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6 janvier 1286 : Sacre de Philippe IV le Bel.

Publié le 17/06/2010

Extrait du document

philippe le bel

 

Philippe est sacré à Reims avec la reine JeanneF046C. Bien qu’il n’ait que dix-sept ans à la mort de son père Philippe III le HardiF043, il sait aussitôt s’imposer. 

 

philippe le bel

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chaque côté du chœur .

Tandis que des chants s'élèvent, les moines de l'abbaye de Saint~ Rémi remettent la Sainte Ampoule à Pierre Barbet, l'ar~ chevêque de Reims.

Le prélat pose les questions rituelles : le roi promet~il d'assurer la paix aux églises et au peuple du royaume ? Promet~il de redres~ ser les iniquités et de combat~ tre les ennemis de Dieu ? Pro~ met~il de faire régner la justice et la paix ? Philippe le Bel en fait le serment et scelle sa pro ~ messe en apposant sa signa~ ture au bas d'un parchemin qu'il remet à l'archevêque .

Oint tel SalomQn Devant l'autel, le roi défait sa robe et sa cote de soie, tandis qu'on lui fait passer des chaus~ ses et des éperons d'or .

Il baise l' épée d'or que lui tend l'archevêque, puis la remet au duc de Bourgogne , qui la tien~ dra bien droite devant lui jus~ qu 'à la fin de la cérémonie .

Tandis que l'assemblée enton~ ne lnunxerunt regem Salomonem ( « Ils ont oint Salomon comme roi »).

Philippe le Bel.

age~ nouillé, est oint sept fois .

Les pairs de France lui font ensuite revêtir la tunique et la dalma~ tique royales de soie violette brodée de fleurs de lis d'or ; il reçoit le sceptre d' or dans la main droite, la main de justice en ivoire dans la main gauche .

Au doigt il passe l'anneau, symbole de son union avec le peuple.

L'archevêque saisit la couronne royale pour en cein~ dre Philippe IV, roi de France.

Les pairs- parmi lesquels figu~ re la reine, qui est aussi corn~ tesse de Champagne- posent la main sur le bord de la cou~ ronne et le conduisent ainsi jusqu'à son trône, formant une autre couronne, symbolique, destinée à souligner que le souverain règne avec leur approbation .

C'est ensuite au tour de la reine Jeanne d' être PETIT•FilS D'UN SAINT Philippe IV, dit le Bel , est très conscient de sa légitimité royale.

Les Capétiens sont maintenant une dynastie incontestée, et, depuis Philippe Il Auguste, le roi n'a plus besoin de faire sacrer son héritier avant sa mort.

« Avant qu'Il y eût des prêtres, Il y eut des rois », affirment les légistes.

D'autant que la légitimité royale est renforcée depuis le règne de Louis IX : celul~ci, mort en martyr lors de la huitième croisade, est, avant même sa canonisation, considéré comme un saint par ses contemporains.

Il y a désormais une différence de nature entre le roi et ses vassaux : le souverain n'est plus le premier d'entre ses pareils, Il est sacré et « oint de Dieu ».

Portant la couronne de Louis IX, Philippe le Bel se sent tenu d'agir en digne héritier de son grand~père, qu 'Il admire profondément.

Mals, par ailleurs très orgueilleux, Il entend ne rendre compte qu'à Dieu .

ointe, mais d' une autre huile et uniquement sur le front.

Elle a droit à un petit sceptre, à une main de justice et à une cou~ ronne.

Les pairs l'entourent de la même façon que son époux pour la conduire à son trône.

Après la messe qui a succédé à la liturgie du sacre, le roi et la reine quittent la cathédrale, précédés par le duc de Bour~ gogne portant toujours haut l'épée du sacre .

L'assistance laisse libre cours à son émo~ tion, jusqu'alors contenue par la solennité de la cérémonie, et se répand en acclamations.

Sur le parvis, le couple royal est accueilli par les cris de joie du peuple, tandis que les do~ ches sonnent à toute volée .

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