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L'essor des mamifères (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 12/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Une grande catastrophe écologique, probablement causée par l’impact d'une gigantesque météorite, marque la transition entre l'ère secondaire

 

et l'ère tertiaire, il y a 65 millions d'années. La conséquence la plus spectaculaire est certainement la disparition des dinosaures, mais un phénomène massif d'extinction affecte alors toutes les formes vivantes, animales ou végétales, jusqu'à 90 % des espèces en certains endroits.

 

Les mammifères sont également touchés par cette catastrophe. Toutefois, pour des raisons encore inconnues, tous les groupes ne sont pas affectés de la même manière.

 

Près de 90 % des marsupiaux disparaissent ainsi que 50 %

 

des multituberculés - un groupe de mammifères assez primitifs.

 

Les mammifères les moins touchés sont les placentaires qui franchissent cette période difficile sans trop de pertes.

 

C'est au cours des premiers

 

20 millions d'années de l'ère tertiaire que se produit la grande radiation des mammifères. Ces derniers conquièrent les niches écologiques laissées vacantes par l'extinction d'autres espèces. Ils essaiment à travers tous les continents et se diversifient. Cette radiation concerne toutefois plus les placentaires que les marsupiaux.

Au cours du crétacé, l'isolement géographique de deux groupes de pantothériens, provoqué par la dérive des continents, conduit à l'apparition des premiers marsupiaux en Amérique du Nord et à celle des premiers placentaires en Asie (Mongolie).

 

Les marsupiaux et les placentaires proviennent d'un groupe ancestral commun. Les seconds ne sont donc pas issus des premiers, comme on le croit parfois. Toutefois, l'origine géographique des marsupiaux

 

est encore l'objet de quelques controverses. En effet, si les fossiles les plus anciens, retrouvés au Texas, datent de 100 millions d'années, un marsupial de 80 millions d'années a également été retrouvé en Mongolie. Nul doute que ce point de l'évolution des mammifères risque de connaître des bouleversements avec la survenue de nouvelles découvertes fossiles.

 

À la fin du crétacé, les mammifères placentaires sont déjà bien diversifiés. Il en existe une demi-douzaine de familles pour une centaine d'espèces. Parmi eux figurent des rongeurs du type souris, des lagomorphes du type lapin,

 

des carnivores, des insectivores du type musaraigne et des ongulés. Certains indices laissent même penser qu'il y existait déjà des fourmiliers, des pangolins, des dermoptères, des chiroptères et même des primates. Les placentaires sont donc moins diversifiés que les marsupiaux, mais jouissent d'une répartition plus large dans l’hémisphère Nord.

« • Si l'ère secondaire est reconnue pour être celle du règne des reptiles, et des dinosaures en particulier , l'ère tertiaire est celle des mammifères .

EXTINCTIONS ET ÉMERGENCES • Une grande catastrophe écologique, probablement causée par l'impact d'une gigantesque météorite , marque la transition entre l'ère secondaire et l'ère tertiaire, il y a 65 millions d'années.

La conséquence la plus spectaculaire est certainement la disparition des dinosaures, mais un phénomène massif d'extinction affecte alors toutes les formes vivantes, animales ou végétales, jusqu'à 90 % des espèces en certains endroits.

• Les mammifères sont également touchés par cette catastrophe.

Toutefois, pour des raisons encore inconnues, tous les groupes ne sont pas affectés de la même manière .

Près de 90 % des marsupiaux disparaissent ainsi que 50 % des multituberculés -un groupe de mammifères assez primitifs .

Les mammifères les moins touchés sont les placentaires qui franchissent cette période difficile sans trop de pertes.

• C'est au cours des premiers 20 millions d'années de l'ère tertiaire que se produit la grande radiation des mammifères.

Ces derniers conquièrent les niches écologiques laissées vacantes par l'extinction d'autres espèces.

ils essaiment à travers tous les continents et se diversifient.

Cette radiation concerne toutefois plus les placentaires que les marsupiaux.

LE PALÉOCÈNE • Pendant les 10 millions d'années que dure le paléocène, les marsupiaux se développent tout d'abord en Amérique du Sud.

De nombreuses espèces y apparaissent, dont celle des fameux tigres à denLs de sabre, de la famille des borhyaenidés .

Une seconde radiation, la plus importante, a lieu en Australie , continent que les animaux peuplent en passant par l'Amérique du sud.

• Les placentaires enregistrent quant à eux une augmentation importante de leur taille.

Plusieurs espèces, comme les pantodontes titanoide s et le coryphodon, dépassent bientôt les 50 kg pour atteindre, à la fin de la période , la taille d'un rhinocéros.

