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LA SENSIBILITE CONSCIENTE ET LA MOTRICITÉ VOLONTAIRE

Publié le 17/01/2012

Extrait du document

Introduction. Les expériences sur les réflexes nous ont montré que l'intervention de l'encéphale n'était pas nécessaire pour qu'un animal réponde à des excitations d'origine externe. Mais sa volonté n'intervient pas : sans excitation il reste immobile, les mouvements étant purement automatiques et non volontaires. D'autre part, il n'a pas conscience de ce qui l'environne. Une grenouille saute dès que la main s'approche pour la saisir. La grenouille spinale, elle, ne manifeste aucune frayeur.

En détruisant l'encéphale, on a supprimé la motricité volontaire et la sensibilité consciente. Nous savons déjà que c'est la substance grise du système nerveux qui contient les corps cellulaires (exception: les corps cellulaires des neurones sensitifs dans les ganglions spinaux), et joue le rôle de centre nerveux. La substance blanche, formée de fibres à myéline, assure la transmission des influx.

« du système nerveux.

La méthode anatomo-pathologique avait aupa­ ravant fourni de nombreux renseignements.

En quoi consiste cette méthode inventée par Broca~ Un malade présentant des troubles psychiques, moteurs ou.

sensoriels,.

est observé régulièrement pendant toute sa vie, et les anomalies de son comportement soigneusement notées.

Après a mort, on _pratique l'autopsie et l'examen microscopique de son ,système· nerveux.

On arrive .ainsi, parfois, à établir une correspondance entre les centres lésés et les troubles observés avant la mort.

De !P'OSBeS opérations ont également fourni des renseignements impor­ tants.

Par exemple, l'ablation de 1 'hémisphère cérébral droit entier entridne la paràlysie du côté gauche, les voies motrices se croisant, soit dans le bulbe, soit dans la moelle.

Mais le psychisme, l'audition, le lan­ .gage, demeurent normaux.

L'un des malades, condamné à une mort rapide sans cette intervention, vécut trois ans et demi après l'opération 1 • Ainsi, on ne peut localiser -l'iatellipace.

dans une partie doDDée des hémisphères cérébraux.

Nous nous contenterons donc de rechercher des localisations motrices et des localisations sensorielles.

LésioDS localisées de l'écorœ cérébrale.

188 Rappelons que le sillon de Rolando, la scissure de Sylvius et la scissure perpendiculaire,.

divisent un hémisphère cérébral en quatre lobes : aire mrtrice psycho­ visuelle F~g.

132.

~Localisations cérébrales de l'himisphère gauche.

frontal, pariétal, tem_poral et occipital.

Ces lobes eux-mêmes sont divisés en circonvolutions.

En avant du sillon de Rolando se 'trouve une circon­ volution appelé circonvolution frontale ascendantè (fig.

1 32).

1.

Exemple cité ~r le Dr Paul Chauchard : « Le Système nerveux ot "' ;- •.

Colloàion • Qœ ,.;..;,,.

P.U.F.. »

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