BAD - La Banque africaine de développement

« 4 Dans le but de contribuer au développement écono­ mique et social de ses membres, soit individuellement, soit conjointement, la BAD cherche à promouvoir des Investissements de capital public et privé en Afrique.

Elle offre ou garantit des prêts et des investissements et procure une assistance technique dans la préparation, le financement et la mise en œuvre de projets de dévelop­ pement.

Elle peut accorder des crédits directs ou indirects et agir soit seule, soit de concert avec d'autres institutions financières.

Elle entretient des relations étroites avec les organismes régionaux et internationaux et a signé des accords de coopération avec l'OUA et certaines agences spécialisées de l'ONU : PNUD, UNESCO, FAO, OIT, OMS.

5 Malgré ses débuts difficiles, la BAD pouvait, en novembre 1974, à l'occasion de la célébration de son dixième anniversaire dresser un bilan flatteur de ses réali­ sations.

Elle avait alors approuvé des prêts et investis­ sements s'élevant à 190 millions de dollars représentant la participation de la banque à 75 opérations dans 31 pays (ce dernier nombre est passé à 40 à la fin de 1976).

En 1972, la BAD a créé le Fonds africain de déve­ loppement (FAD) auquel participent 15 pays non africains et qui a commencé à fonctionner le 1 "' août 1973.

6 La BAD a créé, en 1970, la société privée d'investis­ sement SIFIDA, enregistrée au Luxembourg et dont les bureaux sont à Genève, au capital de 50 millions de dollars.

La SIFIDA recueille dans le monde des ressources du secteur privé pour les investir dans les entreprises africaines.

Ses actionnaires sont la BAD et 111 institutions financières et groupes industriels et commerciaux de 13 pays.. »