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Exposé sur Le chat Botté ou Le Maître Chat De Charles Perrault

Publié le 26/09/2010

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perrault

 

Perrault est auteur classique qui a écrit a écrit des contes dont 3 en vers en 1695. En écrivant ces Contes, Perrault défend une tradition populaire. Ainsi, on peut se demander quelles les caractéristiques et notamment les particularités de ce conte. (Pour bien comprendre le conte, un résumé de celui-ci s'impose). Un meunier laisse à ses trois fils l'intégralité de ses biens. L'aîné hérite du moulin, le cadet de l'âne et le benjamin du chat, considéré comme un pauvre bien. Cependant, le chat, avec beaucoup de ruses, va faire passer le jeune homme pour un puissant gentilhomme, le marquis de Carabas, et lui permettre d'épouser la princesse du royaume. I. Fonction Symbolique 1. Les personnages - Humains. Dans la fonction symbolique du conte, on distingue les personnages. Tout d'abord, on découvre les personnages « humains « comme par exemple le meunier et ses trois fils, au début du conte. Seul, le dernier des 3 fils est le personnage principal et présent jusqu'à la fin du conte. Ensuite, on trouve le roi et la princesse qui représentent la classe élevée, la haute noblesse. Le roi est le personnage qui permet au chat de concrétiser ses ruses sans qu'il le sache. Pensant que le Marquis de Carabas possède de nombreux biens, le roi lui demande s'il accepte de devenir son gendre et le Marquis accepte avec joie. La princesse est le seul personnage féminin de ce conte. Et c'est aussi le seul personnage du conte qui ne parle pas. Elle est décrite comme « la plus belle princesse du monde « et par conséquent, elle est uniquement caractérisée par sa beauté et son apparence physique. Elle est désignée par son statut social comme étant « la fille du roi « et comme « la jeune princesse «. Elle tombe sous le charme du Marquis dès qu'elle le voit (comme une sorte de coup de foudre). Elle devient rapidement amoureuse « à la folie « et finit par l'épouser à la fin du conte. Enfin, on découvre le peuple vu notamment par les faucheurs et les moissonneurs qui caractérisent la pauvreté. On les trouve en train de travailler dans les champs lorsque le chat les menace de les « hachés menu comme chair à pâté « s'ils refusent de dire que les terres appartiennent à son maître, le marquis de Carabas. Les paysans obéissent aux ordres du chat er parlent tous ensemble, ne formant qu'une seule voix. On peut penser que Perrault veut mettre en évidence l'inégalité sociale de son temps entre les nobles et les paysans et montrer la faiblesse de ces derniers contre les plus riches. Mais aussi, on peut constater une certaine forme d'ironie de la part de Perrault puisque les paysans obéissent à un animal ; le chat botté. - Personnages « merveilleux « : De plus, on trouve les personnages « merveilleux « comme par exemple le Chat Botté. Il apparaît pour la première fois comme un simple animal puisqu'il est considéré comme un pauvre bien par son maître qui compte le manger. Puis, il finit par parler et ainsi prouver que c'est un personnage merveilleux. On remarque de plus, une relation entre les termes « le maître du chat « et le titre du conte « le maître chat «. Le premier désigne le fils du meunier et le deuxième le chat botté. Enfin, on trouve l'ogre qui est un personnage typique du conte chez Perrault. On le rencontre dans la Belle au Bois dormant avec l'ogresse mère du Prince, dans le Petit Poucet, dans Barbe bleue. Dans le Chat Botté, l'ogre n'apparaît qu'à la fin du conte. Il vit dans un luxueux château et à le pouvoir de se transformer en n'importe quel animal comme par exemple le lion qui effraie le chat car l'ogre est avant tout le personnage terrifiant des contes pour les enfants. Mais l'ogre s'avère être stupide car il se fait berner par le chat botté qui lui demande de se transformer en souris afin de le manger. Ainsi, le chat botté triomphe grâce encore à sa ruse et obtient le château pour son maître. 