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commentaire littéraires les précieuses

Publié le 12/05/2013

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Au milieu du XVIIe S, le théâtre s'épanoui à travers deux grands genres : la comédie et la tragédie. Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière s'impose rapidement comme un dramaturge, auteur de comédies, mais aussi un comédien et chef de troupes de théâtre Français, qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV. Une de ses pièces représentées le 18 Novembre 1659 au théâtre du petit Bourbon fut les Précieuses ridicules. Cette pièce met en scène deux précieuses : Magdelon et Cathos dans le but de ridiculiser ce nouveau mouvement culturel. Nous étudierons un extrait de la scène 6 et de la scène 7, où nous ferons la connaissance des deux femmes et de leur servante dans la première scène, dans la seconde Molière met en scène deux porteurs et Mascarille qui se fait passer pour un Marquis. Nous nous interrogerons sur leur portée satirique. Dans un premier temps nous étudierons le comique de langage avant d'analyser les rapports entre les maitres et les valets. Tout d'abord nous analyserons le comique de langage à travers ces deux extraits. Pour commencer nous faisons la connaissance de Marotte à travers la scène 6, qui est la servante. Cette femme nous est représentée comme le type même de la paysanne, fille de campagne à cause de son langage peu évolué. Dès les premières lignes de la scène elle commet un solécisme « son maitre vous veut venir voir «, on a ensuite un a la ligne 6 « filofie « qui est la déformation du mot philosophie. Ces exemples nous montrent que Marotte a un vocabulaire mitigé et maladroit ce qui peut nous faire rire. Nous Pouvons observer à présent qu'il y a une forte inégalité de langage entre Marotte puis Magdelon et Cathos, les précieuses. D'un côté il y a une femme qui ne parle pas bien, et de l'autre deux Bourgeoises dont leur langages est tellement soutenu qu'on en saisi à peine le sens : «  Venez nous tendre ici dedans le conseiller de grâces « dans cet exemple Magdelon demande Marotte de lui apporter un miroir, ce qui est peu compréhensible. Ceci nous montre une différence de langage entre les différents milieux dont sont issues les personnages ce qui créé un aspect comique. Nous allons à présent observer les rapports entre les maitres et les valets à travers ces deux scènes. Dans ces extraits nous pouvons remarquer que Marotte et les deux porteurs ne sont pas respectés avec attention. Dans la scène 6, Cathos fais comprendre à Marotte que son physique est inesthétique à la ligne 19 : « et gardez-vous bien d'en salir la glace par la communication de votre image «. Dans l'extrait de la scène 7, Mascarille ne veut point payer les porteurs car il est une personne de rang élevé comme nous le prouve cet extrait à la ligne 31 : « demander de l'argent à une personne de ma qualité ! «. En plus de cela a aucun moment les maitres ne remercie leurs valets ce sont toujours ces derniers qui font preuve de politesse, par exemple à la ligne 28 et 30 : « s'il vous plait «. Ces exemples nous prouvent que les valets sont en position d'infériorité et soumis envers leurs maitres puisqu'ils dépendent d'eux pour pouvoir vivre. A travers ces deux scènes nous pouvons relevez un champ lexical d'injures, émis par les maitre à leurs valets. Dans la scène 6 il y a : « sotte «, « l'impertinente «, « ignorante «, ces mots sont destinés à Marotte. Et dans la scène suivante nous avons : « marauds «, « faquins «, « coquin «, « canailles «, aux porteurs. Ces mots prouvent que les valets sont dévalorisés, et leurs maitres n'hésitent pas à les faire passer pour des idiots. Nous avons donc étudié le comique de langage et les rapports entre les maitres et les valets, ce qui nous permet d'affirmer qu'il s'agit de scènes sur une portée satirique. Premièrement le langage est tourné à la dérision, Molière se moque du langage des précieuses en les rendant ridicules, le vocabulaire de Marotte est populaire ce qui met en avant la satire. Deuxièmement ce dramaturge rend les scènes comiques en ce qui concernent les rapports entre les maitres et les valets mais pourtant à l'origine il n'y a rien de drôle, les valets sont dédaigner, ne sont pas traités de manière respectueuse. On peut donc affirmer que les scènes que nous avons étudiées ont une portée satirique puisque Molière transforme une scène quotidienne sérieuse en une scène comique. Nous pouvons mettre en parallèle une autre pièce de Molière qui ressemble étonnamment a la scène 6 que nous avons étudié, il s'agit des femmes savantes.

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