Histoire des faits économiques

« … nécessaire avant de concevoir le libre échange.

Parmi les autres économistes qu'on pourrait associer qui ontproposé des lois contextuelles, on a Marx, notamment sur la philosophie de l'histoire proposé par Hegel.

Parmi lesautres économies contextuelles, on retrouve Sobart, propose une théorie : le système économique, qui prend encompte un ensemble de critère sociologique, économique.Le régime du protectionnisme expliqué par le protestantisme. * A.

Spiethoff (1923) est principalement connu pour une théorie des cycles économiques fondés sur deux phases :l'expansion et la récession.

Il va par ailleurs distinguer, en 1952, dans la vie économique les « styles économiques »permettant de mettre en évidence un fonds commune de caractéristiques théoriques intemporelles mais aussi d'enspécifier certaines en fonction des objets d'analyse.

Le style économique de Spiethoff ne contredit pas le systèmeéconomique de Sombart mais l'élargit dans le sens où son analyse peut certes s'appliquer à l'histoire globale maisaussi à une institution ou à une entreprise particulière.* Max Weber dans son ouvrage « L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme » publié en 1904 et 1905 aégalement proposé une loi « contextuelle » dépassant l'histoire évènementielle et de l'étude des « faits concrets »en s'appuyant sur le concept d'« idéal typique ».

Cet idéal typique permet de construire des hypothèses concernantla société car il intègre des comportements, d'ordre individuel ou collectif utilisés comme instruments d'analyse et decomparaison à travers le temps : L'éthique protestante ==> formation de la mentalité capitaliste européenne =+> développement économique * L'école historique allemande a permis, pendant près d'un siècle, de poser tous les problèmes de méthode liés àl'émergence de l'histoire économique comme discipline indépendante.

La pensée de l'école historique allemande s'esten particulier diffusée internationalement.* En particulier, la « jeune » école historique qui se développe après 1870 autour de Schmoller tentera de présenter,pour la première fois, une histoire économique d'ensemble, rassemblant les matériaux pour une analyse globale del'évolution historique et sociale pour l'Allemagne (publiée en 1900).

Ces matériaux serviront de base à la plupart destravaux plus modernes d'histoire économique.* Un des acquis importants de la méthode historiciste est sa reconnaissance de l'évolution des mutations de longuepériode dans la vie économique et donc l'accent mis sur la dynamique des sociétés, à la différence des conceptionsstatiques des économistes souvent centrées autour du thème de l'équilibre. * L'école institutionnaliste américaine aux États-Unis * L'Ecole institutionnaliste américaine tente de réinterpréter les enseignements des économistes* Cette démarche sera favorisée par la fondation en 1885 de l'American Economic Association dont le programmefondateur stipule que l'approche historique est essentielle en économie politique et que les activités économiquessont intimement liées aux activités sociales, politiques ou religieuses.

La charte fondatrice préconisait« l'encouragement de la recherche économique, particulièrement l'étude historique des conditions de la vieindustrielle ».* Les principaux représentants de l'Ecole institutionnaliste américaine sont Veblen, Commons et North (Nouvellehistoire institutionnelle)... * L'historicisme anglais* La rupture n'est que partielle avec le modèle allemand.

La tendance générale est plutôt orientée « vers unescience évolutionniste (et donc relativisante) de la politique économique » Maloney (1985).* Cette tendance s'explique par le développement des idées de Darwin et de Comte (contre la spécialisationexagérée au sein des sciences sociales).* On retrouve l'historicisme dans l'opposition à l'analyse ricardienne. * Richard Jones (1831), économiste anglais, a contesté dans « Essai sur la distribution des richesses » lesgénéralisations du système ricardien.

Il montrait qu'historiquement sa théorie de la rente, présentée commeuniverselle, ne pouvait s'appliquer que dans une période ou un lieu déterminé, qu'elle n'était pas valable, parexemple, dans dans une économie médiévale dans la mesure où la propriété collective du sol y était plus répandueque la propriété individuelle et que c'était la solidarité d'avantage que la concurrence qui marquait les relations entrepropriétaires et ceux qui cultivaient la terre.

La méthode déductive ne pouvant se substituer à l'observation desfaits historiques, la science économique ne pouvant être que relative.* En 1869, Stuart Mill a pourfendu la théorie du fonds des salaires (La masse salariale (salaire multiplié par le nombrede travailleurs) est considérée comme prédéterminée par le montant des capitaux accumulés (épargne) par lescapitalistes pour engager le processus de production)* Stanley Jevons s'attaque à la théorie ricardienne de la valeur.

Le travail est une marchandise, qui a un coût deproduction correspondant au minimum nécessaire à l'entretien de l'ouvrier et de sa famille.* La différence avec l'école allemande tient à leur volonté de s'appuyer sur la précision factuelle et statistique pourdiscuter de la relativité des doctrines économiques.* Par exemple, Thorold Rogers (1866) dans « History of Agriculture and Prices in England » tente de réfuter lathéorie ricardienne de la rente et du salaire à partir de nombreuses données statistiques.. »