LE SAVON
Publié le 14/02/2012
Extrait du document
Historique
La connaissance du savon est très ancienne. On trouve sa trace au IIIème millénaire avant J.C en Mésopotamie. Il est également utilisé en Egypte, en Gaule, dans l’empire romain, en Tunisie, en Perse.
Il était constitué soit d’huile de bois de laurier soit d’huile d’olive, d’argile, de cendres, de bicarbonate de soude ou de suif de chèvre…, très tôt il est reconnu pour sa fonction nettoyante.
Le savon le plus ancien, toujours fabriqué de nos jours est celui d’Alep.
En France, bien que le savon de Marseille commence à être fabriqué à partir de 1371, il reste peu utilisé jusqu’au XVIIème.
Le savon était constitué de produit à base de suif de chèvre et de cendres de hêtre.
En 1688, un édit de louis XIV règlemente la fabrique du savon : il doit contenir 72 % d’huile d’olive pure.
Commence alors l’essor du savon de Marseille.
Il faut attendre 1823 pour que le chimiste français Eugène Chevreul ouvre la voie à la saponification c'est-à-dire à l’opération par laquelle un corps gras se transforme en savon dont va vous parler dans un instant Ingrid.
«
Pourquoi se laver les mains ?
Après avoir vu les aspects physico-chimiques du savon, il convient d’aborder
maintenant le volet sanitaire.
J’ai axé cette partie essentiellement sur le lavage des mains car au -delà de
l’aspect de l’hygiène corporelle qu’apporte le savon à chacun d’entre nous, les
mains étant le principal vecteur de transmission de maladies entre les individus
j'ai voulu aborder le rôle primordial que joue le savon dans la prophylaxie de
maladies hautement contagieuses.
En 1847 un obstétricien autrichien Ignace Philippe Semmelweis fait le lien entre
la transmission de la fièvre puerpérale aux accouchées et l’absence d’asepsie.
Se
développe l’idée de la nécessité de se laver les mains pour éviter la propagation
de germes pathogènes invisibles.
Il est le pionnier des mesures antiseptiques et de prévention contre les maladies
no socomiales.
Je n’ai pas développé les techniques antiseptiques en milieu professionnel
notamment dans les milieux hospitaliers car cela relève de protocoles de soins
spécifiques et particuliers.
J’ai voulu aborder à travers 4 cas de maladie très connus e t fréquents, les gestes,
je devrais dire les réflexes que chacun d’entre nous doit avoir pour ne pas être
un vecteur de transmission.
Les mains sont en contact permanent avec des surfaces plus ou moins souillées.
C’est dire si la transmission manuportée é galement appelée « maladie des mains
sales » est à l’origine des infections et interpelle à une prise de conscience
collective de se laver les mains, un geste simple et efficace pour se protéger des
maladies infectieuses.
Les germes sont ingérés en mettant les mains ou des objets pollués par les mains
à la bouche.
Le lavage simple des mains permet de réduire 90 % le nombre de
ces germes
C’est pourquoi il faut se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon..
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