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LE SQUELETTE

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

Une structure vivante

Les os ne sont pas inertes, blancs et friables comme ceux des squelettes que l’on peut voir dans les musées d’histoire naturelle. Un os est une substance vivante. Il est relié à des nerfs qui détectent les pressions, enregistrent les déplacements et les douleurs éventuelles. Il peut se comprimer et s’incurver légèrement pour amortir les chocs et les secousses qui, sinon, pourraient le fracturer ou le casser.

 

Le réseau vasculaire assure l’apport nutritif de l’os et aussi les échanges de minéraux (calcium, phosphore) nécessaires à la formation osseuse. Concrètement, l’os est recouvert d’une enveloppe ou membrane fibreuse et dense, le périoste, sauf au niveau des articulations. Le périoste est parcouru par des petits conduits qu’empruntent les vaisseaux sanguins et les nerfs pour atteindre un réseau complexe de sillons creusés à la surface de l’os.

 

Cette surface présente aussi un certain nombre de crêtes et de dépressions où viennent se fixer ligaments et tendons, ainsi que des surfaces polies, arrondies et recouvertes de cartilage pour les articulations.

 

L’intérieur d’un os

La structure interne d’un os est très complexe. Dans le fémur, par exemple, se-trouve une longue section creuse, aux parois épaisses, la diaphyse. Chaque extrémité, ou épiphyse, est protégée par une cloison interne remplie d’un fin réseau d’alvéoles osseuses qui ressemble à un nid d’abeilles. Bien qu’elles semblent délicates, ces alvéoles sont disposées de manière à consolider l’os tout en ayant une structure légère. Quand une pression est exercée à un endroit donné, elles s’épaississent pour offrir une plus grande résistance. Quand on saute, le fémur doit parfois supporter une pression énorme, de l’ordre de 3 500 kg/cm2! Quand on se tient debout sur un pied, la jambe supporte une pression équivalente à quatre fois le poids.

 

Un os pèse le quart du poids d’une barre d'acier de la même forme et de la même taille. Pourtant, il est aussi solide que du béton armé.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le squelette est une charpente étonnante qui effectue plusieurs tâches vitales :

 

Il assure au corps sa rigidité et sa force, ce qui permet de tenir debout et de porter de lourdes charges.

 

Il est souple et articulé. Grâce à ces qualités, on peut toucher ses orteils et sauter au-dessus d'une barre placée en hauteur.

 

Il protège les viscères, organes délicats.

 

Il constitue une réserve de minéraux organiques et autres substances chimiques (calcium, phosphore), utilisable en cas de carences alimentaires.

 

Certains os contiennent la moelle osseuse. Elle produit en permanence de nouvelles cellules sanguines afin de remplacer celles qui meurent ou qui sont détruites.

« Le squelette LA CAGE THORACIQUE (vue de dos) petits enfants, il reste un peu de jeu entre ces os mais à la puberté, ils se soudent fermement les uns aux autres.

D'autres articulations sont plus ou moins mobiles.

Le genou, la plus grosse articulation, est comparable à une charnière: on peut plier la jambe sous la cuisse en arrière, mais ni en avant ni sur les côtés.

L'articulation des doigts fonction­ ne à peu près de la même façon.

L'é paule est une articulation "à rotule "· d'ailleurs la plus mobile de toutes.

La forme sphérique de l'extrémité supérieure de l'os du bras, la tête de l'humérus, vient se loger dans une cavité située dans l'os de l'épaule (l'omo­ plate): la cavité glénoïde.

Cela permet d'avoir une mobilité dans les trois plans de l'espace.

L'articulation de la colonne vertébrale fonc­ tionne comme une glissière.

Chacune des vingt­ six vertèbres qui la composent se déplace légère­ ment par rapport à ses voisines, mais ces petits mouvements gagnent progressivement toute la colonne.

On peut ainsi se pencher en avant pour toucher ses pieds et s'incliner sur les côtés.

Les deux premières vertèbres cervicales, l'atlas et l'axis, s'articulent avec la boîte crânienne et constituent une articulation «à pivot".

La pre­ mière vertèbre, l'atlas, a une forme d'anneau qui repose sur la deuxième vertèbre, l'axis; cette der­ nière porte une saillie ou dent osseuse verticale, l'apophyse odontoïde.

Ainsi, le crâne reposant sur l'atlas va pouvoir pivoter sur lui-même en utilisant comme axe de rotation l'apophyse odontoïde.

Des rouages bien huilés Dans une articulation typique, l'extrémité de l'os qui va former l'articulation est recouverte d'une substance lisse, d'aspect blanc nacré, qui fait office de coussin: le cartilage.

L' articulation est engainée dans un manchon hermétique, la membrane synoviale, qui sécrète ! La cage thoracique protège les organes vitaux du corps (poumons, foie, cœur, estomac).

Le cartilage costal permet aux côtes de s'écarter et de se resserrer en suivant les mouvements de la respiration.

Lors d'un exercice physique intense, le corps a besoin de davantage d'oxygène: les muscles intercostaux externes se contractent, augmentant la circonférence de la poitrine.

Quand nous expirons, ils se relâchent.

FEMME Le bassin de la femme est large, mais moins robuste que celui de l'homme.

Son diamètre interne est plus grand pour permettre au fœtus de passer lors de l'accouchement.

colonne vertébrale LA RESPIRATION COSTALE INSPIRATION muscles Intercostaux externes colonne vertébrale Les muscles intercostaux internes se contractent.

EXPIRATION STRUCTURE DU BASSIN HOMME Le bassin de l'homme a une forme de cœur.

Il est plus long et plus étroit que celui de la femme.

Comme il doit supporter un poids plus important, il est constitué d'os plus robustes.. »

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