Sur un plan morphologique, des caractéristiques majeures apparaissent au niveau de la dentition des placentaires .

La forme et la disposition des dents évoluent partiellement en fonction du régime alimentaire de l'animal.

De grandes incisives apparaissent dans les lignées qui donneront naissance aux rongeurs et aux lagomorphes (lapins et lièvres ) ; une cuspide supplémentaire, destinée à faciliter le broyage des aliments , se développe sur les molaires supérieures des espèces apparentées aux ongulés ; certains carnivores se dotent peu à peu d'un émail dentaire beaucoup plus résistant et de canines plus développées -dites « carnassières ».

• Toutefois, malgré ces évolutions morphologiques, la plupart des espèces de mammifères du paléocène restent encore peu spéc ialisées.

Elles fréquentent encore volontiers les habitats forestiers et les herbivores comme les carnivores ont une alimentation toujours très variée, proche d 'un régime omnivore.

l'ÉOCÉNE • Dès le début de l'éocène , plusieurs formes mammaliennes parmi les plus primitives, mais aussi parmi les plus spécialisées comme les pantodontes , s ' éteignent.

• Dans le même temps apparaissent la plupart des ordres de placentaires actue ls : ongulés périssodactyles (cheval, rhinocéros) et ongulés artiodactyles (bovi ns, chameaux, antilopes), proboscidiens (éléphants, hippopotames), siréniens (lamantins), hyracoïdes (damans), cétacés (baleines ), macroscélides (rats à trompes), chiroptères (chauves-souris), carnivores, rongeurs, lagomorphes et primates .

• D 'autres ordres qui apparaissent à cette époque disparaîtront avant le début de l'ère quaternaire .

• À la faveur d'un réchauffement climatique qui se produit au début de l'é-ocène, les mammifères se redistribuent dans tout l'hémisphère nord, ce qui contribue à une homogénéisation des répartitions de chaque lignée .

En revanche , l 'Australie, qui s'élo igne du continent américain, devient inaccessible aux mammifères placentaires, conservant sa faune de marsupiaux .

• La faune terrestre affectée par les extinctions massives de la fin du secondaire est désormais reconstituée et l'expansion généralisée des mammifères prend fin à l'éocène moyen.

Les mammifères sont désormais présents dans tous les milieux (terre, mer , eau douce, air) où ils développent des modes de vie très divers .

l'évolution ne sera dès lors plus conditionnée que par les changements climatiques et géotectoniques.

L'OLIGOCÈNE • Cette période, qui ne dure que 12 millions d 'années et qui s'est achevée il y a 23 millions d'années, est considérée comme la dernière grande étape conduisant aux mammifères actuels .

Elle est marquée par un refroidissement général du climat.

En Europe , ce changement entraîne la disparition de nombreuses espèces de carnivores peu spécialisés ou de périssodactyles archaïques , mais également de primates .

• Une nouvelle faune venue d'Asie se développe.

Les rongeurs, notamment , s'imposent dans de nombreux habitats.

Vers la fin de l'oligocène, des herbivores coureurs remplacent les grands herbivore s brouteurs, tandis que des carnivores modernes supplantent progressivement des carnassiers archaïques tels les créodontes.

LE MIOCÉNE ET LE PLIOCÉNE • Les rongeurs poursuivent le développement spectaculaire amorcé durant l'oligocène .

Les lagomorphes sont également très présents quoique moins diversifiés .

Les singes colonisent toute l'Afrique et les régions méditerranéennes .

Les tapirs, les rllinocéros et les autres espèces de périssodactyles, si prolifiques au cours de l'oligocène , cèdent la place à de nouveaux artiodactyles : camélidés et ruminants de toutes sortes comme l'aréodonte.

Des proboscidiens cousins des éléphants, tels les mastodontes ou les dinothériums, s'épanouissenL occupant même une partie de l'Europe actuelle .

À la fin du miocène, il y a 5,3 millions d'années, les antiques créodontes, dont la taille ne cesse de se réduire alors que celle des carnivores augmente , ne représentent plus qu'une poignée d'espèces .

·Au pliocène, période qui c'est achevée il y a 1,8 million d'années, les espèces de mammifères ressemblent de plus en plus à celles que nous connaissons aujourd'hui .

Les rongeurs sont toujours très présents.

Le déclin des périssodactyles se confirme alors que les artiodactyles prolifèrent.

Les herbivores géants sont à l'apogée de leur développement.

