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Les guêpes et les abeilles (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 12/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

doit faire preuve de persévérance, et même d'opiniâtreté, pour trouver l'insecte qui convient à sa larve. Ainsi certains ichneumons parviennent à détecter leur proie grâce à leurs fines antennes, au travers de plusieurs centimètres de bois. D'autres doivent percer des nids de mortier épais et très résistant, pour inoculer leurs œufs grâce à leur ovipositeur très fin. Les scolies repèrent les grosses larves de coléoptères vivant dans le sol, avant de creuser pour les paralyser et pondre leur œuf dessus.

 

Chez la plupart des guêpes chasseresses et des abeilles, la femelle construit un nid qu'elle approvisionne ensuite. Les guêpes, dont les larves sont carnivores, capturent de petites proies, insectes ou araignées. Pour assurer fraîcheur des vivres et sécurité de la larve, les proies sont paralysées.

 

Ces chirurgiens au geste d’une grande précision savent par instinct exactement où piquer pour paralyser leurs proies. L’organisation du système nerveux des insectes varie selon les groupes et les espèces. Mais chaque guêpe connaît l’anatomie de ses proies. Celles qui chasse les araignées ne frappent pas au même endroit que celles qui chassent les chenilles, les mantes ou les buprestes.

 

Les abeilles nourrissent leurs larves avec une pâtée de miel et de pollen. Elles accumulent le plus souvent les provisions dans une cellule avant de pondre et de la clore. Chez certaines espèces, comme les osmies, la femelle aménage plusieurs cellules à la file dans un conduit. Comme les mâles éclosent avant les femelles, elle met les cellules des femelles au fond, et celles des mâles près de la sortie. Ces instincts remarquables ont été étudiés notamment par Jean-Henri Fabre qui fut l’un des premiers à attirer l'attention sur ces faits.

L'instinct reproducteur des hyménoptères est très développé, pour aboutir chez les familles les plus évoluées aux espèces sociales dont l'organisation est remarquable. Mais aucune espèce solitaire ne laisse sa progéniture livrée à elle-même.

 

La larve n'a jamais à chercher sa nourriture. Chez les tenthrèdes primitives et les térébrants végétariens, le maternage se réduit souvent à la seule recherche de la plante-hôte.

 

La femelle pond ses œufs directement sur le garde-manger. À sa naissance, la larve peut immédiatement commencer à s'alimenter.

 

Chez les espèces parasites et certaines guêpes chasseresses, la mère se contente également de déposer ses œufs sur les futures proies. Mais elle

« UNE LARVE CHOYÉE L'instinct reproducteur des hyménoptères est très développé, pour aboutir chez les familles les plus évoluées aux espèces sociales dont l'organisation est remarquable .

Mais aucune espèce solitaire ne laisse sa progéniture livrée à elle-même .

La larve n'a jamais à chercher sa nourriture.

Chez les tenthrèdes primitives et les térébrants végétariens , le maternage se réduit souvent à la seule recherche de la plante-hôte .

la femelle pond ses œufs directement sur l e garde-manger.

À sa naissance, la larve peut immédiatement commencer à s'alimenter.

Chez les espèces parasites et certaines guêpes chasseresses, la mère se contente également de déposer ses œufs sur les futures proies.

Mais elle doit faire preuve de persévérance , et même d'opiniâtreté , pour trouver l 'insecte qui convient à sa larve .

Ainsi certains ichneumons parviennent à détecter leur proie grâce à leurs fines antennes , au travers de plusieurs centimètres de bois.

D'autres doivent percer des nids de mortier épais et très résistant , pour inoculer leurs œufs grâce à leur ovipositeur très fin.

les scolies repèrent les grosses larves de coléoptères vivant dans le sol, avant de creuser pour les paralyser et pondre leur œuf dessus.

Chez la plupart des guêpes chasseresses et des abeilles, la femelle construit un nid qu'elle approvisionne ensuite .

Les guêpes, dont les larves sont carnivores, capturent de petites proies, insectes ou araignée s.

Pour assurer fraîcheur des vivres et sécurité de la larve , les proies sont paralysées .

Ces chirurgiens au geste d 'une grande précision savent par instinct exactement où piquer pour paralyser l eurs proies.

L'organisation du système nerveux des insectes varie selon les groupes et les espèces .

Mais chaque guêpe connaît l'anatomie de ses proies .

Celles qui chasse les araignées ne frappent pas au même endroit que celles qui chassent les chenilles, les mantes ou les buprestes .

les abeilles nourrissent leurs larves avec une pâtée de miel et de pollen .

Elles accumulent le plus souvent les provisions dans une cellule avant de pondre et de la clore .

Chez certaines espèces, comme les osmies, la femelle aménage plusieurs cellules à la file dans un conduit.

Comme les mâles éclosent avant les femelles , elle met les cellules des femelles au fond, et celles des mâles près de la sortie .

Ces instincts remarquables ont été étudiés notamment par Jean-Henri Fabre qui fut l'un des premiers à attirer l'attention sur ces faits.

