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Le meilleurs des mondes, résumé et analyse

Publié le 14/06/2011

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           Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley Aldous Leonard Huxley est un écrivain britannique,  né le 26 juillet 1894 à Godalming (Royaume-Uni) et mort le 22 novembre 1963 à Los Angeles (États-Unis), connu du grand public pour son roman « Le Meilleur des mondes ». Le Meilleur des mondes, le titre anglais est « Brave New World », est un roman d’anticipation distopique (ou contre utopie). Le titre français vient d’une citation au début de l’œuvre original tiré de Candide de Voltaire  tandis que le titre anglais provient de « La Tempête » de William Shakespeare, acte 5 scènes 1. Le roman a été adapté au cinéma en 1988. Une dystopie (ou contre-utopi) est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon a empêcher ses membres d’être heureux et d’atteindre le bonheur . Elle s’oppose à l’utopie : au lieu de présenter un monde parfait, sans défaut, la dystopie, elle propose un des pires qui soit. La différence tient moins au contenu car beaucoup d’utopies peuvent se révéler effrayantes. Mais plus à la forme littéraire et à l’intention de son auteur Cette forme littéraire s’est en partie fait connaître par « Le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley. Les mondes horribles décrits dans ces romans ont laissé croire qu’une dystopie était, par définition, la description d’une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Que la dystopie soit par nature une critique d’un système politique ou idéologiques précis (et en particulier  du totalitarisme ( Régimes à parti unique n’admettant aucune opposition organisée dans lequel l’État tend à confisque la totalité des activités de la société, un régime totalitaire tente de s’immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée imposant ainsi à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire hors de laquel ils sont considérés comme ennemis de la communauté, les caractéristique retenues habituellement sont : une idéologie imposée à tous, un parti unique contrôlant l’appareil d’État, dirigé par un chef charismatique, une police recourant à la terreur, une direction centrale de l’économie, un monopole des moyens de communication de masse,… Nous pourrons retrouver un bon nombre de ces caractéristiques dans « Le Meilleur des mondes ».). L’histoire : L’histoire commence à Londres, en l’an 632 de « Notre Ford ». Dans ce monde décrit par l’auteur, l’immense majorité des êtres humains vivent au sein de l’État Mondial, seul certain « sauvages » en nombres limité sont regroupé dans des réserves. Les sociétés anciennes ont été détruites par un conflit généralisé appelé la « Guerre de Neuf Ans ». Dans cette societé la reproduction telle qu’on la conçoit a totalement disparu, les êtres humains sont créés en laboratoire, les fœtus y évoluent  et sont conditionnés durant leur enfance.  La société est divisé en cinq castes : -Les castes supérieures : - Les Alpha, constituent l’élite de la société, ils sont programmés pour être grands, beaux et intelligent.                                             - Les Bêta forment eux une caste de travailleurs intelligents, conçus pour occuper des fonctions assez importantes. -Les castes inférieures : - Les Gamma sont la classe moyenne voire populaire.                                            - Les Delta et les Epsilon forment les castes les plus basses, ils sont faits pour occuper les fonctions manuelles assez simple. Ils sont programmés pour être petits et laids. Les embryons des castes inférieures reçoivent une dose d’alcool qui entrave leur développement les réduisant à la taille d’avortons. Dans chacune de ces castes il y a deux sous-castes : Plus et Moins. Chacun en raison de son conditionnement estime être dans une position idéale dans la société de sorte que nul n’envie une caste autre que la sienne. La sexualité est un simple loisir dans cette société. Les allusions à la maternité, à la famille ou encore au mariage font rougir de honte aussi bien les adultes que les  jeunes.  