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fiche de sociologie licence !

Publié le 18/11/2012

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sociologie
Fiche de révision - sociologie licence éducation physique et science Jacques Gleyse - « Archéologie de l'éducation physique « cf. cours d'histoire sur « L'approche épistémologique « (page 11) La réflexion épistémologique gêne les gens des sciences dures issus du domaine des pratiques corporelles. Il n'est pas neutre qu'une pratique soit invoque un savoir scientifique pour se fonder, soit affirme la scientificité de sa démarche. Dans le champ STAPS, l'épistémologie met en relief les difficultés du rapport théorie / pratique. Parlebas, avec sa praxéologie, veut de faire de l'éducation physique une science. ( Parlebas propose une transdisciplinarité. Or l'éducation physique, tout comme la médecine, n'est pas une science mais une pratique qui utilise des connaissances scientifiques. « Croire à l'existence d'une science de l'homme ou à celle d'une science des activités physiques et sportives est tout simplement un mythe « (Vigarello, « EP et sciences «). ( Vigarello propose une interdisciplinarité, c'est-à-dire une écoute réciproque entre les différentes sciences sur le sujet des pratiques corporelles. « L'éducation physique sera scientifique ou ne sera pas « (Pierre Parlebas) ( = mise en garde : Soit l'éducation devenait scientifique et permettait la mise en place d'une filière universitaire de formation, soit elle ne devenait pas scientifique et risquait d'être exclue de l'école. A partir des années 60 et surtout dans les années 70, la sportivisation de l'éducation physique va faire naître de vives critiques, notamment de la part de Vigarello et de Parlebas qui vont entamer une réflexion épistémologique. L'éducation physique va subir une grave crise identitaire à laquelle la didactisation tentera d'apporter une réponse dans les années 80. sport et rites Erving Goffman sport et féminité Erving Goffman la théorie des champs Bourdieu tradition et modernité en éducation physique contenu, évaluation et contenu de l'éducation physique Gilles Combaz sport et risque le dopage cf. cours entraînement sport et violence Norbert Elias sport et classes sociales sport et politique Les 10 thèmes : 1. L'offre en matière de sport et d'éducation physique sa calque-t-elle sur les aspirations de la demande du public cible ? 2. L'EPS actuelle est-elle scientifique ? 3. L'évaluation en EPS peut-elle être juste ? 4. Les « risqueurs « sportifs sont-ils des déviants en mal d'existence ? 5. La campagne anti-dopage correspond-elle à une lutte en faveur ou contre la logique sportive ? 6. Les sports sont-ils de plus en plus violents ? 7. Le sport est-il l'expression d'une politique d'état capitaliste ? 8. Faut-il se réjouir de la féminisation des sports initialement masculins ? 9. Peut-on croire à la démocratisation du sport ? 10. Interdisciplinarité ou transdisciplinarité pour les STAPS ? analyse sociologique du dopage La sociologie ne nous dit pas si le dopage est bien ou pas bien ; elle considère simplement qu'il y a dopage si un athlète un contrôlé positif. La limite considérée est arbitraire ; cette norme est historiquement, socialement, culturellement constituée. Le rôle du sociologue sera d'expliquer la construction de cette norme et les raisons qui poussent les athlètes à franchir cette limite. Le dopage est d'abord une construction journaliste. La sociologie va donc déconstruire l'image médiatique pour analyser plus en profondeur et reconstruire de façon sociologique. Quand un journal titre sur un sujet, par la circulation circulaire de l'information, les autres journaux vont le reprendre, ce qui conduit à penser qu'on est en face d'un phénomène de grande ampleur. Les médias présentent ces affaires en considérant qu'il y a un fort accroissement de la pratique ; ils confondent la mise en évidence de la pratique avec sa naissance (ex : l'affaire des sportifs contrôlés positifs au cannabis en 1995-96). Lorsque la presse apprend un contrôle positif, elle se focalise sur le sportif lui-même et s'inquiète peu de savoir qui a fourni le produit. Lorsqu'un sportif est suspecté de dopage : - il renverse la rumeur par une autre rumeur (« c'est pas moi c'est l'autre «) - il se présente en victime de la presse, puis se dit prêt pour lutter contre la tricherie et dénonce les tricheurs mais avec sympathie. Lorsque le sportif est accusé, il adopte une stratégie plus défensive : - Détournement : il fait porter la responsabilité à un tiers. - Banalisation : il minore le dopage au nom de la poursuite des records. - Retournement : il utilise l'argument du dopage au nom du progrès de l'humanité. - Conversion : il a réalisé la bêtise de son acte et se présente comme un néo-militant de la lutte contre le dopage. - Défense pour la libéralisation du dopage : il considère que le dopage doit être autorisé sous contrôle. Les valeurs morales du cyclisme professionnel expliquent les comportements des cyclistes : - L'engagement total : le coureur ne doit jamais cesser de combattre. Les cyclistes résistent aux interrogatoires judiciaires comme ils résistent à la fatigue sur un vélo. - La fidélité à la famille : l'équipe cycliste professionnelle se construit par analogie avec la vie de famille. Certaines notions doivent être respectées : la loi du silence, le respect de l'employeur, se conduire en homme. Le cycliste préfère passer pour un imbécile et un menteur plutôt que de trahir son équipe (ex : Virenque).

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