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Les lois sociales

Publié le 27/02/2008

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Au début de notre siècle, la question sociale commence à occuper la première place dans la vie politique française. Malgré l'amélioration certaine du niveau de vie, la condition ouvrière reste très dure. A l'exception des mines où l'on travaille au fond huit heures par jour, la durée de la journée de travail oscille entre dix et douze heures (et même quatorze pour les travailleurs à domicile). Les congés payés, le repos hebdomadaire obligatoire n'existent pas. A l'exception des accidents du travail, aucune protection légale n'intervient contre les risques de l'existence (maladie, vieillesse...). L'ouvrier ne peut compter que sur l'épargne, les sociétés de secours mutuels ou les initiatives patronales. Au mécontentement des ouvriers s'ajoute celui des employés des services publics, postiers, cheminots, instituteurs, qui se voient refuser le droit syndical et le droit de grève. Cet état d'esprit est exploité par les syndicats, notamment la C.G.T., qui a mis au point une puissante plate-forme revendicative: repos hebdomadaire, journée de huit heures, salaire minimal de 5 francs par jour, reconnaissance du droit syndical pour les agents des services publics. Des grèves appuient ces revendications, obligeant le «bloc républicain», puis le «bloc des gauches», à prendre conscience du problème.

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