La solitude est une attitude suspecte. Le « Soma » , une drogue légal qui rend heureux et permet que chaque élément de la société soit heureux et ne revendique rien. Bernard Marx (qui tire son nom de Karl Marx (Communiste à l’origine du mouvement du marxisme) et de Claude Bernard (grand médecin) ) est un Alpha plus mais il est aussi petit qu’un Gamma, en outre Bernard se trouve être un élément subversif de la société, il déteste  le Soma et préfère « être lui-même et triste qu’une autre personne qui soit heureuse ». Il aime également la nature alors que le conditionnement les a appris à détester la nature. Il remet également en cause les mœurs répandues dans l’État Mondial, la façon dont les femmes sont considérer comme de la viande. Une légende est née à son sujet suite à sa conduite étrange : on aurait versé par erreur de l’alcool dans son « pseudo-sang » alors qu’il était encore un embryon ( traitement normalement réservés au castes inférieures). Bernard souffre car il  a les pires difficultés à s’intégrer dans cette société. Il es amoureux de Lenina Crowne (son nom viens de lénine (Vladimir Ilitchh Oulianov) qui est un révolutionnaire et homme politique russe, il est le fondateur de l’Union soviétique.) et projette de partir avec elle en voyage vers une destination très spéciale, le Nouveau-Mexique, où l’ont trouve une réserve de « sauvage » et où Bernard espère trouver les réponses à ces questions existentielles qui le taraudent. Lenina accepte l’invitation par curiosité et voilà que les deux tourtereaux partent vers l’aventure. Après le choc de la découverte d’un endroit non-aseptisé et quelques péripéties, Bernard fait la connaissance de John, 17 ans, un sauvage qui se trouve être le fils d’une femme civilisée Linda, qui, une vingtaine d’années auparavant s’est retrouvée abandonnée par le directeur de l’usine de conditionnement de Londres, père et géniteur de John. John est cultivé(il lit du Shakespeare), mystique et très insatisfait de la façon dont lui et sa mère sont traité en parias par la communauté locale. Bernard saisit l’opportunité et ramène le sauvage dans ses bagages avec dans l’idée de le promener tel un phénomène de foire auprès des pontes de la planète, se gagnant ainsi le respect général et le standing social dont il a été frustré toute sa vie. Fasciné par le Meilleur des Mondes et son attirail de commodités et de modernité, John va bien vite déchanter lorsque le conflit entre ses valeurs et celle de son nouvel environnement va s’avérer insurmontable, entre l’autre l’impossibilité d’avoir une relation exclusive avec Lenina, chose qu’il veut ardemment. De son côté Bernard voit son petit aquarium d’espoirs vaniteux réduit à rien par les agissements imprévisible de son protégé qui refuse de se plier plus longtemps au petit jeu des apparitions publiques. Il comprend à son grand malheur que sa nouvelle petite notoriété n’est qu’éphémère et ne se basait pas sur sa personne mais bien sur la vague d’intérêt suscité par John.   Lorsque la mère de John, Linda meurt, il pleure sa disparition ce qui embarrasse les spectateurs présents, conditionnés dès leur plus jeune âge pour être habitués à la mort. Devant leurs froides réactions à son malheur, John s’énerve et devient violent. Peu après, il tente de dissuader des Deltas de prendre du Soma et jette des échantillons par la fenêtre, mais ces derniers répondent en l’attaquant alors que contrairement à lui, ils ne savent pas se battre. La police intervient et utilise du Soma sous forme de gaz pour calmer tout le monde puis demande à John, Helmholtz et Bernard de les suivre, ces deux derniers étant présents au moment de la bagarre. Ils se retrouver devant Mustapha Menier (Mustapha Kemal, premier président de la Turquie) l’Administrateur Mondial résidant en Europe Occidentale. Une des discussions qui s’engagent entre Mustapha et John mène à la décision que John ne sera pas libéré et renvoyé chez lui, Mustapha qui le considère comme un sujet d’expérience. Bernard et Helmholtz sont respectivement envoyés (au plus grand regret de Bernard) en Islande et aux Iles Falkland pour y vivre. Qui font partie des nombreuses îles réservées aux citoyens exilés de l’État Mondial.  Menier révèle que l’exile est fréquemment utilisée pour prévenir des pensées hérétiques ! C’est plus une récompense qu’une punition d’être envoyé là-bas car ils rencontreront des gens comme eux. Dans le chapitre final John tente de s’isoler de la société et se réfugie dans la périphérie de Londres dans un phare mais il est dans l’impossibilité d’y vivre sans convoiter Lénina et se punit à chaque fois qu’il y pense. Sa propre flagellation lui vaut la curiosité des médias. Il est harcelé par de nombreux visiteurs. John attaque Lénina alors que celle-ci se joint au curieux, effrayé par ce qu’il a fait et dégouté de lui-même, il se donne la mort dans la cage d’escalier du phare en se pendant.

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