattes battent dans un plan horizontal , et non vertical ainsi que le coelacanthe, apparenté aux tétrapodes .

PATTES POSTÉRIEURE S Plongeons, canards, pélicans , guillemots et macareux nagent en surface par un mouvement alterné de leurs pattes palmées, situées très en arrière du corps .

Les canards p longeurs, les grèbes et les plongeons les utilisent aussi lorsqu'ils se nourrissent en profondeur .

Au contraire , les anoures nagent par des mouvements synchrones de leurs pattes postérieures .

Ceux des grenouilles ressemblent à ceux de la brasse chez l'homme .

Ils permettent d'atteindre d'assez grandes vitesses instantanées : presque 1 m {s.

ARTHROPODES Ils nagent grâce à des organes très variés, souvent aplatis et munis de soies natatoires.

Les crustacés cladocères , notamment les daphnies , utilisent leurs grandes antennes (leurs pattes sont transformées en branchies) .

Les anostracés nagent le ventre en l'air grâce à des pattes thoraciques élargies et bordées de soies.

La célèbre Artemia sa/ina des milieux saumâtres en possède onze paires , mais d'autres en ont jusqu 'à dix-sept.

Les branchioures, ou « poux des poissons », utilisent également leurs pattes thoraciques pour attei ndre leur hôte .

Beaucoup de copépodes (constituant plus de 60% d u zooplancton) possèdent aussi des pattes thoraciques natatoires , mais certains nagent grâce à des appendices situés à l'arrière de l 'abdomen , les furcas.

Ces appendices sont l'équivalent des cerques des insectes (certaines larves d'éphémères nagent avec leurs cerques) .

Les crustacés décapodes ont des larves nageuses.

Les crevettes adultes ont aussi des pattes abdominales adaptées à la nage .

Chez certains crabes, le dernier article de la cinqu ième paire de pattes est t ransformé en palette natatoire; c'est le cas des étrilles, du crabe vert et d'autres espèces de la famille des portunidés.

L a limule (classe des mérostomes) nage sur le dos g râce à ses quatre dernières paires de pattes abdomina les.

Les insectes aquatiques rament surtout avec leur trois ième paire de pattes plus ou moins aplaties et frangées de soies natatoires .

Les hétéroptères nagent sur le ventre (corises , naucores) ou sur le dos (notonectes).

15% des coléoptères sont aquatiques, notamment la famille des dyticidés (plusieurs milliers d 'espèces) : les dytiques sont d'excellents nageurs et de féroces carnassiers .

Les gyrinidés (gyrins ou «tourniquets») nagent en groupe à la surface.

Les diptères ont souvent des larves aquatiques, mais peu nagent véritablement.

Les larves de moustiques se déplacent par contorsions.

Leurs nymphes flottent sous la surface : en cas de danger, elles peuvent plonger vers le fon d en déployant brusqueme nt leur abdomen terminé par deux palettes natatoires.

Les larves de Chaoborus (vers de cristal) sont les mieux adaptées à la nage , avec des vésicu les hydrostatiques et deux palettes natatoires abdomina les.

Elles flottent ordinairement entre deux eaux.

NAGE PAR RÉACTION L:anima l expulse de l'eau et son corps est projeté dans la direction opposée .

L:alternance de phases de propulsion et de récupération produit une nage saccadée, s urtout adap tée à la fuite devant les prédateurs.

Les lamellibranches, comme la coquille Soint-Jocq ues, nagent en refermant brutalement leurs valves, ce qui leur permet d'atte indre 0,8 mfs (elles r e tombent au bout de quelques mètres) .

Les larves de libellu les vident leur vésicule recta le .

Les sa Ipes et les dolioles, tuniciers pélagiques filtreurs , absorbent pass ivement l'eau de mer par leur siphon bucca l et contractent leurs muscles pour la rejeter par leur siphon cloacal.

Certaines méduses possèdent une nappe circulaire de muscles sous-ombrellaires, dont l'action les propulse vers le h aut en refermant l'ombre lle .

Le relâchement des muscles permet le retour passif à la forme initiale et les vitesses atteintes sont faibles : pas plus de 15 cm/s.

Les crustacés décapo des possèdent un dernier segment abdominal élargi en palettes.

Cet organe, appelé telson, peut être vigoureusement rabattu vers l'avant, ce qui leur permet de s'échapper vers l'arrière Ousqu'à 1 m pour les écrevisses).

Les céphalopodes possèdent un siphon directionnel.

qui leur permet de fuir et, chez certaines espèces, de chasser en pleine eau.

Cet organe e st associé à leur cavité palléale remplie d'eau, que des muscles permettent de remplir, puis de vider avec puissance et précision.

Les meilleurs nageurs sont les calmars, au corps hydrodynamique .

Ceux du genre Loligo sont même surnommés « sea arrows » ou « flèches de mer » par les anglo-saxons : ils atteignent 2 m/ s.

vitesse comparable à celle des poissons de même taille.

Les moins rapides des céphalopodes sont les nautiles , dont la vitesse ne dépasse pas les 25 cm/s.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles