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L'art Est Il Un Travail ?

Publié le 05/12/2010

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travail

Le travail, comme l’art sont beaucoup remis en question dans nos sociétés actuelles et leurs places et fonctions sont devenues floues : des objets techniques sont exposés dans les musés, et les œuvres d’art sont en passe de devenir un objet usuel. En effet, l’art est vendu, devient un objet de mode, onbjet de distinction , de bon gout et de signe extérieur de richesse. Si il est traité comme un objet technique, en est-il pour autant un ? On peut alors s’interroger sur l’essence de la crétion artistique ayant permis l’élaboration d’une œuvre d’art. La création artistique est elle le résultat d’un travail ou d’un « génie « propre aux artistes ? En quoi l’art est il assimilé à un travail ? En quoi, au contraire, peut on dire qu’il provient de l’inspiration brut de l’artiste ? Finalement, l’art n’est il pas le savant mélange des 2, et ne constitue-t-il pas une réalité à part ?
 
I l’art est travail
L’art et le travail sont soumis a des contraintes artistiques: dans le travail comme dans l’art la fabrication ou création est soumise à des techniques, des savoirs faire qui sont d’ailleurs désignés comme « les regles de l’art « L’art comme le travail répondrait donc / satisferait à des règles précises. Car il y a bien de la technique dans l’art : un peintre doit savoir comment manier un pinceau et un sculpteur le ciseau. On observe aussi de l’art dans le travail : la désignation d « d’artisan « se rapproche du terme artiste, révénant une orgine ou des racines communes. On obsverve également l’apparition des arts d’agréments qui sont de plus en plus présents dans notre vie actuelle.
 
Le statut l’artiste se rapproche donc du statut de l’artisan. Le travail de l’artite étant soumis à des contraintes, la création de l’artiste l’est aussi. Sa création «étant dépendante des contraintes, Son inspiration est alors inexistante.
 
Selon alain, l’artiste comme l’artisan a besoin d’un matériau de base qui produit des « contraintes de fait « sur lequel il puisse exercer sa perception. L’inspiration de l’artiste vient alors de sa capacité a trouvé les objets, les contraintes sur lesquels il peut s’exercer. . L’inspiration ne viendrait non pas d’une attente « oisive « mais d’une recherche constante et « active « de ce qui pourrai être oblet d’œuvre d’art. L’artiste se sert de ce qu’il a expérimenté (obvservé, vu vécu, senti) et s’en remémore pour le transformer en une œuvre. Il n’a donc aucune forme d’inspiration, mais est au contraire un bon reproducteur, qui sait habilement retranscrire et interpréter ce qu’il a expérimenter. L’inspiration comme on l’entend habituellement est donc inexistante, l’artiste doit même lutter contre cette passion qui l’écarterai de ses souvenirs premeirs et orginels. il serait au contraire « passioné contre les passions « car seul un travail profond et intelligible donnerai un résultat, contrairement a un objet créé par « fantaisie «,« sur un coup de tête «. On peut alors dire que « la loi suprême de l’invention humaine est que l’on invente qu’en travaillant « ( mais l’artiste créé –t-il ou invente t-il ?)
 
L’inspiration artistique dans son sens populaire est inexistante. La création est donc le résultat d’un travail, d’une observation minutieuse du monde que l’artiste s’aproprie a force de travaille et de persévérance. 
 
Plus que la simple observation de l’artiste, sa capacité principale est celle de son jugement. L’artiste sait juger (par des mécanismes étranges) ce qui est bon de ce qui ne l’est pas. Ce serait la capacité de jugement de l’artiste ( ou qui se déigne en tant que tel) qui lui permettrait de différencier le bon du médiocre. C’est à force de faire preuve de jugement esthétique qu’il peut créer un objet répondant au nom d’œuvre d’art. Nietzsche developpe cette thèse. Même l’imagination de l’artiste serait un résultat d’un travail, ce ne serait donc pas l’inspiration qui pousse l’artiste à créer. « peine et sérieux « serait les clefs de la réussite d’une œuvre d’art, qui ne s’obtiendrait qu’a force de travail. L’artiste serait alors ici un travailleur infatigable et sérieux.
 
L’art comme le travaille participe a la perfectionnabilité de l’homme :
la dialectique du maitre et de l’esclave d’hegel nous montre que le travail humanise l’homme. L’exclave transforme la nature, l’humanifie et depose dans le réel ‘le sceau de son humanité’. Il se transforme lui-même. Le W est donc immanent à l’homme pour Hegel car il permet à l’homme de se différencier de son état/instinct animal par le travail. L’art permet aussi aux hommes de s’humaniser de la meme façon : l’art nous invite à la méditation, à la réflexion sur soi , a une remise en cause de nos pensées ce qui nous permet de nous humaniser. Il amène les gens à se décentrer de leurs habitudes utilitaires et de leurs quotidien. L’art rend non pas le visible mais rend le visible invisible.(L’art est un miroir du monde qui ne rend pas le visible mais qui rend visible l’invisible.) L’art comme le travail sont des miroirs de notre liberté. L’art est donc un travail dont les but diffèrent par degré.
 
