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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de COMPORTEMENT à CONTINGENCE)

Publié le 09/07/2010

Extrait du document

Comportement :

manière de se conduire et de réagir devant les sollicitations du monde extérieur. La Psychologie qui étudie les individus par leur comportement s'appelle le behaviourisme.

Composé :

en Logique, une proposition est dite composée lorsqu'elle a plusieurs sujets ou plusieurs attributs.

Compossible :

terme utilisé par Leibniz pour signifier que tous les possibles ne sont pas possibles en même temps ni compatibles entre eux. Quand ils le sont, ils deviennent compossibles.

Compréhension :

acte par lequel on comprend. En Logique, la compréhension d'un concept s'oppose à son extension. La compréhension désigne l'ensemble des caractères qui appartiennent au concept, alors que l'extension énonce l'ensemble des objets auxquels le concept peut s'appliquer.

Comprendre :

acte de l'esprit qui "prend avec", rassemble les éléments d'un problème pour en saisir la signification. La compréhension implique la recherche et la saisie du sens. Comprendre signifie aussi intégrer une réalité dans un système qui en éclaire la nature et en révèle les implications. Comprendre quelqu'un peut vouloir dire se sentir proche de lui, en sympathie avec lui.

Conatus :

du latin conari, s'efforcer. Effort par lequel "chaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être" (Spinoza).

Concept :

idée abstraite et générale qui permet de penser la réalité. Les Empiristes pensent qu'il émane de l'expérience et les Rationalistes de la raison. Pour faire avancer la connaissance, Kant propose de "subsumer l'objet sous le concept."

Conceptualisation :

acte intellectuel pensant un problème au moyen d'un système cohérent de concepts.

Concevoir :

envisager, penser, comprendre en utilisant les concepts nécessaires.

Conclusion :

en Logique, point d'aboutissement d'un raisonnement ; en mathématique, résultat d'une démonstration. Dans un syllogisme, la conclusion est la troisième et dernière proposition. En rhétorique, la conclusion est la fin et l'aboutissement du discours.

Concret :

a un rapport, direct ou indirect, avec des données venant de l'expérience. S'oppose à abstrait.

Concupiscence :

en théologie, désigne une tendance vers la corruption et le péché.

Condensation :

en psychanalyse, processus qui règle la dynamique du rêve dans l'inconscient. La condensation Supprime certains éléments du rêve latent ; elle en empêche d'autres de passer du latent au manifeste. Parfois, elle réduit à l'unité plusieurs aspects du rêve.

Condition :

situation dans laquelle se trouve quelque chose ou quelqu'un. Circonstance nécessaire pour qu'un phénomène puisse se produire.

Connaissance :

à la fois acte de connaître et résultat de cet acte. Les connaissances constituent l'ensemble du savoir dans un domaine. On parle de théorie de la connaissance pour évoquer les problèmes qui se posent lors de la constitution du savoir. En philosophie, on distingue souvent la connaissance, qui relève de la théorie, et l'action, qui vise la pratique.

Connaître :

action philosophique par excellence, qui suppose que l'on sorte de soi en distinguant le sujet et l'objet à connaître par l'exercice critique de la raison. "Connais-toi toi-même", telle est la première exigence que Socrate imposa au philosophe.

Connexion :

idée de liaison nécessaire entre

deux ou plusieurs éléments.

Connotation :

en Logique, désigne la propriété que possède un terme d'énoncer, outre son objet propre, certains de ses attributs. De façon plus contemporaine, en linguistique, la connotation désigne l'ensemble des sens qu'un sujet peut ajouter à un mot ; elle est alors synonyme de compréhension subjective. S'oppose à dénotation.

Conscience :

en Psychologie, impression plus ou moins vague d'avoir un psychisme où il se passe quelque chose, comme une sorte de vie intérieure, sentiment d'exister, conscience spontanée. Lorsque le sujet tente de se connaître lui-même, il accède à un stade plus élevé de la conscience, la conscience réfléchie. D'une façon plus générale, conscience peut s'identifier à subjectivité. En Morale, la conscience est la faculté qui permet de distinguer le bien du me. "La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir" (Kant).

Conscient :

état de celui dont la conscience est en éveil. Un être conscient se connaît lui-même et, partant, est capable de bien agir. S'oppose à inconscient.

Consensus :

accord réel entre les consciences. Il y a consensus dans une société lorsque des gens d'opinions parfois contradictoires se trouvent en accord sur une question particulière.

Conséquence :

Conclusion qui découle nécessairement de ce qui a été préalablement posé, ou prémisses.

Conséquent :

ce qui vient à la suite de quelque chose ou en résulte logiquement.

Contiguïté :

Aristote désigne ainsi une des trois formes de l'association des idées : celles qui se produisent en simultanéité ou se suivent immédiatement.

Contingence :

ne relève pas de la raison, de la nécessité et ne découle donc pas du déterminisme.

 

« Connaissance : à la fois acte de connaître et résultat de cet acte.

Les connaissances constituent l'ensemble du savoir dans undomaine.

On parle de théorie de la connaissance pour évoquer les problèmes qui se posent lors de laconstitution du savoir.

En philosophie, on distingue souvent la connaissance, qui relève de la théorie, etl'action, qui vise la pratique. Connaître : action philosophique par excellence, qui suppose que l'on sorte de soi en distinguant le sujet et l'objet àconnaître par l'exercice critique de la raison.

"Connais-toi toi-même", telle est la première exigence que Socrateimposa au philosophe. Connexion : idée de liaison nécessaire entre deux ou plusieurs éléments. Connotation : en Logique, désigne la propriété que possède un terme d'énoncer, outre son objet propre, certains de sesattributs.

De façon plus contemporaine, en linguistique, la connotation désigne l'ensemble des sens qu'un sujetpeut ajouter à un mot ; elle est alors synonyme de compréhension subjective.

S'oppose à dénotation. Conscience : en Psychologie, impression plus ou moins vague d'avoir un psychisme où il se passe quelque chose, comme une sortede vie intérieure, sentiment d'exister, conscience spontanée.

Lorsque le sujet tente de se connaître lui-même, ilaccède à un stade plus élevé de la conscience, la conscience réfléchie.

D'une façon plus générale, conscience peuts'identifier à subjectivité.

En Morale, la conscience est la faculté qui permet de distinguer le bien du me.

"Laconscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir" (Kant). Conscient : état de celui dont la conscience est en éveil.

Un être conscient se connaît lui-même et, partant, est capable debien agir.

S'oppose à inconscient. Consensus : accord réel entre les consciences.

Il y a consensus dans une société lorsque des gens d'opinions parfoiscontradictoires se trouvent en accord sur une question particulière. Conséquence : Conclusion qui découle nécessairement de ce qui a été préalablement posé, ou prémisses. Conséquent : ce qui vient à la suite de quelque chose ou en résulte logiquement. Contiguïté : Aristote désigne ainsi une des trois formes de l'association des idées : celles qui se produisent en simultanéité ou sesuivent immédiatement. Contingence : ne relève pas de la raison, de la nécessité et ne découle donc pas du déterminisme.. »

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