DES BATISSEURS HORS PAIR Pour mettre leurs larves à l'abri des dangers du monde extérieur, la plupart des hyménoptères , solitaires ou sociaux, les isolent dans un nid où se concentre la nourriture .

Ces nids prennent des formes très diverses et sont construits avec une large palette de matériaux .

MINEURS DE FOND la plupart des guêpes et des abeilles solitaires creusent un terrier .

les halictes sont capables d'attaquer un sol très dur, et même de la pierre tendre comme la craie.

les bembex , au --"' '"" contraire , sont passés maîtres dans l'art de fouir dans du sable sec qui s'éboule aussitôt.

Certains préfèrent le sol horizontal.

d'autre les parois verticales des talus.

Certains odynères , des guêpes, et certaines andrènes, des abeilles, n'évacuent pas les déblais de creusement de leur nid.

Ils les agglomèrent en petites boulettes maçonnées à son entrée en une cheminée élégante et ajourée, souvent coudée.

Quand le moment est venu de boucher une cellule ou de clore définitivement le nid, ils ont les matériaux nécessaires à leur disposition.

SQUATTERS DE GALERIES Beaucoup d'espèces sont opportunistes et se contentent de réutiliser des galeries existantes.

Si certaines creusent le bois mort , comme les xylocope s, ou la moelle tendre de certaines tiges coupées , beaucoup récupèrent une galerie de sortie d 'un insecte ou d 'un ver, dans le bois comme dans la terre , ou une tige creuse de graminée ou d'ombellifère .

L'osmie est parfois appelée l'« abeille des fenêtres » car elle aménage souvent son nid dans le trou d'écoulement des eaux des fenêtres, mais certaines espèces se contentent des coquilles d 'escargot ou des coquilles d'œuf.

MAÇONS DIVERSEMENT QUALIFIÉS Pour fermer les cellules installées dans des galeries, ou pour construire la totalité du nid, beaucoup d'hyménoptères travaillent la terre .

Mais tous ne sont pas aussi doués .

la plupart se contentent de travailler une terre humide et argileuse , qui ne résiste qu'à l'abri des intempéries , comme celui des pélopées .

Ces guêpes construisent un nid de terre friable placé à l'abri d'un rebord de rocher ou dans un bâtiment.

Mais d 'autres fabriquent, grâce à leur salive, un mortier aussi dur que notre meilleur béton armé .

Ainsi travaille le chalichodome des muraille s.

Il monte ses cellules cylindriques avec des petits cailloux liés au mortier, avant de recouvrir le tout d'un ciment très fin, difficile à attaquer sinon avec de bons outils.

les eumènes , ou guêpes potières, sont remarquables par la beauté de leurs cellules qui ressemblent à un pot au col évasé.

MATÉRIAUX VÉGÉTAUX DE TOUTE NATURE Certaines abeilles travaillent divers matériaux végétaux pour construire leurs cellules , généralement abritées dans le sol ou dans un trou quelconque.

les mégachiles et certaines osmies découpent des feuillts ou des pétales de fleurs.

Elles en tapissent leurs cellules, réalisant ainsi une paroi souple et lisse qui ne blesse pas le délicat épiderme de leurs larve s.

Des anthidies mettent en œuvre la résine récoltée sur diverses plantes, alors que d 'autres rasent les tiges poilues pour en carder le duvet.

UN PSYCHISME TRÈS ÉVOLUÉ Cet instinct reproducteur hypertrophié, qui conduit les femelle s des guêpes et des abei lles solitaires à investir beaucoup de temps et d'effort pour assurer l'approvisionnement , la sécurité et le confort de leurs larves , s'acco mpa gne d' un psychisme très développé pour des insectes .

Traditionnellement, on oppose l'instinct des insectes, qui réagiraient presque mécaniquement aux sollicitations du monde extérieur, aux comportements appris des vertébrés supérieurs, et notamment de l'homme qui se distingue par son intelligence.

Si l'instinct joue un rôle très important dans le comportement des hyménoptères , d'autres qualités entrent en jeu, comme la mémoire ou l'anticipation.

PAS SI BlTES Pour chasser ou pour butiner , ces insectes doivent souvent s'éloigner du nid.

L'entrée en est parfois soigneusement camouflée.

Pourtant , ils le retrouvent avec une facilité étonnante.

Cela ne peut s'expliquer que par une reconnais­ sance des lieux , donc un apprent is­ sage, une mémorisation et un bon sens de l 'orientation .

Les expériences classiques de Jean-Henri Fabre sur les abeilles ou du prix Nobel N.

Tinbergen sur les guêpes ont mis en évidence la plupart de ces processus, aussi bien le repéra ge à courte distance de l'entrée d'un nid camouflé , que le retour au nid après un éloignement forcé d'un kilomètre ou plus , distance considérable pour d'aussi petits animaux.

Ces performances sont encore plus remarquables dans le cas de guêpes chasseresses qui ne reviennent pas au nid en volant, mais en tirant leur proie trop lourde au sol.

