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LES SINGES (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 15/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Fondamentalement arboricoles, les singes ne présentent en fait aucune spécialisation remarquable - à la différence de ce qui s'observe chez d'autres mammifères -, ce qui rend difficile de définir ce groupe dans son ensemble.

 

On note cependant des caractères anatomiques communs : cinq doigts aux mains et aux pieds (pentadactylie), pouce opposable aux autres doigts de la main, présence d'une clavicule et évolution de la structure des dents en étroite relation avec un régime omnivore (ce qui leur a permis de s'affranchir d'un aliment déterminé et donc d'un milieu précis).

 

En outre, les singes sont mal pourvus en armes offensives ou défensives (si ce n'est, chez certains, de puissantes mâchoires).

 

! Munis en majorité I d'ongles plats,

 

I ils dépendent, i pour survivre,

 

' de leur agilité [et de leur I astuce. Cette obligation

 

I d'avoir des réactions rapides et adaptées face â un danger a constitué une stimulation permanente aboutissant, dans leur histoire évolutive, à une augmentation en volume et en complexité du cerveau. Ainsi, plusieurs acquisitions, telles que l’augmentation des capacités visuelles ou la stratégie de reproduction fondée sur l’élevage des jeunes, se trouvent pleinement réalisées dans une famille de simiens, celle des hominidés, qui comprend l’homme moderne et ses parents préhistoriques, ainsi que, pour certains zoologistes, les chimpanzés et le gorille.

Ce sont les plus petits des singes diurnes. Leur fourrure est dense et soyeuse, la tête arrondie, les oreilles développées ; la queue n'est pas préhensile. Le pouce est court, non opposable aux autres doigts (seul le gros orteil est ongulé, les autres doigts sont griffus). Ces singes grimpent aux arbres à la manière des écureuils. Le régime alimentaire est carné (insectes et petits vertébrés).

 

Ils vivent en groupes familiaux où le mâle prend une part active au transport et aux soins des jeunes.

 

La communication chimique est assurée par les glandes cutanées, le vocabulaire sonore est bien développé. La famille comprend 30 espèces regroupées en 5 genres : les callimicos, les ouistitis Callitrix, Cebuella, et les tamarins leontopithecus et Saguinus.

« t:homme moderne (Homo sopiens) , s eule espèce actuelle, e st répandu dans le monde entier qu'il peuple depuis 40 000 ans.

Adapté à tous les climats, à toutes les latitudes, il se caractérise par une grande diversité culturelle ; en ce sens , il représente une réussite d'adaptation biologique au milieu .

CARACTÈRES PARTICULIERS Fondamentalement arboricoles , les singes ne présentent en fait aucune spécialisation remarquable- à la différence de ce qui s'ob serve chez d'autres mammifères-, ce qui rend difficile de définir ce groupe dans son ensemble.

On note cependant des caractères anatomiques communs : cinq doigts aux mains et aux pieds (pentadactylie) , pouce opposable aux autres doigts de la main , présence d'une clavicule et évolution de la structure des dents en étroite relation avec un régime omnivore (ce qui leur a permis de s'affranchir d'un aliment déterminé et donc d 'un milieu précis) .

En outre , les singes sont mal pourvus en armes offensives ou défensives (si ce n 'est, chez certains, de puissantes mâchoires ).

réactions rapides et adaptées face à un danger a constitué une stimulation permanente aboutissant, dans leur histoire évolutive , à une augmentation en volume et en complexité du cerveau .

Ainsi, plusieurs acquisitions , telles que l'augmentation des capacités visue lles ou la stratégie de reproduction fondée sur l'élevage des jeunes, se trouvent pleinement réalisées dans une famille de simien s , celle des hominidés , qui comprend l'homme moderne et ses parents préhistoriques, ains i que, pour certain s zoolo gistes , les chimpanzés et le gorille .

MORPHOLOGIE ET ANATOMIE La taille générale des simien s est très variable : elle va de 15 cm (Ouistiti mignon Cebuella pygmea) à 2,30 rn pour le gorille .