Nous avons démontrer qu’avec la technique, l’artiste se rapproche de l’artisan. Son inspiration ne lui vient pas du attente « oisive « mais d’une recherche constante er percevvante du monde qui l’entoure. L’art comme le travail sont des miroirs de la liberté humaine.
Cependant, le travail implique qu’avec la technique (reglès savoir faire), on peut réaliser la même chose que quelqu’un d’autre ce qui n’est pas possible dans la création artistique. Quelles sont alors les conditions qui écartent l’art du travail ? 
 
II art= inspiration, génie artistique
L’art est libre de toute influence extérieure contrairement à ce qui a pu être démontré précedement. 
L’acte de création artistique n’est pas un travail
L’art diffère du travail par le fait que celui-ci est mercenaire, recherche le profit, lors que l’art recherche l’inutilité matérielle. Il y a donc une différence de finalité entre art et travail : le travail répond a des besoins primaires, il recherche l’utilité matérielle. Si l’art était un travail, il serait transcendant et non plus immanent et ne répondrait donc pas au quolificatif « d’art «. L’art recherche donc au contraire, l’inutilité matérielle mais l’utilité spirituelle. L’utilité de l’art s’exprime donc a un autre niveau que celle du travail. 
 L’art ne pourra d’ailleurs jamais être aliéner comme peut l’être le travail : la production d’une œuvre d’art a la chaine n’est pas envisageable, l’art serait réduit a une marchandise et perderait toute valeur artistique a la différence d’un objet technique dont les charactéristiques ne changerait pas.
 
La nature de l’art est donc différente de celle du travail. On pourrai penser que le travail se situe alors exclusivement dans la phase de la recherche de l’idée, dans l’observation .
Cependant, l’art n’est pas non plus le fruit d’une simple observation du monde extérieur, pas plus que l’affet d’un jugement. La plus simple des observations du monde serait la représentation simpliste et essayant de reproduire à l’identique la nature. Cependant l’art reproduisant la nature n’en est qu’une pale imitation car il e reproduit qu’une partie de celle ci : la nature étant du domaine des dieux, présenter la représentation de la nature comme de l’art serait comparé l’artiste à dieu. De plus, L’art ne rend pas le visible, il rend visible.Il n’est donc pas le produit d’une observation qui reviendrait a une copie du réél ( même legerement différente). Son but et de retranscrire une vision du monde, un état d’esprit, une conception du monde qui l’entoure. L’artiste, a ce moment la, n’est plus un simple reproducteur il reussit a saisir l’essence même de ce qui l’entoure. Bien que la thèse d’Alain diverge de celle présentée ici, on retrouve l’artiste comme « percevant « sauf qu’au lieu d’ête percevant de ce qu’il sent ( avec les 5 sens) percevant signifierai ici qu’il est capable de saisir l’essence des choses qui l’entoure. On le voit d’ailleurs ds le tableau René Magritte, La trahison des images. Rêne Magritte a voulu montrer que la reproduction d’une pipe n’en fait pas pour autant une pipe réel,, existante. L’art n’est pas non plus l’effet du seul jugement artistique : Entre les 2 esclaves de Mickael ange, celui dégageant le plus d’émotion esthétique est celui inachevé. Cela montre que meme de grand artistes ne peuvent faire preuvent de jugement esthétique.
 
Art est issu d’une inspiration, d’un génie propre à l’artiste
  L’idée crétrice des artistes provient, d’une idée première, d’un génie, l’inspiration. Picasso disait d’ailleurs : « je ne cherche pas, je trouve «. L’idée est donc immanente, interne a l’artiste. On observe ici la différence entre fabrication et création : l’objet technique est produit en 2 étapes : la conception et l’execution=la Dans le cas de l’artiste , cette création se fazit en une seue étape puisaque la conception est interne à l’œuvre et grandi avec elle. « L’idée est le ber du tableau«. L’artiste ne peut donc ni prévoir (avant execution) ni expliquer ( après) la manière dont il a créé son œuvre. Cen’est donc pas une science. les procédés ayant permis la création de cette œuvre sont inexplicables : « seul ce qu’on ne possède pas l’habilité de faire , même si on le connaît de la manière la plus parfaite relève de l’art «Kant. 
La réalité de l’artiste serait donc une rélité à aprt czr : l’artiste doit avoir un talent naturel et inné, qui n’est pas expliquable, dont on ne peut fixer des règles précises ( rejoins l’idée de différence à la science). Ni le pourquoi ni le comment ne peuvent être expliquer. selon Kant.
 
III l’art est entre travail et inspiration et est une réalité supérieure de notre humanité.
 
