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EN ATTENDANT GODOT

Publié le 09/11/2010

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godot

« Voguant entre la franche grossièreté et une poésie poignante, ses pièces ont l'attrait du cirque, la fascination de la pensée. C'est de la philosophie illustrée (comme le cirque) : on y met en piste une image de l'homme. La grande nouveauté se trouve dans les personnages : au lieu de réciter, selon la convention théâtrale, manifestement par coeur, un texte écrit, les héros de Beckett peinent sans cesse pour exprimer ce qu'ils sont.«

Madeleine Chapsal, L'Express, 8 février 1957.

«L'acte d'attendre en tant qu'aspect essentiel et caractéristique de la condition humaine... c'est dans l'acte d'attendre que nous expérimentons l'écoulement du temps dans sa forme la plus pure.«

Martin Esslin, Le Théâtre de l'absurde, p. 65, Buchet / Chastel 1971.

« L'auteur a voulu une expression purement symbolique pour éviter toute participation personnelle et dans l'espoir que chaque membre du public tirerait ses propres conclusions, ferait ses propres erreurs. En fait, cette pièce ne demandait rien de précis, elle n'imposait aux spectateurs aucune morale, elle n'offrait aucun espoir positif... Nous attendons toujours Godot, et continuerons à l'attendre. Quand le décor devient trop morne et l'action trop lente, nous nous laissons aller à nous traiter de tous les noms et jurons de nous séparer à tout jamais, mais alors pour aller où ?«

Écrit par un détenu du pénitencier de San Quentin (U.S.) En attendant Godot fut représenté en 1957.

«Les pensées de Pascal, mises en sketches et jouées par les Fratellini.« Jean Anouilh

 

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