L A FOURRURE n LA PEAU Très pigmentée , la peau présente des tons qui vont du grisâtre au noir.

Elle est parfois très colorée à la face et aux fesses, comme chez le mandrill mâle (Mandrillus sphynx) aux vives teintes bleues et rouges, ou le ouakari rubicond (Cacajao rubicondus) , espèce rare vivant en Amazonie , dont la face glabre est rouge écarlate .

fourrure est très chez les .._....: _..__~ g•ru~~>on s velus, pour ne plus être chez l'homme qu'une pilosité minimale.

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~ · • · .- La co/ol'tlfion d e /11 fourrure , très variable selon les espèces, peut être très vive ( Cerpi ­ thecus) et présente des différence s i mportantes liées au sexe (dimorphisme) et à l'âge des individus .

Pour une même espèce, elle varie en fonction de la répartition géographique .

Les glande s sudoripares réparties sur l 'ensemble du corps assurent une régulation thermique.

Les cercopithèques , les gibbons et les orangs-outans mâles possèdent une glande sternale odorifique (rôle de reconnaissance ).

LA rtTE Au cours de l'évolution , la face s'est raccourcie au profit d 'une boite crânienne plus volumineuse .

Le poid s du cerveau a augmenté par rapport à celui du corps et les circonvolution s de sa surface se sont développées (de manière moins prononcée cependant chez les hapalidé s, qui sont les singe s les plus primitifs) .

Les orbites , p/11c ées en IIVIIn tet séparées de la fosse temporale par une cloison volumrneux plus petits chez les catarhiniens , aux pupilles rondes .

La rétine est pourvue de nombreuses cellules en cône , assurant ainsi une vision des couleurs -sauf chez le douroucouli, de mœurs nocturnes , dont la rétine ne présente que des cellules en bâtonnet.

La position des orbites et la complexité de la structure rétinienne vont de pair avec l'acquisition d'une vision binoculaire colorée très précise , en relation avec leur mode de vie esse ntiellem ent arboricole.

Le développement de la vision , traduction d'une adaptation à un habitat où les déplacements exigent des mouvements préci s (sauts, préhension de branches ), est lié à une régression du sens de l'olfaction, les prédateurs évoluant peu dans la même sphère .

Les mâchoires ont un mouvement essentiellement vertical.

Elles sont pourvues d'une denture peu spécialisée (alimentation variée) composée de 32 dents .

La formule dentaire est la suivante : incisives 2/2 ; canines 1/1 ; prémolaires 3 /3 ; molaires 2 /2 , exception faite des callimicos qui présentent une 3' molaire , soit 36 dents.

maxillaires et des dents est considérable chez les cercopithécidés cynocéphales (« à tète de chien ») tels que les b11bouin s et les mandrills .

Il contribue à la formation d'un museau proéminent par un allongement de la branche verticale mandibulaire.

Parallèlement, un raccourcissement de la mandibule entraîne une réduction de la voûte du palai s.

La musculature de la face, très développée, présente une grande mobilité ainsi qu'une expressivité permettant une communication étroite entre les individus d'une harde.

Les pavillons des oreilles , généralement ovalaires ou quadran gulaires sont diver sement développés (taille max imale chez les hapa lidés telle 1 tantes adaptations nécessaires à la vie arborico le des simien s.

Elle s'articule l'animal est debout, ses membres antérieurs atteignent les chevilles .

• un type bipède caractéristique des hominidés.

Cette évolution où les membres antérieurs sont plus courts que les postérieurs est en étroite relation avec une adaptation à la locomotion dans la savane ; ainsi les gibbons asiatiques (hylobatidés ) qui sont strictement forestiers et arboricoles marchent-ils spontanément en position bipède dressée lorsqu'ils descendent à terre , malgré leurs long bras qu'ils replient alors derrière la tète.

Tous les types présentent des membres offrant une grande liberté de mouvements .

