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Lettre à Chanut Dissertation

Publié le 13/02/2013

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« Lettre à Chanut « écrit le 6 juin 1647 par René Descartes fait ressortir la différence entre raison et passion. Descartes est un philosophe et un mathématicien français de la fin du XVIème, début XVIIème siècle. Le philosophe écrit cette lettre à l’ambassadeur de France en Suède. A  travers ce texte Descartes réfléchira sur ce qui nous attire vers une personne plutôt que vers une autre. Et il mettra en évidence la différence entre raison et passion. Dans cette lettre la thèse de Descartes est de savoir qu’est-ce qui nous incite à aimer une personne plutôt qu’une autre. Nous allons nous demander comment Descartes  a réussi a distinguer  raison et passion et comment cela a changer ses façons d’agir ?Nous analyserons l’exemple tiré de l’enfance du philosophe et ensuite comment sa prise de conscience lui a permit de distinguer raison et passion. Dans la première partie du texte, le philosophe présente un exemple tiré de son enfance. Descartes utilise les sens et principalement la vue avec « qui se faisait par la vue en mon cerveau « (l.2)  et « en voyant des personnes louches « (l.5). Cela montre l’importance du physique durant l’enfance et que son amour envers ces femmes est uniquement  basé sur l‘apparence physique. Aux lignes 5 et 6, l’auteur nous explicite que son amour envers les femmes louches est basé sur l’apparence, ce dont il est inconscient à cette époque en disant « en voyant des personnes louches, je me sentais plus enclins à les aimer qu‘à en aimer d‘autres «. De plus, cette passion qu’il eut dans son passé envers cette jeune fille qui louchait aura un impact dans sa vie future comme le montre la ligne 5 avec « je me sentais plus enclin à les aimer qu’à en aimer d’autres «, le philosophe est irresponsable, à cette période de sa vie, de cette attirance. Descartes utilise le terme « défaut « (l.6)  afin de designer le critère physique qui, auparavant, suscitait en lui une passion amoureuse. Ensuite il ajoute qu’il ne « [savait] pas néanmoins que ce fût pour cela. « (l.7) qu’il aimait les filles louches. Cet extrait de phrase nous montre que contrairement au début de son exemple, Descartes s’exprime en ayant pris conscience des critères qui le poussait à aimer ces filles. A partir de cet exemple, l’arrivée de la psychanalyse de Freud se fait ressentir car tout ce que nous vivons et ressentons dans le passé jouent un rôle important dans notre façon d’agir présente et future.  Dans la deuxième partie du texte Descartes soumet le penchant à la réflexion. A la ligne 8, « depuis que j’y ai fait réflexion, et que j’ai reconnu que c’était un défaut, je n’en ai été ému «, on observe le pouvoir libératoire de la réflexion. La raison, qui, dans le passé était très peu présente dans ces décisions, lui a permit de prendre conscience de ce pourquoi il aimait les filles louches et de remarquer que le critère physique qui le passionnait était un défaut. Ensuite le philosophe explique qu’avec l’âge (ligne 11 « homme sage «) l’homme acquiert la raison ce qui lui évite de succomber totalement à ses passions. La raison a pour rôle de « réguler « la passion afin de considérer toutes les qualités d’une personne afin de fonder nos sentiments sur de justes raisons. Lorsque Descartes dit qu’un « homme sage ne se doit pas laisser entièrement aller à cette passion, avant que d’avoir considéré le mérite de la personne pour laquelle nous nous sentons émus « cela signifie que tout homme qui est attiré par quelqu’un physiquement doit  tenir compte des qualités morales et intellectuelles de la personne qui l’attire. Cependant, comme l’expose Descartes aux lignes 13 à 14, nous pouvons trouver les mêmes qualités morales et intellectuelles chez plusieurs personnes sans devoir obligatoirement les aimer. Ce que le philosophe sous entend par « inclinations secrètes « (l.15) sont des causes qui échappent à notre réflexion, et qui a mérites égaux nous permet de faire un choix entre différentes personnes. Dans ce qu’expose Descartes la raison et la passion reste étroitement liées dans les choix amoureux. A partir de cet exemple ainsi que de cette analyse Descartes nous montre que notre façon d’agir dépend de notre capacité à raisonner en reconsidérant nos actes donc de ce que nous faisons de notre vie. A travers cette lettre on retrouve l’idée du libre arbitre, c’est-à-dire de penser et d’agir par soi même pour soi même. Cette idée est implicitement dit aux ligne 7 et 8 « depuis que j’y ai fait réflexion, et que j’ai reconnu que c’était un défaut «, ici le philosophe a fait une réflexion sur lui-même, et sa façon d’agir, de tomber amoureux de femmes qui louchaient.  Dans l’exemple donné par Descartes on remarque que le philosophe est inconscient du critère physique qui l’amène à aimer des filles louches. Certes pour Descartes ce critère est inconscient mais il n’en est pas pour autant refoulé. Car lorsqu’il va commencer à raisonner sur cette passion envers les femmes qui louchaient il reconnaitra que c’était un défaut et il ne tombera plus jamais amoureux des personnes ayant un strabisme. Afin de généraliser son propos il nous expliquera qu’il faut toujours faire appel à la raison afin de faire valoir les mérites de chaque personne et par la suite laisser la passion nous guider dans nos choix. Encore plus généralement, Descartes introduit la notion de libre arbitre dans sa lettre, de la réflexion que l’homme peut avoir sur lui-même en reconsidérant ses façons d’agir.

