Virus lents (Biologie moléculaire)
Publié le 11/02/2012
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Les virus lents, entités assimilées aux virus, sont bien connus en dépit des incertitudes qui subsistent encore quant à la nature de leur structure chimique. Chez l'homme ou l'animal, ils sont responsables de maladies à grandes périodes de latence qui neutralisent progressivement le système nerveux central et se terminent par la mort. Si la médecine demeure très désarmée face à de telles affections, les recherches sur la division cellulaire apportent l'espoir d'en comprendre les causes et, ultérieurement, de les combattre.
«
Jacob.
Toutes se caractérisent par la destruction de cer taines cellules nerveuses et par la croissance excessive
d'autres cellules du tissu cérébral, les astrocytes, impli quées dans la régulation des sels dans l'organisme.
5 La
maladie la mieux connue est le scrapie du mouton
ou de la souris, dont l'agent serait une structure à base
de protéines et d'acides nucléiques susceptible de former
un complexe avec la membrane cytoplasmique des cel
lules infectées.
La transmission se ferait d'une cellule à l'autre par des phénomènes de fusion cellulaire.
6 La localisation de ces particules au niveau de la mem
brane permettrait de comprendre l'inefficacité des défenses lmmunologlques.
En effet, pour neutraliser les envahisseurs
de l'extérieur, les anticorps synthétisés par l'organisme
doivent, sous peine d'autodestruction, pouvoir reconnaftre les propres cellules de l'organisme.
Or, il semblerait que les complexes entre les virus lents et la membrane ne
soient pas reconnus comme corps étrangers par le sys
tème immunologique.
7 La
localisation des particules dans la membrane indui rait aussi une multiplication lente du virus qui se déve
lopperait au rythme de la division cellulaire.
D'où la longue période d'incubation.
Cette lenteur est une caractéristique
de la relation virus-hôte.
Des virus lents peuvent ainsi
provoquer des infections aiguës en culture de tissus et
même rendre cancéreuses certaines cellules..
»
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