L’art est un mélange de travail et d’inspiration, sans travail le meilleur des artistes ne pourrai créé et ne serait qu’un « grand improvisateur « ce qui est le plus bas niveau artistique selon Nietzsche. Cependant, sans inspiration et génie proprement créateur, cad la capacité a retranscrire une idée et a rendre reel l’invisible,l’art serait inexistant. L’art ne va pas sans le travail mais ne vaut rien sans l’inspiration créatrice. Cependant, ne peut on pas associer ces 2 concepts pour parvenir à saisir l’essenca de l’art ?
  Levi strauss distingue 3 aspects différents et conjoint de l’art : « l’occasion , l’execution et la destination «. toutes forment d’art contiendrait les 3 et ne se distinguerait que par leurs dosage relatifs. L’occasion est l’idée première qui provoque l’inspiration de l’artiste et le pousse a créer , c’est le « modèle « .Cette étape est éxtérieure et antérieure a l’acte créateur. L’execution est la création en elle-même de l’ouvre, c’est la matière. L’artiste est influencé par sur ce quoi il créé ( comme le dis alian = une contrainte première). La destination est comment l’œuvre sera comprise et percue, c equi la fera évolue postérieurement à l’action de l’artiste, c’est l’usager. Elle deviendra alors une identité séparée et distincte de l’artiste et agira en son nom. L’artiste serait donc sensible à ce qui l’entoure non pas à un seul moment de la création mas tout au lond de l’acte de création. Il n’aurait pas d’inspiration mais une relation particulière a ce qui l’entoure, sans que cela se transforme en une simple observation et recopiage du réel. Ce dt on parle est la sensibilité aux choses.
 
La sensibilité particulière( revenant à l’inspiration de l’artiste) se situe à tous les niveaux de crétion. Mais ou intervient le travail ?
Le travail se situerai a un niveau différent :
Selon bergson, la vrai création artistique est le résultat tout d’abord d’une ‘intelligence qui consume de son feu l’émotion originnale et unique « Il penche donc en faveur d’un génie créateur. Cependant il explique que cette intelligence créatrice doit etre aider, et l’artiste doit « forcer le sens du mot pour qu’il se madela sur la pensée «. Cette action necessite un effort. L’effort présenté ici st le travail de l’artiste. Ce travail serait donc d’une nature différente : ce ne serait pas la technique utilisé pendant la pase de réalisation (le fait de peindre ou de de dessiner)mais réussir et savoir exprimer retranscrire l’inspiration en quelque chose de communicable et d’expressible. C’est réussir à exprimer l’inspiration intérieure et personnelle en une œuvre extérieure, existant par et poiur soi et universelle. On retrouve cette idée Chez Lévi-Strauss : « le génie du peintre consiste à unir une connaissance interne et externe, un être et un devenir ; à produire, avec son pinceau, un objet qui n’existe pas comme objet et qu’il sait pourtant créer sur sa toile. « L’artiste doit etre capable, et c’est la sa qualité première, de retranscrire son intériorité pour l’universaliser. Le grand poisson de Brancusi illustre l’essence de l’art : ce « poison « ne ressemble en rien aux poissons de notre quotidien. Cependant il semble dans son essence, être lêtre du poisson . C’est en réalit é son ineriorisation puis son externalisation per l’artiste qui permet de parvenir à ce résultat. L’artiste est alors capable de confere à l’œuvre « la dignité d’un objet absolu «
 
La qualité esthiquement universelle de l’œuvre d’art découle de cette capacité de l’artiste : il exprime universellement un sentiment personnel. 
En découle tt d’abord l’exemplartité de l’œuvre d’art :les pruduits de sa création s’integrent dans lemulation des œuvres d’art (bien qu’elles restent originales). En découle aussi la sensibilité desdestinataires (choisis ou non). Le spectateur est alors touché, foudroyé par cet esthétisme. « L’émotion esthetique provient de cette union instituée au sein d’une chose créée par l’homme, donc aussi virtuellement par le spectateur qui en découvre la possibilité a travers l’œuvre d’art « L’art doit ensuite exister pour et par elle-même et etre d’une portée universelle. L’art n’est pas périssable, il traveerse les epoques et les continents : le sentiment artistique est irréductible, universelle propre à l’homme et miroir de sa liberté.
 
Conclusion, nous avons vu que bien que l’art semble pouvoir s’assimiler au travail, il n’est pas de même nature que celui-ci. Il n’est pas non plus le résultat d’une pure inspiration, qui ne semble pouvoir exister. Le travail fait alors partie de l’art sans pour autant représenter la totalité de ce dernier. Le travail perment de retranscrire une interprétation intérieure en un objet à visée universelle qui est alors objet d’art. L’art représente un moyen de s’humaniser, il est le miroir de notre liberté et représente la plus haute branche de la culture.

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