Les os de l 'avant-bras avec la colonne vertébrale au niveau du (radius et cubitus) ne sont plus soudés, cou et pivote facilement.

offrant à la main de larges possibilités de rotation autour de l'axe de l'avant- LE CORPS Le thorax présente au niveau de la ceinture scapulaire une clavicule bien différenciée.

Le sternum fermant la cag e thoracique est étroit chez la majorité des simiens , donnant un aspect caréné chez les platyrhiniens ou les cercopithèques comme aux autre s mammifères quadrupèdes .

divers groupes , en fonction du mode de locomotion adopté.

Ainsi quatre types sont à distinguer : • un type grimpeur (la majorité des simiens) .

• un type marcheur , caractéristique des cercopithécédés qui vivent de préférence à terre.

• un type à suspension brachiale , concernant de nombreuses formes arboricoles qui se déplacent en se suspendant aux branches par les bras : singes -araignées et anthropomorphes , dont les membres antérieurs sont plus longs que les membres postérieurs .

bras (pronation et supination).

La mobilité des doigts facilite la préhension des supports et la manipulation des objets d'autant plus que le pouce et le gros orteil sont plus ou moins opposables, excepté chez les hapalidés qui ont gardé des griffes et les colobinés dont le pouce est réduit ou absent.

Tous les autres simiens présentent des main s et des pieds aux coussinets tactiles très développés et des ongles plats .

Présente ch ez la très grande majorité des espèces (sauf le m11got ou macaque de Gibraltar Macaca sylvonus et les pongidés et hominidés ), elle est très longue et souvent préhensile comme c 'est le cas chez les platyrhiniens .

LES APTITUDES PSYCHIQUES Les cébidés, cercopithécidés et pongidés sont capables de percevoir des relations entre les objets, entre leurs partenaires , entre des signaux communicatifs restant imperceptibles aux autres mammifères.

S 'ils ne sont pas les seuls à utiliser des instruments, la fabrication de ceux-ci leur est propre .

Le chimpon zé pèche les termites en utilisant un bâtonnet dont il façonne l'épaisseur et détermine la longueur mais qu'il abandonne après usage .

Les singes agissent dans un but défini , anticipent le r ésultat et sont capables de résoudre de nombreux problèmes, impliquant les notions d 'un passé (proche) et d'un futur (limité ).

LA COMMU NICATI O N Elle met en jeu un répertoire de gestes et de mimiques , de relations tactiles (notamment lors de l'épouillage) , auditives (vocalisation ou autres sons ) , olfactives (phéromones émises par les glandes cutanées et vaginales).

Plusieurs expérien ces montrent que les chimpanzés poss èdent des aptitudes linguistiques : construire une phrase, répondre à des questions , en poser dans un langage visuel.

LA VIE SOCIALE La structure sociale des simiens est très variée .

Certaine s espèces sont solitaires comme les aotes où le mâle adulte défend son territoire en en interdisant l'accès à ses congénères ; il visite le groupe des femelles et des petits non pubères au moment de la fécondation.

Trois genres seulement sont organisés en familles monogames : cercopithèques d'Afrique (singe de Braua) , titis d 'Amérique et gibbons d'Asie.

La structure la plus fréquente consiste en une communauté familiale hiérarchisée sans couples permanents .

Les babouins sont organisés en une société très structuré e où il n 'y a pas de groupe célibataire.

Les chimpanzés forment une troupe lâche dont les membres se dispersent, la cellule de base étant formée de la mère et de ses enfants.

Dans tous les cas, la société est basée sur des relations inter individuelles d 'amitié.

!:intérêt pour les petits cimente le groupe.

De grande taille (76 cm, 50 cm au garrot), il est facile à reconnaître grâce à son long museau .

Les mâles sont revêtus de longs crins recouvrant cou et thorax.

La queue atteint 50 cm.

Il vit au Soudan, en Éthiopie et en Somalie, autrefois en Égypte où il était élevé au rang de divinité .

!:organisation sociale est très stricte .

Menée par un vieux mâle, la harde se rassemb l e la nuit sur une colline rocheuse où la défen s e contre les gros carnivores (lion et léopard) est plus aisée .. »

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