2) Les objets symboliques - Le sac : Permet au chat d'exercer ses ruses « il mit du son et des lasserons « (c'est-à dire des laitues sauvages dont les lapins sont friands. Il attire les lapins et les perdrixavec l'intention de donner le gibier au roi en lui faisant croire que c'est son maître (le marquis de Carabas) qui le lui envoie. - Les bottes : Autre attribut du chat. Elles lui donnent un aspect merveilleux et l'humanise. - (Illustration de Gustave Doré page 240) : Registre épique (grossissement épique du héros qui vient de l'épopée) Personnification du chat par les habits (bottes, cape chapeau avec les plumes, ceinture) (ressemble à un mousquetaire) l'attitude humaine ; il est debout sur deux pattes. Contraste entre l'ombre et la lumière (le chat est éclairé et non le maître) Décor réaliste et épique : Doré joue sur le fantastique. Le moulin : (lieu de départ), situation pauvre du père « le pauvre patrimoine. « C'est l'un des biens du meunier qu'il offre à l'aîné de ses fils. - Les prés : Lieu où travaillent les paysans (3ème ruse du chat). Les champs : milieu populaire. Menace du chat envers eux pour qu'ils disent au roi que les prés appartiennent au Marquis de Carabas. Le château : (dernière ruse du chat) où il mange l'ogre qui s'est métamorphosé en souris. Au début, il appartient à l'ogre (opposant du chat) puis à la fin appartient au Marquis. Lieu magique, un peu effrayant car appartient à l'ogre. Après, lieu + lyrique et convivial (car les 4 personnages ; le chat, le marquis, la princesse et le roi sont réunis) + dénouement heureux avec le mariage entre le Marquis et la princesse. Ascension sociale du Maître du chat (il était pauvre et devient riche et noble) + le chat puisqu'il « devient grand seigneur «. (Illustration de Doré par 242) : Contraste entre le château mis en lumière + proportions. Il est mis en valeur pour montrer sa magnificence Au 1er plan : le chat est de dos et de la même hauteur que les humains 4 paysans II. Enjeux du conte. 1. Divertir le public . - Faire rêver On peut distinguer le divertissement du public comme l'un des enjeux du conte merveilleux chez Perrault. Mais aussi, grâce au lieu magique avec le château qui est au départ un lieu maléfique par la présence de l'ogre puis finit par rassembler les adjuvants du chat et élimine l'opposant. On découvre, à la fin, une ambiance festive dans le château où se concrétise le mariage entre la princesse et le Marquis de Carabas. _« Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roi, que le pré que vous fauchez appartient à Monsieur le Marquis de Carabas, vous serez tous hachés menu comme chair à pâté _«. -Faire peur : De plus, le conte est là pour faire peur notamment les enfants avec le personnage de l'ogre (seul opposant au chat botté). Il est effrayant lorsqu'il se transforme en lion fait même au chat botté. Il est brusque bien qu'il reçoit le chat « aussi civilement que le peut un ogre «. On constate peut-être une certaine forme de « catharsis « (abordé par Aristote « qu'il emploie dans le théâtre et permet d'évacuer ses émotions pour être « purifié « à cause du spectacle.). L'enfant peut s'imaginer et se représenter l'histoire et aussi s'identifier au Chat Botté. 2) Mise en doute du merveilleux par le parallèle au langage : En fait, on ne voit pas tellement de merveilleux. Marque souvent sa distance par un parallèle à ce genre. D'après lui, les contes merveilleux nous endorment au lieu de nous faire réfléchir. L'humour (p.141) Intervention du narrateur (p. 133-137) + rationalisation ex : « « c'était le nom qu'il lui prit en gré de donner à son maître «, « car il était beau, et bien fait de sa personne «. Cela montre que Perrault est un classique qui utilise un genre dont il se méfie ; genre moderne (en prenant ses distances) 3) Rôle éducatif du conte (visée didactique) : A la fin de chaque conte, Perrault introduit des moralités qui marquent une dimension sociale, argumentative et qui contredit totalement l'aspect merveilleux (P.143). 1ère moralité : Privilégie le savoir-faire, l'intelligence, la malice sur la richesse. Fait référence au chat dans le conte : véritable héros de ce conte (Référence au 2ème titre du conte « Le Maitre chat «) / Marquis de Carabas : Antihéros ? Morales un peu ambigües qui se contredisent. A travers ses interventions et ses moralités dans ce conte merveilleux, Perrault nous fait réfléchir sur la condition sociale de son temps. Conclusion : Ce conte sert à divertir le public (notamment enfantin) par son histoire racontée avec le dénouement heureux par le mariage, ses personnages merveilleux ainsi que les tournures répétitives des phrases. Cependant, Perrault prend aussi une dimension plus didactique lorsqu'il met en doute sa propre narration lors de ses interventions dans l'histoire soit pour rationnaliser son propos, soit par humour. Le conte du Chat Botté a été repris sous différents formes de libres tels que cet album.