Les créodontes s'éteignent, laissant définitivement la place aux carnivores et leurs plus spectaculaires représentants : les félins à dents de sabre (machairodus).

QUELQUES MAMMIFÈRES DE L'ÈRE TERTIAIRE L'UINTATHÉRIUM • l'uintathérium était le plus grand des dinocérates, ces ongulés disparus .

Il vivait en Amérique du Nord durant l'éocène.

Surnommé « cornes terribles », il mesurait près de 3,5 m de long, soit la taille d'un gros rhinocéros.

Les cornes , plus développées chez les males que chez les femelles, devaient servir dans les combats qui opposaient les mâles pour la conquête des femelles .

Bien qu'herbivore, l'uintathérium possédait des canines de 15 cm de long .

L' ANDREWSARCHUS • l'andrewsarchus est certainement l'un des plus grands mammifères carnassiers qui ait jamais existé.

Il était plus gros qu'un griuly, son crane pouvant atteindre 1 m de long.

Toutefois , son poids le rendait relativement lent à la course, c'est pourquoi il se nourrissait principalement de charognes .

Appartenant au groupe des ongulés, il était toutefois plus proche du mouton que du loup.

• De la taille d'un éléphant , l e méga­thérium appartient au même groupe que les paresseux.

Avec son poids de 3 t , il ne grimpa it évidemment pas aux arbres, mais il s'en nourrissait.

li vivait en Amérique du Sud, du pliocène jusqu'à une date assez récente , il y a 11 ooo ans.

LE HYAENODON • Carnassier de la taille d'un loup vivant durant l'éocène , le hyaenodon appartient au groupe des créodontes .

Il pesait environ 100 kg.

La lignée à laquelle il appartenait a totalement disparu au profit des carnivores.

L'INDRICOTHÉRIUM • Ce cousin des rhinocéros , qui vivait durant l'éocène, l'indricothérium pouvait atteindre 7 m de haut et peser une quinzaine de tonnes.

Il était assez grand pour se nourrir des feuilles situées à la cime des arbres, et avait donc peu de concu rrents.

D e même , il était suffisa mm ent imposant pour ne craindre aucun carnivore , même parmi les plus gros.

L'HOMME , MAMMIFÈRE SUPÉRIEUR DE L'ÈRE QUATERNAIRE • Au cours de l'ère quaternaire , qui a débuté il y a 1 ,8 million d'années et qui se poursuit encore aujourd'hui, la faune , et les mammifères en particulier , a évolué au gré des variations climatiques.

Le fait majeur de la période réside dans l'apparition d 'un nouveau primate, l'homme , fruit d'une évolution qui s'est amorcée à la fin de l'ère tertiaire.

• Durant le pléistocène, période marquée par la succession de nombreux cycles glaciaires, de nombreuses espèces apparaissent comme les mammouths, les rhinocéros laineux , les rennes , les célèbres tigres à dents de sabre ou les cerfs mégacéros.

Nombre d'entre elles disparai ssent à la fin de la période , il y a 10 ooo ans.

• Au cours de l'holocène, période actuelle, la faune a globa lement peu évolué , si ce n'est que les sociétés humaines se sont beaucoup développées pour atteindre 6 milliards d 'individus.

Toutefois , si l'on considère l'influence de l'homme sur son environnement et en particulier la manière dont il traite la biodiversité, il n'est pas faux de dire, qu'à cause de lui, les mammifères sont aujourd'hui un groupe sur le déclin compte tenu du nombre d'espèces dont il a provoqué la disparition au cours des derniers siècles .

UN HÉRITIER DES TEMPS ANCIENS • l'ornithorynque esL avec l'échidné, le seul représentant des monotrèmes un groupe de mammifères primitifs .

Si I 'IJI'IIitllwyllq n 'est pas un fossile vivant au sens strict, c'est toutefois une espèce ayant conservé des caractères qui étaient ceux d 'une lignée intermédiaire entre les reptile s mammaliens et les mammifères .

Ainsi , l'ornithorynque possède des caractères de reptiles encore très prononcés : présence d'un cloaque , positionnement latéral des membres , oviparité , glandes venimeuses, présence d'une protubérance sur le bec des jeunes pour briser la coquille.

Il présent e aussi des caractères classiquement attribués aux mammifères : homéothermie vraie (à 32 • C), peau recouverte d'une fourrure très douce et très isolante , présence de mamelles (de taille importante , mais sans mamelons) , cerveau très développé .

• Cet animal dispose de quelques autres singularités comme un sexe bifide chez les males et un organe détecteur de champ électrique au niveau du bec.. »

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