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Jean de La Fontaine

Publié le 22/02/2012

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La Fontaine est né à Château-Thierry dans une famille bourgeoise aisée. Après le lycée, il entra comme novice à la congrégation de l'Oratoire en 1641, mais abandonna les ordres au bout de dix-huit mois. En 1647, il épousa la fille d'un bourgeois de Château-Thierry, puis acheta une charge de maître des eaux et forêts qu'il conservera de 1652 à 1671. Ses premiers poèmes lui assurèrent la protection de Nicolas Fouquet, puis de la duchesse d'Orléans dans les années 1660. A partir de 1673 et jusqu'à sa mort, il fut un habitué des salons intellectuels et mondains de Mme de La Sablière, fréquentés par les auteurs les plus brillants de l'époque, et des cercles littéraires de Molière et de Mme de Sévigné. La Fontaine savourait le temps passé avec les hommes d'église, les acteurs et les artistes de son époque. Il connut la gloire dès 1645 avec ses Contes, poèmes licencieux inspirés de Boccace. En 1668 parurent les six premiers volumes des Fables, puis un nouveau recueil en 1679, enrichi d'un troisième en 1693. Imitant les fables d'Esope et de Phèdre, il dotait ses personnages de dialogues expressifs, utilisant des animaux pour camper les caractères humains. Parfois, il reprenait des événements d'actualité pour illustrer une morale. Son talent consistait à maîtriser avec une virtuosité égale la langue des paysans et des commerçants et le langage des mondains et des philosophes. Auteur prisé et académicien, il mourut à Paris en 1695 dans la demeure de ses protecteurs, M. et Mme d'Hervart.      

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« Portrait de La Fontaine, par H.

Rigaud (1659-1743).

Un long nez spirituel, des yeux à la fois perçants et rêveurs, une bouche railleuse, une expression d'une aimable indifférence, tel nous apparaît le « Bonhomme "· 7.

-JEAN DE LA FONTAINE (1621-1695) D NS l'un de ces riches salons où se rencontre au xvne siècle l'élégante société, deux des commensaux qui ont été voisins de table, au dîner, poursuivent leur entretien.

Le plus âgé a dépassé la quarantaine, le plus jeune ne doit pas avoir vingt ans.

Ils sont vêtus avec le luxe qui caractérise aussi le siècle.

Cependant, le plus âgé n'éprouve aucune gêne des petites taches qui, sur son jabot de den­ telles et son pourpoint de velours, semblent des éclaboussures de potage ou de graisse.

Sous sa belle perruque blonde qui ne dissimule pas son vaste front, frémit son long nez mince, tandis que ses yeux s'éclairent de douces lueurs soudaines au récit qu'il écoute.

Son bon sourire donne à toute sa physionomie cette expression vague et émer­ veillée des enfants au berceau qui. »

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