Autre signe de ces facultés psychique s étonnantes, l'utilisation d 'un outil.

Certaines guêpes chasseresses du genre ammophile construisent un terrier en terrain meuble .

Quand elles rebouchent l'entré e, la ponte terminée , elles recherchent dans les environs un petit caillou qu'elles prennent entre les mandibules.

Puis elles reviennent damer par des hochements de tête la terre bouchant l'entrée du terrier .

ILS PRÉVOIENT L'AVENIR la faculté de choisir le sexe de l'œuf pondu implique également chez les femelles des capacités d'anticipation .

le mâle étant en général plus petit que la femelle , il a besoin de moins de nourriture .

Quand le pompile chasse l'araignée unique qui nourrira la larve, il adapte sa taille au sexe de l'œuf qu'il pond dessus.

Il est donc capable d'éva luer cette taille en fonction de la ponte qui ne s'est pas encore produite , ce qui implique la capacité d'anticiper .

Par l e même processus, l 'osmie construit au fond d 'une galer ie les grosses cellules des femelles, et au bord les petites cellules des mâles destinés à sortir les premier s.

DES AUXILIAIRES PRÉCIEUX D~ fACiRICULTUR~ Les tenthrèdes et les cynips, de régime végétarien, peuvent parfois causer des dégâts sur certaine s cultures.

Mais ce ne sont pas des ravageurs majeurs , et la plupart des hyménoptères, bien au contraire, sont de précieux auxiliaires des agriculteurs .

L'INSECTE, LE PIRE ENNEMI DE L'INSECTE Si beaucoup d'insectes nous posent des problèmes , tous ou presque sont susceptibles d'être parasités par des guêpes.

À ce titre , le groupe entier est utile à l'homme.

Certaines pratiques agricoles, agriculture biologique ou lutte intégrée, visent à favoriser l 'action et la survie des guêpes parasites présentes naturellement dans le milieu , pour qu'elles puissent limiter efficacement les population s des ravageurs potentiels.

Dans certains cas, ces mesures préventives sont remplacées par des lâchers d 'animaux d'élevage .

Il ne s'agit plus de contrôler les populations naturelles de ravageurs, mais d'essayer, si possible, de les exterminer.

la technique est particulièrement au point pour lutter contre l'aleurode des serres.

Proche des pucerons, cet insecte tropical s'est largement répandu dans les serres du monde entier.

Une solution a été trouvée avec l'élevage industriel d'un petit chalcidien parasite , Encarsia formosa , aujourd'hui commercialisé dans le monde entier.

En plein champ , la lutte biologique n'est pas aussi simple, mais reste possible .

En France , la chenille de la pyrale du maïs peut causer des dégâts importants sur cette céréale .

Depuis plusieurs années sont commerc ialisés des œuf s de trichogramme produits industriellement.

Cett e minuscule guêpe s'attaque aux œufs de la pyrale , réglant souvent le problème avant que les premiers dégâts n'apparaissent , pour un coût équivale nt à celui des insecticides chimiques .

POLLINISATEURS INDISP ENSABLES le rôle de l'abeille domestique dans la pollinisation des plantes , aussi bien sauvages que cultivée s, est connu de tous .

Mais toutes les abeilles jouent un grand rôle dans la fécondation des plantes.

Chaque espèce ayant une morphologie, notamment une longueur de la langue, différent e et des mœurs variées , aucune ne peut butiner toutes les fleurs présentes dans leur environnement , et toutes ont des rôles complémentaires qu'il ne faut pas négliger .

C'est pourquoi les règlements d'utilisation des insect icides interdisent de les épandre au moment de la floraison, pour respecter ces précieux auxiliaires.

les abeilles domestiques et les bourdons fréquentent peu la luzerne .

Dans les champs cultivés aux États-Unis pour produire des graines, on a eu l'idée d 'introduire des nichoirs artificiels pour attirer et fixer une espèce particulière de mégachile, Megachile rotundata , qui butine avec assiduité les fleurs de luzerne.

les rendements ont ainsi augmenté significativement.

les vergers de pommiers sont habituellement fécon dés par les abeilles domestiques.

Quand le temps est mauvais , elles sortent peu et la pollinisation se fait m al.

Certaines osmies , nidifiant dans les trous du bois ou les tiges creuses, et acceptant facilement des nichoir s artificiels , sont actives tôt le matin et tard le soir, même par temps froid ou légèrement pluvieux .

leur introduction dans les vergers augmente de façon intéressante le taux de pollinisatio n.

Au Japon, jusqu 'en 1980, 25% du temps de la culture des pommiers était consacré à la pollinisation manuelle des fleurs.

L'introduction de petit es colonies d 'une espèce d'osmie, Osmia cornifrons , a réglé le problème avec un tel succès que l'insecte a ensuite été introduit aux États Unis dans le même but.

Certaines petites guêpes ont parfois un rôle important de pollinisateurs .

Ainsi les figuiers dépendent uniquement d'un blastophage , minuscu le espèce de quelques millimètres de longueur.

Sans blastophage, plus de figues.. »

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