« designer le critère physique qui, auparavant, suscitait en lui une passion amoureuse.

Ensuite il ajoute qu'il ne « [savait] pas néanmoins que ce fût pour cela.

» (l.7) qu'il aimait les filles louches.

Cet extrait de phrase nous montre que contrairement au début de son exemple, Descartes s'exprime en ayant pris conscience des critères qui le poussait à aimer ces filles.

A partir de cet exemple, l'arrivée de la psychanalyse de Freud se fait ressentir car tout ce que nous vivons et ressentons dans le passé jouent un rôle important dans notre façon d'agir présente et future.  Dans la deuxième partie du texte Descartes soumet le penchant à la réflexion.

A la ligne 8, « depuis que j'y ai fait réflexion, et que j'ai reconnu que c'était un défaut, je n'en ai été ému », on observe le pouvoir libératoire de la réflexion.

La raison, qui, dans le passé était très peu présente dans ces décisions, lui a permit de prendre conscience de ce pourquoi il aimait les filles louches et de remarquer que le critère physique qui le passionnait était un défaut.

Ensuite le philosophe explique qu'avec l'âge (ligne 11 « homme sage ») l'homme acquiert la raison ce qui lui évite de succomber totalement à ses passions.

La raison a pour rôle de « réguler » la passion afin de considérer toutes les qualités d'une personne afin de fonder nos sentiments sur de justes raisons. Lorsque Descartes dit qu'un « homme sage ne se doit pas laisser entièrement aller à cette passion, avant que d'avoir considéré le mérite de la personne pour laquelle nous nous sentons émus » cela signifie que tout homme qui est attiré par quelqu'un physiquement doit  tenir compte des qualités morales et intellectuelles de la personne qui l'attire.

Cependant, comme l'expose Descartes aux lignes 13 à 14, nous pouvons trouver les mêmes qualités morales et intellectuelles chez plusieurs personnes sans devoir obligatoirement les aimer.

Ce que le philosophe sous entend par « inclinations secrètes » (l.15) sont des causes qui échappent à notre réflexion, et qui a mérites égaux nous permet de faire un choix entre différentes personnes.

Dans ce qu'expose Descartes la raison et la passion reste étroitement liées dans les choix amoureux. A partir de cet exemple ainsi que de cette analyse Descartes nous montre que notre façon d'agir dépend de notre capacité à raisonner en reconsidérant nos actes donc de ce que nous faisons de notre vie.

A travers cette lettre on retrouve l'idée du libre arbitre, c'est-à-dire de penser et d'agir par soi même pour soi même.

Cette idée est implicitement dit aux ligne 7 et 8 « depuis que j'y ai fait réflexion, et que j'ai reconnu que c'était un défaut », ici le philosophe a fait une réflexion sur lui-même, et sa façon d'agir, de tomber amoureux de femmes qui louchaient. . »

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