 

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« 2) Les objets symboliques - Le sac : Permet au chat d'exercer ses ruses « il mit du son et des lasserons » (c'est-à dire des laitues sauvages dont les lapinssont friands.

Il attire les lapins et les perdrixavec l'intention de donner le gibier au roi en lui faisant croire que c'est son maître (lemarquis de Carabas) qui le lui envoie. - Les bottes : Autre attribut du chat.

Elles lui donnent un aspect merveilleux et l'humanise. - (Illustration de Gustave Doré page 240) : Registre épique (grossissement épique du héros qui vient de l'épopée)Personnification du chat par les habits (bottes, cape chapeau avec les plumes, ceinture) (ressemble à un mousquetaire)l'attitude humaine ; il est debout sur deux pattes.Contraste entre l'ombre et la lumière (le chat est éclairé et non le maître)Décor réaliste et épique : Doré joue sur le fantastique.Le moulin : (lieu de départ), situation pauvre du père « le pauvre patrimoine.

» C'est l'un des biens du meunier qu'il offre à l'aînéde ses fils. - Les prés : Lieu où travaillent les paysans (3ème ruse du chat).

Les champs : milieu populaire.

Menace du chat envers eux pour qu'ils disentau roi que les prés appartiennent au Marquis de Carabas.

Le château : (dernière ruse du chat) où il mange l'ogre qui s'estmétamorphosé en souris.

Au début, il appartient à l'ogre (opposant du chat) puis à la fin appartient au Marquis.

Lieu magique, unpeu effrayant car appartient à l'ogre.

Après, lieu + lyrique et convivial (car les 4 personnages ; le chat, le marquis, la princesse etle roi sont réunis) + dénouement heureux avec le mariage entre le Marquis et la princesse.Ascension sociale du Maître du chat (il était pauvre et devient riche et noble) + le chat puisqu'il « devient grand seigneur ». (Illustration de Doré par 242) : Contraste entre le château mis en lumière + proportions.Il est mis en valeur pour montrer sa magnificenceAu 1er plan : le chat est de dos et de la même hauteur que les humains4 paysans II.

Enjeux du conte.1.

Divertir le public .- Faire rêver On peut distinguer le divertissement du public comme l'un des enjeux du conte merveilleux chez Perrault.Mais aussi, grâce au lieu magique avec le château qui est au départ un lieu maléfique par la présence de l'ogre puis finit parrassembler les adjuvants du chat et élimine l'opposant.

On découvre, à la fin, une ambiance festive dans le château où seconcrétise le mariage entre la princesse et le Marquis de Carabas._« Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roi, que le pré que vous fauchez appartient à Monsieur le Marquis de Carabas,vous serez tous hachés menu comme chair à pâté _». -Faire peur : De plus, le conte est là pour faire peur notamment les enfants avec le personnage de l'ogre (seul opposant au chat botté).

Il esteffrayant lorsqu'il se transforme en lion fait même au chat botté.

Il est brusque bien qu'il reçoit le chat « aussi civilement que lepeut un ogre ».On constate peut-être une certaine forme de « catharsis » (abordé par Aristote « qu'il emploie dans le théâtre et permet d'évacuerses émotions pour être « purifié » à cause du spectacle.).

L'enfant peut s'imaginer et se représenter l'histoire et aussi s'identifier auChat Botté. 2) Mise en doute du merveilleux par le parallèle au langage :. »

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